Aujourd’hui normalement la météo (enfin certaines) annonçait une assez belle matinée, on avait donc échafaudé quelques plans. Las, en se levant il pleut à seaux. Ce sera donc un départ tranquille vers 11h avec les Lio’s direction Casserousse où on trouvera bien à improviser quelque chose.
Là haut on est juste à la
limite pluie/neige et le temps s’améliore doucement, montée classique par les Pourettes. La neige colle un peu (surtout sous mes peaux…) mais l’ambiance est sympa.
On avait bien quelques petits
projets de couloir mais l’épaisseur de neige et la grosse plaque partie à la base du couloir des Roberts refroidissent nos ardeurs.
Pour ne pas se compliquer la vie ce sera donc une montée dans le vallon des Vans.
L’éclaircie est maintenant
bien là et on s’en met plein les mirettes. La neige est très dense mais devrait être pas mal à la descente.
Pour la descente justement
l’éclaircie se referme, Lio T est à fond et moi je trouve que mes Powder ne vont pas si bien que d’habitude surtout d’un coté ! Quand on remet les peaux pour remonter à la brèche Robert tout
s’éclaire. Je ne trouve pas ma deuxième peau dans le sac… tu la as pas enlevée ? non quand même… Eh bien si ! J’ai fait toute la descente des Vans avec une peau… Finalement si elles
bottent à la montée elles ne glissent pas si mal a la descente...
Je ne sais pas trop ce qu’il faut conclure de ça… trop vieux, trop de cascades, trop… Enfin bon un fois ce petit détail technique réglé je
retrouve mes vrais Powder et ils vont beaucoup mieux. Le temps s’est maintenant bien dégradé et c’est sous une forte averse de neige qu’on arrive à la voiture. Voilà un petite balade fort
sympathique, reste plus qu'à retourner tranquillement sur Grenoble, la routine quoi. Sauf qu'en ce moment c'est pas forcément où on s'y attend que se situe les moments les plus périlleux de la
journée...
Le retour donc, on est juste à la limite pluie neige donc la route est parfaitement noire. On discute, on discute, quand d’un coup on voit un peu de blanc sur la route, pas beaucoup, mais plus on descend plus il neige et plus c’est blanc. Le temps qu’on ajuste notre vitesse à cette situation inhabituelle… un virraaageeee arriiive… et voila le travaille.
Rien de grave mais la voiture
est posée sur la neige, on sort les pelles mais on sait que rien à faire, elle ne sortira pas toute seule. Heureusement après 1/2 heure de bricolage un sympathique automobiliste s’arrête et nous
tracte avec son beau 4X4. On peut reprendre prudemment la descente sans encombre cette fois…Bon moi je ne sais pas si je vais oser remonter dans une voiture sur route enneigée.
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