Avant le troisième repas festif du week-end (pour le troisième anniversaire), j’arrive à me dégoter un créneau de 2h
pour un tour en VTT. Un peu, comment dire, déçu/désappointé/insatisfait par la petite virée d’hier j’ai encore envie de me défouler. Au départ je profite d’une navette de voiture pour
me faire déposer presque en haut des 4 Seigneurs, un peu flemmard mais vu le temps que j’ai ça va me permettre d’allonger notablement la boucle envisagée (et puis la montée là haut j’en suis à
la ??? ème au moins).
Ensuite c’est parti pour 2 heures de pur plaisir : 4 Seigneurs/Villeneuve/Brié par les crêtes/Haut de Monchabout/Tavernolles/Herbey/Romage/Le Bigot/Le Bernard. Par rapport à la derniere fois
c’est dingue comme les sensations peuvent être différentes. Là ça glisse à souhait dans les feuilles, les relances s’enchaînent à merveille, les descentes sont roulantes, les remontées explosives
mais fluides, même si je connais le parcours par cœur, du VTT comme ça j’adore.
Sur les crêtes entre Villeneuve et Brié, très roulantes bien que le dimanche après-midi ne soit pas le moment idéal pour les parcourir (trop de monde à
pied).
En revenant de Montchabout, le Bernard paraît encore bien loin, il ne me reste plus beaucoup de
temps et encore une ou 2 montées particulièrement explosives, faut appuyer sur les pédales. Bon aller à 16h30 je suis de retour à la maison, prêt pour fêter l’anniversaire de Tom cette fois.
Bon anniversaire mon fils et ci-après pour quand tu pourras le lire, le célèbre et très beau poème « If » de
l'écrivain anglais Rudyard Kipling (dans sa traduction la plus connue et chanson
eponyme d'un album de B. Lavilier en 1988).
Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.
