Ca y est aujourd’hui il doit faire grand beau alors on en profite pour une balade un peu plus longue et plus près des sommets.
Bon on départ du col des Tendes ça ne parait pas tout à fait gagner…
Et puis si, finalement dans la grande traversée sous le Taillon ça commence à se dégager, pas assez pour mater sa face ouest et ses nombreuses goulottes qui de toute façon doivent être bien sèches, mais c’est un bon début.
Juste sous le col des Saradets l’éclaircie se confirme et c’est magnifique.
Au refuge on profite du soleil, la vue sur la brèche commence à être sympa
Aller on va aller voir ça de plus près. Une raide montée puis un replat et une belle vue sur la pente finale. Il reste un gros névé qui facilite bien l’accès dans la caillasse.
Sous la brèche les nuages et le vent proposent un joli spectacle.
Versant espagnol vers le Parc d’Ordesa (canyon de la Niscle, Mont Perdu de vieux souvenirs…).
Vers le Taillon facilement accessible d’ici, ce ne sera pas pour aujourd’hui. Mais j’y étais venu il y a une quinzaine d’années pendant qu’Agnès et les filles m’attendaient en vallée. Un retour pour 10h m’avait valu un aller/retour expresse en baskets, en partie de nuit. Un passage de la brèche sur le névé encore tout gelé, un levé de soleil fantastique, un de mes grands souvenirs pyrénéens…
Retour sur le refuge avec le Pic des Saradets derrière qui recèle quelques belles voies d’escalade dans une ambiance plutôt cool…
Nous pour l’heure avec Thomas, pendant qu’Agnès rentre sur le col des Tendes, on descend directement sur le cirque de Gavarnie par les Echelles de Saradets.
Sentier paisible au début avec quelques vues saisissantes sur les différents étages du cirque.
Même si la lumière de fin de matinée n’est pas idéale, ce parcours est vraiment sympa et permet une autre approche du cirque. On n’y croise pas grand monde, 6 personnes pour nous. Du bas le dénivelé conséquent doit décourager un peu. Du haut les quelques passages techniques doivent aussi réfréner les ardeurs, c’est vrai qu’à la base le cirque parait relativement infranchissable…
Pourtant rien de bien difficile, juste un cheminement malin et 3 fois quelques mètres où il faut mettre les mains. J’avais déjà fait ce parcours avec Lisa qui avait 6 ans à l’époque, bon j’avais quand même surement du bien lui tenir la main…
Juste avant d’arriver dans le cirque où on va retrouver la foule… 1500 m de descente depuis la brèche, Thomas qui presse le pas pour retrouver la voiture me dit que ça y est, il a fait son quota de marche pour l’année…