Avec le petit créneau de beau temps qui se profile on retourne profiter de l’accueil et de la cuisine 5 étoiles de Cédric. Blandine et George se joignent à nous et Rozenn et Pascal qui ont eu la même idée aussi. Comme prévu la montée de dimanche se fait sous le blizzard et même s’il y a un peu de visibilité, une fois au refuge, le vent et le froid ambiant n’incite pas à ressortir. Ce n’est pas grave on est vraiment très bien au coin du poêle…
Au réveil le lendemain, le créneau de beau temps n’est pas si net… On est en plein brouillard et il neigeote. On ne se presse pas trop du coup, mais si allez forcément ça va se lever.
Ben oui en fait… On était 11 au refuge et avec le froid ambiant pour profiter du soleil, tout le monde met cap à l’est. Roz et Pascal sont à la trace.
Un peu plus haut on les rattrape. Hum, hum tous ces vallons pour nous tout seul, ça devrait être sympa.
Comme j’ai un peu d’avance après avoir tracé un peu je repasse mon tour et m’offre un petit A/R à le Sebspi… 10/15 de poudre sur du dur, pas mal mais attention au soleil ça chauffe vite.
Un peu plus haut encore sur l’immense plateau qui va vers le glacier du Sommeiller je refais mon retard et continue jusqu’à la crête, du coup je m’offre un autre petit A/R, la neige est toujours aussi bonne.
Après cela nous voici tous vers 3100/3200 (les avis divergent…) sur une large brèche entre le col et la Pointe de Sommeiller.
Fait frais alors on ne traine pas trop, la neige est plutôt pas mal...
Un peu plus bas c’est encore très bon mais il ne faut pas trop s’arrêter car ça une fâcheuse tendance à coller dans ce cas.
On continue donc jusqu’au petit plateau sous le grand Cordonnier.
Où on remet les peaux pour une petite remontée au col éponyme avec encore une trace parfaite faites par 2 de nos camarades du matin. Du col il est temps de rebasculer en versant est où 400 m de belles pentes nous attendent ou alors, comme Roz et Pascal, de revenir sur ses pas pour essayer une autre descente.
Coté est la neige a un peu chauffè et c’est un peu raide au début.
Après il n’y a plus qu’à dérouler.
Et jusqu’au bas du vallon on ne s’en prive pas….
Voila ensuite on se laisse glisser tranquillement jusqu’au refuge.
Pour profiter enfin de sa terrasse ensoleillée, bière, corvée d’eau, sieste… l’après midi est douce. Entre temps Joc et Alain nous on rejoint, ce soir on sera douze à faire honneur aux recettes de Cédric.
De quoi attendre tranquillement le lendemain où la météo s’annonce parfaite.
Nous y voici, vers l’ouest ce coup-ci. Départ à l’ombre.
Regel excellent et neige lisse, concentration de rigueur dans les raidillons d’attaque.
Avant de déboucher sur des pentes plus douces.
Plus haut, un petit crochet au Col de l’Agnel pour Georges et moi, la vue est sympa…
Pendant que le reste de la troupe continue vers les pentes finales assez soutenues du Mont d’Ambin. Joc et Alain qui bouclent par la face nord nous y ont précédé.
Plus que quelques mètres pour Agnès et Blandine avec toujours un panorama pas dégueu…
Summit photo, à l’antécime puisque c’est là qu’on s’arrête usuellement si on ne boucle pas par la face nord. On avait fait ça et même un peu plus, avec les copains il y a quelques années. Hum hum ça ne nous rajeunit pas (notamment si vous lisez le commentaire sur les chaussures)
Place à la descente. Après les pentes du haut à la neige irrégulière et un peu cartonnées, sur fond de nos traces d’hier au col du Grand Cordonnier on passe à de la super transfo.
Chacun son style mais force est de reconnaitre qu’en télémark c’est classe…
Grandes courbes
Et jolis virages avec toujours juste en face nos traces de la veille.
Et hop nous voici de nouveau en terrasse. On resterait bien encore mais non, demain y a pas de doute il ne fait pas beau.
Alors allez on y va. Cette fois je ne pense pas qu’on reviendra cette année pourtant il y a encore plein de trucs à faire par là-haut et encore une fois merci Cédric pour ton accueil dans ce petit refuge simple et chaleureux bien à l’image de ce tranquille vallon (et on ne parle pas des repas parce que là c'est carrément hors concours...) .