Mais qu’est-ce que c’est que ce titre d’article ? Le titre du dernier livre ou de la dernière pièce de théâtre branchée et à la mode ? Mais non, mais non…
C’est juste l’histoire d’un monsieur souriant qui a ouvert tellement de voies ici et ailleurs qu’il devient difficile de leur trouver un nom. Ces 2 noms vous paraitront surement plutôt bizarres pourtant ils ont tous les deux leur histoire... Je ne vais pas vous la raconter ici je vous laisse la découvrir si vous le souhaitez dans les jolis topos riches d’anecdotes et de portraits souvent croustillants rédigés par Jean Mi.
Parlons de leur escalade par contre. La première (l'histoire du chamois...) est une belle voie en granite juste au-dessus d’Ailefroide.
De la dalle mais pas que.
Avec et sous l’œil vigilant de Babeth
Des passages plus redressés et presque athlétiques.
Où il faut pousser sur les pieds mais aussi un peu tirer sur les bras.
Pour une fin tout en douceur sur un sommet presque pointu.
Et une belle et souriante descente en rappel avec vue sur le camping.
Le lendemain dans l’agréable fraîcheur du petit matin on marche un peu vers une mythique paroi.
Bon comme on est quand même un peu fainéant ce n’est pas vers elle qu’on va vraiment mais juste vers sa voisine. Un ersatz de Tête d'Aval dirait certain, certes mais pas que, puisqu'il y a aussi quelques avantages, une approche plus courte (une petite heure), de l'escalade moins exigeante en terme de longueur et d’engagement où on peut paresser (ou pas) sans stresser.
Et coté grimpe on y retrouve les principaux ingrédients de sa grande sœur.
Du rocher plutôt redressé
Des à plats parfois techniques.
Des dièdres où il faut savoir bien se placer
Des relais perchés avec vue sur la vallée et de belles envolées sur rocher délicatement abrasif.
Des traversés aériennes avant un final sur des dalles au 5c+ vraiment pas galvaudé…
Et puis bien sûr des rappels plein gaz.
Durant lesquels à plusieurs mètres de la paroi Jean Mi se fait un plaisir de voler.
Au retour comme il y avait une voiture et qu’on a enttendu des voix dans la paroi on essaye de repérer une cordée dans la vraie Tête d’Aval. Mais non finalement on ne verra personne. Voila cette fois il est vraiment temps de rentrer... En tout cas merci Babeth et Jean Michel pour votre accueil toujours décontracté et puis ça y est c'est le premier jour du reste de ma vie... j'ai enfin grimpé avec maitre JMC.