On a pris un peu de retard aujourd'hui mais vers 13h ça y est, on y va. Un petite marche d’approche sans trace et dont on sait qu'elle ne sera pas forcément facile.
Au début ça déroule, ensuite...
Ça se complexifie un peu. Et si les arbre sont magnifiquement givrés, comme le ruisseau n'est pas gelé il faut jongler en permanence entre les rives pour trouver le meilleur passage.
Un jeu d'équilibriste parfois un peu fastidieux, d'autant qu'on ne sait même pas si la cascade convoitée sera en conditions...
Après 1h30 environ (pour 500m de dénivelé...) la belle se dévoile enfin et même si on n'en voit que L1 et que ça coule un peu, on pense bien que ça va le faire. De toute façon, tout plutôt que de refaire l'approche dans l'autre sens...J'y vais donc, la glace est pour le moins tourmentée, assez dure mais plutôt ludique à gravir car pleine de reliefs avec lesquels il suffit de bien composer.
Depuis R1, une petite vue sur L2, la plus raide. Un océan de méduses et de formes fantasmagoriques dans lequel il faut astucieusement slalomer. Un petit passage vertical aussi aux appuis et ancrages excellents, on a adoré.
Vue de l'intérieure.
Jacques à la sortie du crux.
L3 plus facile mais bien à l'image de l'ambiance du jour.
R3 et L4 notre dernière longueur. Tous les relais se font sur broches.
R3 du dessus, c'est qu'on a pris un peu de hauteur finalement.
La sortie, hum, hum il est plus de 17h30... le temps de tout plier et de grignoter quelque chose, sûr qu'on va redescendre de nuit. En buvant un coup on s'aperçoit que l'eau a gelé dans les sacs, c'est qu'il faisait quand même frais aujourd'hui. Après une petite traversée, vers 1700 on retrouve le GR qui, parfois à la lueur des portables (c'est que sous les sapins il fait vraiment noir), nous assure un retour tranquille à la voiture. 19h on y est. Tiens si on n'a pas fait mieux que la dernière fois, on a encore une fois adoré cette balade, calme, tranquillité et découverte des conditions, un luxe rare de nos jours en cascade de glace.