En voilà une belle œuvre concoctée par notre ami Jean-Michel, c’est vrai que cette belle structure vivement élancée voir carrément coupante était bien tentante.
L’approche par le Drac est hyper simple et rapide.
On commence par 3 belles petites longueurs pas trop dures (5c) sur le fil acéré de l’arête.
Une longueur de transition qui permet de voir la suite, une jolie longueur de 5b puis un des must de la voie, une raide et longueur de 6a pour atteindre le sommet de la première pointe.
Antoine à l’œuvre dans cette bien jolie longueur.
La suite permet de passer de pointe en pointe et c’est vraiment super esthétique… ici de R7 vu sur R6.
Antoine désescalade la première pointe pendant que la cordée qui nous précède est sur la dernière que l’on rejoint par un rappel de 28m (n’essayer pas avec 25 ce n’est pas loin mais ça ne passe pas, il y a dans ce cas un rappel intermédiaire).
L’arrivée à R7
L8 commode mais toujours diablement esthétique perchée quelques centaines de mètres au-dessus du Drac.
Dans L9 une variante à droite (6a+ ? --> 5c+ d'après maitre JMC et il a surement raison, on a du se laisser impressionner par le bombé en A0 tout proche...) permet d’éviter les 3 points d’A0. On ne s’est pas arrêté au relais intermédiaire, ça le fait bien et ça donne encore une superbe longueur d’une trentaine de mètres. La suite consiste en une longueur facile où il faudra gérer le tirage puis encore une longueur avec un petit passage de 6a pas inoubliable (évitable par une variante à gauche) et voilà on y est.
Quelques minutes de marche et on retrouve la voiture avec laquelle il est possible, en prenant le pont de Cognet, d’aller admirer d’en face la superbe structure que l’on vient de gravir… Assurément une fort belle grimpe sur un rocher beaucoup plus clean que dans les autres secteurs de Ponsonnas tout proches.