Encore une petite envie de Vercors Est et une petite envie de goulotte, ça tombe bien on peut coupler les deux dans cette course pas trop difficile mais diablement esthétique paraît-il.
Départ vers 7h15 bon c’est sûr on ne sera pas dans le levé de soleil mais ça n’empêche pas de l’admirer de loin. Pour l’accès on a hésité à prendre les skis, sur les 400 premiers mètres pas de problème, peu de neige d’abord puis une trace de raquette, cool… oui mais jusque vers 1400 seulement…après… bin ça enfonce grave.
Enfin bon 2h pour 700 mètres d’approche on a déjà fait mieux, mais là c’est oublié, l’attaque est juste dans le cône à gauche d’Antoine et dans 5 minutes on y est.
Depuis R1 après L1 qui propose un petit ressaut mixte avec quelques pas marrants, ça va déjà beaucoup mieux.
L2 un peu sèche permet de prendre pied dans la goulotte proprement dite au milieu de ces superbes tours rocheuses.
Dans la goulotte si les difficultés ne sont pas continues l’ambiance est sympa et on découvre les passages au fur et à mesure.
Pentes de neige et ressauts courts mais grimpants, c’est le credo du jour.
Le tout au milieu de si belles falaises, avec un clin d’œil à l’arche.
A un moment la goulotte semble s’interrompre, mais une petite traversée à gauche nous permet de découvrir ce superbe passage, une trentaine de mètre de long pour à peine 1 mètre de large, splendide (et facile)
Antoine vers la dernière difficulté, un bloc coincé qui nous vaudra encore quelques pas sympas.
Sortie du "crux", a noté qu’on y trouve le seul équipent de la voie, un piton. Normal car on peut toujours se protéger facilement sur lunule ou coinceurs et friends (même dans ce pas d’ailleurs).
Descente sans soucis par le couloir de la Peyrouse. Après on craignait un peu d’enfoncer beaucoup mais non finalement à par à de rare endroits. Du coup après avoir récupérer les bâtons on mettra un peu plus de 45 minutes pour rejoindre la voiture, largement à l’heure pour la sieste….
La goulotte de l’Arche, comme dit Sébastien dans le tome 2 d’Alpinisme hivernal en Dauphiné, esthétique, variée, ressaut cours et grimpants, assurage et descente facile… vraiment de quoi en faire une future classique.
Pour le reste les couloirs skiables du secteur (à part les classiques et encore) sont vraiment très secs. Témoin La Tune de l’ours par exemple que nous avions descendu le 20 mars la saison dernière. Au passage d’ailleurs un petit bonjour a Xav et Lud qui nous avaient bien inspiré sur ce coup là.