Avant un départ vers du plus frais on va prendre le frais aujourd'hui. Un accès en bennes car comme on n'est pas obligé et surtout ici, on ne va quand même pas commencer à transpirer.
Sur les crêtes, bonne surprise en plus, une petite brise nous accompagnera toute la matinée.
La voie du jour "Crotte de bique" déjà parcourue il y a longtemps et finalement plus intéressante qu'il n'y parait. En effet comme les goujons sont peu visibles (car peints en noir...) et pas tout près, il faut un peu chercher son itinéraire. Dans L1 par exemple on peut comprendre qu'un grimpeur de 4/5 à qui s'adresse cette voie, puisse trouver qu'il y a quelques pas un peu plus durs et pas si protégés que ça pour le 4c théorique du topo.
Au pied du second ressaut Thomas cherche la suite, c'est ce qui fait ici tout l'intérêt de L3 et L4
Particulièrement dans L4 par exemple où comme ça pourrait passer un peu partout et qu'on ne voit guère les spits que quand on est le nez dessus, il faut un peut se demander où on serait passé si on avait eu à choisir nous même le cheminement. Le jeu consistant bien sûr à rester dans la difficulté de la voie tout en grimpant le plus possible car c'est un peu forestier comme ambiance. Au final ça donne un belle traversée qui grimpe un petit peu quand même puis une dalle plus facile (où j'ai d'ailleurs raté un spit...).
L5 pour terminer un joli passage de 5 dans un rocher jauni par le lichen.
De la sortie, un angle de vue presque vertigineux sur le lac des Escombailles tout sec.
Et voilà après un retour des plus tranquille, comme c'est l'heure du repas, on prolonge agréablement notre matinée par un délicieux en cas en terrasse de l'Ecureuil. C'est qu'aujourd'hui on n'est pas vraiment pressé de regagner Grenoble et ses +10 degrés d'un coup.