Hum, hum si la vue d’ici est sensée être superbe puisque c’est le Charbonnel qu’on a en arrière-plan, comme vous pouvez le voir ce matin tout cela n’est que très théorique.
Du coup après un petit dej tranquille, on ne se presse pas trop et on se dirige vers notre plan de repli, les pistes de Bonneval.
Comme ça on chausse à la voiture, ça monte tranquille et ça laisse le temps de voir comme le temps va évoluer
En haut des pistes on peut soit tirer à flanc pour aller s’offrir une bière au refuge des Evettes soit pénétrer dans le Wilderness du glacier Inférieur du Vallonnet pour tenter par exemple de rejoindre l’Ouille du Midi. Bah quitte à buter un peu plus haut on est quand même plus séduit par cette dernière option.
Nous y voici donc. Le plafond est vers les 2700 soit un peu plus de 300m sous le sommet, ça offre déjà de belles perspectives alors on continue.
On ne traine pas trop sous les belles coulées parties dans l’axe des séracs du glacier Supérieur. Ici on voit bien qu’une fois dans de telles masses de neige lourde l’arva ne serait que de peu d’utilité…
Sous le col du Greffier on rattrape un sympathique groupe d’italiens venus ce jour de Turin et partis un peu avant nous.
A cet endroit on part donc sur la gauche pour attaquer les 400 derniers mètres de la face sud-ouest de l’Ouille du Midi. Les séracs du Glacier Supérieurs du Vallonnet restent toujours cachés mais par contre vers l’Ouille du Midi il semble se passer des choses…
Mais oui à travers les volutes on commence à distinguer le sommet. On n’était pas monté trop vite jusque-là se calant dans le rythme de nos amis transalpins.
Mais là on accélère un peu, c’est qu’on y tient à notre éclaircie. Juste sous le sommet elle est bien là.
Pour confirmer l'adage du jour « Quand Juliette approche les nuages s’effilochent », super pratique aujourd’hui et de quoi avoir le sourire en tout cas parce que ce matin ce n’était pas tout à fait gagné…
Comme la veille il n’y a pas de vent et on a le temps de profiter de ce qu’on voit du paysage. Non non le nord ce n’est pas par-là là juste en dessous c’est le refuge des Evettes. La descente tient évidement plus de la promenade que du grand ski mais c’est agréable et c’est quand même pas si pire (la neige molle avec un peu de vitesse ça se surfe très bien…).
Au front du glacier. Après ça un peu de pousse bâtons sur les plats et on peut même se faire mal aux jambes (enfin moi parce que Juliette pour quelques jours encore elle ne sent pas le poids des ans) en enchainant toutes la piste du télésiège du Vallonnet d’une seule traite.
Voilà après avoir salué nos amis italiens il est temps de refermer le coffre et de retourner sur Grenoble, non sans une petite pause douceur en terrasse à Bessans au passage pour conclure ce week-end plein de ski et de bonne humeur.