Ce mercredi on fête Noël avant l’heure avec les savoyards de Paris. L’un d’entre eux, Yves, étant arrivé la veille, on se fait donc une petite
sortie fraternelle et sportive pour pouvoir apprécier encore plus le repas de midi. Au départ on avait imaginé un peu de cascade mais avec ce redoux ce n’est guère possible. Qu’à cela ne tienne,
aux alentours de cette inépuisable agglomération il y toujours quelques mythes à explorer. Aujourd’hui c’est à un mythe cycliste qu’on s’attaque, la montée de la Bastille. Si elle est maintenant
un peu tombée dans l’oubli, elle a connu son heure de gloire lors de mémorables étapes du Critérium du Dauphiné dans les années 80.
Nous c’est en VTT
qu’on l’aborde, ça permet certes d’y aller tranquillement mais même comme ça, il faut bien reconnaître que les pourcentages sont impressionnants. En plus comme ils sont peints sur le bitume, ils
agrémentent agréablement l’ascension, de 24 à 34% où c’est raide, autour de 15% où ça l’est moins, ce qui ici paraît vraiment tout plat…
Au sommet même avec
ce temps mitigé c’est agréablement panoramique. Peu de monde mais comme il est près de la mi-journée on commence à voir arriver quelques sportifs grenoblois venu se détendre un peu entre
midi/deux. Si on peut parfois monter ici à ski, aujourd’hui c’est des joggers qu’on croise en majorité. Pour la descente on avait prévu de passer par la Vierge Noire mais il est tard alors c’est
par la route qu’on repart, l’occasion justement de croiser un sportif connu en plein effort. Après quelques discussions on laisse repartir Jean Jacques vers le haut et on se promet de revenir ici
l’an prochain mais en footing cette fois, sport de prédilection de l’amateur de marathon qu’est Yves. Sur ce, bon Noël à tous et à tout bientôt pour des nouvelles glacées de la Haute-Maurienne.