Aujourd’hui direction la Lauziére pour aller faire un tour sur les traces de Manu et Olivier, ce n'est pas
loin, c’est plutôt ouest donc on a le temps. Départ tranquillement vers 8h de Grenoble, ¾ d’heure plus tard, on est sur route forestière d’accès, ça monte bien, on discute de tout et de
rien, vers 900 d’altitude on sait qu’il y a un peu de glace sur la route, tient justement on y est… c’est peut être dans ce virage…il y a des traces de voitures qui
continuent. Sans même y penser on s’engage…tien ça patine…tien on recule tout seul… mais on est en train de partir en luge…et merde le talus…un grand bruit de frottement
et tout s’arrête. On se précipite en hors de la voiture pour constater les dégâts.
Ca pourrait être pire…la voiture est encore en partie sur la route et on est en bonne santé. Le
ski passe maintenant largement au second plan et après s’être solidairement et brièvement traités d’imbéciles, on se demande surtout comment on va bien pouvoir se sortir de ce
« merdier » un dimanche matin assez loin de tout.
Descendre à pied chercher un garage dans la vallée, téléphoner mais à qui… Téléphoner justement
tien c’est déjà ça les portables passent. On se prépare donc à descendre le moral en berne quand je me dis qu’on n'est finalement pas très loin de chez mes parents et que peut-être…le voisin…2
coups fils plus tard, le moral remonte. On a rendez-vous en bas de la vallée avec François et son 4X4. C’est déjà avec beaucoup plus d’entrain qu’on attrape nos bâtons de ski et qu’on dévale les
500 m de dénivelé qui nous sépare de la vallée.
Lio s’essaye même à quelque godille dans les
feuilles, comme ça on aura presque skié aujourd’hui. On retrouve François et un ami à lui, on saute dans le 4X4 et on remonte à la voiture. Il n’est que 10h30 et on se dit même que si la voiture
est facilement sortie on pourrait presque chausser les skis… Une fois sur place après un premier essai infructueux en mode tractage, on essaye le treuil.
Et bien c’est diablement efficace ce truc, en 30 secondes la voiture est sur la route sans aucun
dégât apparent. Vraiment un grand merci à François qui du haut de ses 86 ans (la vie à la campagne ça conserve) à réparer sans coup férir les bêtises des 2 jeunots (enfin de bons quadras quand
même). Du coté des 2 jeunots justement comme il n’est que 11h, pour décompresser et ne pas rester sur cette désagréable impression, on décide de chausser nos skis pour aller voir plus
haut. Finalement ce sera comme une deuxième journée pour nous avec juste un peu de fatigue de la course du matin. Quelques photos pour l’illustrer.