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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 22:22

ten1 Le deuxième jour de notre "week-end" commence sous les meilleurs auspices puisque contrairement à il y a deux semaines on a enfin droit au levé de soleil sur le Pelvoux.


ten2Toujours pour profiter des dernières nouveautés de Jean Michel c’est vers les Tenailles qu’on va. La dernière fois que j’y étais venu c’était en juillet 1988, autant dire dans une autre vie, quand je faisais encore régulièrement de l’alpinisme. La veille on avait fait le couloir Chaud (voir ici une photo d’époque et une plus récente pour juger du recul glaciaire) et pour se reposer on était venu aux Tenailles faire le classique Eperon Renaud. Aujourd’hui c’est vers La Fiesta del Sud qu’on va, une des dernières voies ouvertes, trop facile pour vous nous avait dit Jean Michel la veille. Eh bien pas si facile que ça et super jolie en tout cas.
ten3Antoine dans L1 un debut raidasse (6a) avant une fin plus commode. Pour la suite c’est tout en haut à gauche sur la photo qu’on va, ça promet de raides et belles longueurs.

ten4Et effectivement, à part la tranquille traversé de L2 ça grimpe bien.


ten5                       Un calcaire superbe et très abrasif, des longueurs soutenues et même parfois absolument remarquable comme la belle fissure de L6 par exemple.
ten6Un environnement sympathique, le «champignon chancelant» du premier ressaut de l’éperon Renaud est toujours là. On distingue même au dessous un grimpeur au relais dans Péril en la Demeure.

ten7L7 en 6a+, technique mais moins athlétique que les précédentes.

ten8Et un final plein gaz sur le pierrier 250 mètres plus bas. Cette longueur présente quelques pas de 6b relativement finaux. Mais que ça n’effraie pas le grimpeur fatigué, l’équipement y est vraiment très bon.
ten9Perfect n’est ce pas mister Antoine, reste plus qu’à redescendre en 4 ou 5 rappels. Le dernier peut s’éviter par une vire facile mais ca rajoute 100 mètres de pierrier vivant pour rejoindre les baskets (à vous de voir, on a essayé en chausson ça fait mal aux pieds…). Et puis pour conclure, pour toutes ces belles longueurs et pour bien d’autres choses encore, je ne peux que vous conseiller de vous offrir, ou d'offrir, la réédition du livre Est d’Oisans nouveau/Oisans sauvage, il est sorti ce printemps.      

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