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10 mai 2008 6 10 /05 /mai /2008 22:47

Départ pas très matinal avec Lio ce matin, pourtant pour moi la forme n’est pas vraiment là. En plus après un départ plutôt tiède on monte à l’ombre et un vent désagréable vient nous rafraîchir. Mais qu’est ce que je fais là !!!

Heureusement après environ 600 mètres de dénivelé, vu la barre de fœhn qui coiffe l’objectif du jour, on sait qu’on a le temps d’arriver, donc pour ne pas avoir à patienter trop longtemps là haut on ralentit vraiment l’allure. Au-dessus du col des Thurges le soleil nous rattrape enfin, même si le vent est maintenant fort on s’est mis en tenue d’hiver et ça va déjà mieux. Plus haut on rattrape un groupe de quatre personnes, tiens mais il y a des connaissances…
On termine avec Isabelle, Alain, Eric et Hugues l’ascension du dôme des Sonnailles. Même si l’ambiance est plutôt rude avec ce vent, le moral remonte, aller en patientant un peu on va le descendre ce couloir.
Après plus d’une heure d’attente plutôt rafraîchissant on repart vers le dôme des Nants. Ca fouette, on a une pensée pour Yannick, Ilario and co qui doivent sûrement affronter bien pire sur leurs glaciers groenlandais.
Sous le dôme le brouillard n’est qu’intermittent, on repère facilement la belle barre de séracs qui marquent l’accès au couloir. Après quelques hésitations, les traces de nos prédécesseurs nous permettent de trouver le départ de l’écharpe qui rejoint le couloir principal, c’est pas forcément évident. Au bout de quelques mètres il faut se rendre à l’évidence même s’il est déjà 14h, le haut sera en neige dure. Pas grave on a un peu de marge et ça n’empêchera pas une très belle descente.
Dans l’écharpe qui permet de rejoindre le couloir principal : de la neige dure, de l’exposition, du relief, on est concentré dans les virages.
Sortie de l’écharpe, c’est plus lisse on peut commencer à lâcher plus nos virages.
Sous le sérac sommital. Celui-ci n’est pas vraiment menaçant du coup on profite assez sereinement de la superbe ambiance.
Plus bas on touche enfin de la transfo rive droite, le rythme s’accélère.
Dans le bas du couloir on passe d’une rive à l’autre pour trouver les zones les plus lisses de part et d’autre de la goulotte centrale. Sous le couloir jusqu’à 2200 environ on déguste une superbe transfo. La suite tient plus du ski nautique mais l’enfoncement reste raisonnable et on atteint assez tranquillement la route.
Une fois celle-ci rejointe une dernière surprise sympa nous attend. Un groupe de 3 personnes nous demande si on peut les ramener à Pralognan et nous propose de partager leur pique-nique. Fromage, saucisson, jambon, bon pain, il manquait juste un coup de rouge mais ça a quand même une autre allure que les barres de céréales et les biscuits énergétiques. Cool et façon bien conviviale de conclure cette très belle descente.   

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commentaires

M
"Et puis un peu de neige dure tant que ça reste raisonnable comme là ça rehausse encore le souvenir de la course..."Oui, mais comme t'es trop fort, c'est pas génant ;o)
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J
Manu, c'est vrai que cette descente et celle d'Alvau sont vraiment superbes au niveau de l'ambiance et du cadre. Et puis un peu de neige dure tant que ça reste raisonnable comme là ça rehausse encore le souvenir de la course.Sophie au plaisir de se recroiser, j'amènerais du rouge cette fois :-) 
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S
Désolés pour le vin rouge, et merci pour la voiture :)
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M
Une belle descente qui permet de faire la grass'mat ...Le seul hic à cette altitude, il ne faut pas de vent, des températures hautes et pas de cumulus pour avoir une bonne transfo ! Autant dire que c'est un peu la roulette russe, car fo pas compter sur MF pour avoir ce type de renseignement bien précis ;o)En tout les cas une belle boucle.
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