Cascade aujourd’hui, j’avais trop envie d’essayer mes piolets modifiés maintenant pour faire du sans dragonne (enfin…). Direction pas trop loin, dans un coin où on pense être seul mais où par contre il faudra sûrement tracer.
De ce coté là on a été servi, ça frisait presque le masochisme sans raquette ni ski, mais aller quand on aime…
C’est seulement dans les 100 derniers mètres qu’on touche enfin le fond dur d’une ancienne coulée. Du coup 2 réflexions nous viennent : la chute principale a purgé c’est bien, mais la dernière certes moins importante pas encore, ça c’est moins bien, d’autant qu’avec le vent tempétueux qui règne plus haut… Et hop, voilà justement puisqu’on en parle, la purge du jour arrive, c’est pas très important en volume (quoiqu’il ne faudrait quand même pas être entrain de grimper) mais toujours impressionnant coté aérosol. Du coup on est tout blanc et catastrophe…on a perdu le deuxième pain au chocolat. On revoit aussi légèrement notre stratégie, plutôt que de grimper au centre, on va passer à gauche c’est plus protégé (2 autres coulées valideront parfaitement notre choix…).
A la sortie du premier ressaut Jacques matte la suite.
Un bon chalage plus loin et le voilà au pied du second. On ne prend donc pas à droite, je l’ai déjà fait c’est plus long (2lg) et trop dans l’axe d’éventuelles autres coulées, à notre goût. On se contente d’une longueur à gauche, fort jolie et plus raide que la dernière fois.
Du relais, vous noterez qu’il n’y a pas de photo dans la cascade. Ben oui l’humeur de la montagne nous poussant à aller trouver des relais bien abrités dans les arbres, on perd ainsi la vue sur les longueurs.
Ce dernier relais d’ailleurs, il est tellement bien caché qu’il faut s’extirper de la jungle pour descendre.
Plus bas on croise une cordée de 3, on les prévient pour les coulées (qui semblent toutefois bien calmées depuis un moment). Ils sont venus en raquettes et ont bien agrandi la trace ce qui nous rendra la descente beaucoup plus cool.
Au retour une autre bonne surprise nous attend, la piste de fond est maintenant damée, c’est donc vraiment tranquillement qu’on remonte à la voiture, non sans un coup d’œil derriere nous où nos camarades sont encore à l’œuvre dans le deuxième ressaut. Une belle promenade avec Monsieur Jacques et vive le sans dragonne bien sûr...