Notre balade estivale annuelle avec l'ami Cyril, l'an dernier c'était ici, cette année Cyril ayant une furieuse envie d'aller voir les étoiles il me convainc d'aller bivouaquer
Du coup vendredi après un départ à 21h30 de la Bérarde on part dans le vallon des Etançons dont Cyril m'a vanté les superbes plages de sable fin... Bon de nuit c'est pas si évident à trouver et puis si finalement nous y voici.
Et y a pas à dire c'est superbe.
Une nuit la tête dans les étoiles, un super lever de lune.
Puis le jour qui se lève doucement, au loin quelques frontales virevoltent déjà sur dame Meije ou sur le sentier d'accès au Pic Nord des Cavales, ouah sûr que ça vaut tous les hôtels de la terre !!!
Le petit déjeuner est frugal (c'est qu'on est parti en mode light) et on décolle rapidement pour notre petite marche d'approche.
Une bonne heure et demi quand même pour atteindre la facette nord de l'Aiguille de la Gandolière où se déroule Gandonéon
L'accès à l'attaque implique le franchissement d'un névé parfois retorse qui peut nécessité les crampons. Bon nous on a choisi l'option basket avec 1 micro piolet pour deux.
Bah ça le fait et après avoir mis les chaussons dans la roture (toujours un peu impressionnant ce truc), Cyril réémerge pour atteindre R1 ( 3 spits sont en place dont 1 quasi dans la roture, donc pas de stress en fait)
La suite se déroule sur un fort joli rocher, assez redressé dans les 5 premières longueurs.
Coté paysage c'est pas mal non plus...
Vue de R4 le seul relais inconfortable de la voie.
On prend doucement de la hauteur.
Dans L9 splendide dalle tout en traversée où il faudra mousquetonner quelques points lors de la redescente.
A la sortie, du Pic Maître à la Barre on en prend plein les yeux.
Une dizaine de rappels où il faut rester concentré mais qui dérouleront sans soucis.
Un clin d’œil au Replat
Un petit zoom sur la Meije
Une petite pause vers le Chatelleret où on retrouve la foule.
Avant de retrouver le bivouac et les bières qu'on avait mis au frais dans la rivière. On commence à être un peu fourbu (6km du Chatelleret à la Bérarde ça parait un poil longuet au retour). Un coup d’œil sur le Mayer, c'est pas un scoop, l'été il n’existe plus en fait et vers 17h30 on est à la Bérarde. Voila il ne reste plus qu'à rentrer après cette splendide chevauchée.... Y a pas dire les Ecrins c'est bô mais ça même si on a moins le temps d'en profiter, y a longtemps qu'on le sait. .