A l’initiative de Jacques et Pascal un petit tour dans leur jardin de l’Aup du Seuil avant le mauvais temps annoncé. Je suis un peu à la bourre et ce n'est que vers 10h30 qu'on décolle du col de Marcieu
Le notable local connait tout le monde par ici alors il n’arrête pas de discuter, du coup je prends un peu d’avance.
Le cirque de l’Aup du Seuil repeint en blanc par les dernières chutes on ne s’en lasse pas.
Là-haut on choisit d’aller voir le Pas de Ragris. Il y a déjà une trace et malgré tous nos efforts on n’arrive pas à convaincre Jacques de nous accompagner. 20 cm de poudre sur un fond tendre, c’est pourtant excellent. Le ressaut étroiture passe sans problème moyennant quelques mètres de dérapage.
Et ensuite ça déroule.
Ici la neige s’est accumulée du coup on ne sent même plus le fond dur.
Presque comme en grosse poudre.
Plus bas le fond redevient présent mais Pascal continue de faire voler la poudre.
La forêt aussi reste très bonne à skier avant le retour habituel par les pistes. Merci les copains de m’avoir tiré de ma grasse mat avant le nouveau redoux annoncé, je n’aurais pas pensé que les conditions soient aussi sympas.
Et puis sinon pour rebondir sur le titre de cette article, si l'Aup du Seuil est effectivement presque éternelle, nous évidement nous ne le sommes pas et depuis ce lundi, après plusieurs rendez-vous manqués, je sais que je n’entendrai jamais le beau timbre de voix de Dolores O'Riordan et des Cranberries en concert, c'est bien triste et partir à 46 ans c'est bien trop jeune...