Un regel pas top, une météo hésitante autant aller tout près. Un petit tour à Prabert donc où il n'y a presque pas de portage et où j'avais bien envie d'aller voir la fameuse avalanche descendu du Jas des Lièvres.

Pour ce qui est de l'avalanche effectivement c'est impressionnant, pour ce qui est de la neige si c'est, comme on s'y attendait, pas vraiment top, il en faut plus pour enlever le sourire à Steph et puis on va bien trouver quelque chose de marrant à faire non ? 

Pourquoi pas ça par exemple, la petite facette nord-ouest de la Crête du Pin. Je l'avais déjà parcourue avec Pascal il y a 10 ans en neige froide sûr que ça vaut bien une nouvelle visite en neige toute pourrie...

Puis y a tout les ingrédients pour qu'on s'amuse un peu de cette météo maussade. On passe en mode piéton.

Et il y a quand même un peu de pente... Bon on sait pas encore trop si elle se négociera facilement à ski vu la qualité de la neige mais en évitant les quelques passages un peu goulottés on est confiant 

Le sommet est très panoramique en tout cas. Par ici.

Ou par là. Après cette petite pause contemplative, je vais tester le bazar. Si on reste vaguement au dessus de la croute quand on glisse, dès qu'on prend appui pour tourner elle casse mais offre du coup un atterrissage assez confortable dans le gros sel qui est dessous. Une fois qu'on a pigé la technique c'est plutôt cool.

Démonstration de maître Despreaux. On laisse glisser pour prendre un peu d'élan

Puis hop un déclenchement énergique et le tour est joué. Faut juste être un peu vigilant à l’atterrissage pour ne bas basculer vers l'aval.

Air Despreaux...

Dans le bas on traverse une section un peu plus ferme

Et ça repart.

Et voilà avec le soleil qui finit même par arriver. Le reste ne se skie pas si mal, le border-cross est impeccablement damé et à 11h30 on sera de retour à la maison pour préparer l'apéro... Pour un journée comme ça, pas mal du tout finalement cette petite couenne belledonnienne. Les impressions et photos du Steph là.

Ou un voyage avec le grand Mage, c'est par ces mots qu'Arthur présente la soirée... ce matin on a traversé la moitié de la France pour y assister et c'est sûr on ne va pas le regretter.

Ça commence fort en émotion à deux avec Izia et les musiciens sur Je ne peux plus dire je t’aime

Puis très vite d'autres artistes arrivent. Jeanne Cherhal avec Un adieu composé pour les obsèques et chanté pour la première fois sur scène nous dit-elle.

Mathieu Amalric , Camille

Jeanne Added, Rodolphe Burger. la contrebassiste Sarah Murcia et Fred Poulet pour une version très dépouillée du Minimum... Et tout le monde reste sur scène pour danser, regarder, rêver, rire ou pleurer...

Beaucoup de chansons et quelques jolis textes, dits par Mathieu Amalric ou ici par Kên

Arthur au piano.

Dominique (Docteur) Mahut, le "vieux" compagnons, aux percus

Une soirée exceptionnelle

Plus de 2h de la mélancolie joyeuse qui irradiait de bonheur

D'où tu es merci le grand Jacques on aurait raté ça pour rien au monde....

Poursuite de notre micro séjour en Haute Maurienne. Cette fois on va voir au fond de la vallée. La montée à L’Ecot est vite avalée et nous voici sur le long plat de la Tronna. Cette année le damage de la boucle piétonne se poursuit très loin dans le vallon de Reculaz, ça sera bien pratique au retour.  

Pour le moment on monte, hum, hum les quelques nuages entrevus au départ ne nous font pas regretter notre choix, aujourd’hui il ne fallait pas aller titiller les sommets frontaliers…  

On laisse donc ceux-ci à droite pour aller vers les Ouilles de Trièves un peu en retrait de la crête frontière et protégées des nuages du coup.

Encore une fois la Haute Maurienne c’est bô….non ?

Lorsqu’on approche les crêtes on ressent bien le vent.

Mais c’est juste pour nous taquiner un peu car même s’il fait un peu frisquet, il y a aussi quelques bons moments de calme.

Plus haut on tourne encore à gauche pour accéder à la petite facette sud des Ouilles de Trièves. C’est un peu raide à monter. Après un petit passage un peu technique en ski Agnès stoppe sous ce joli rocher coloré.

Cécile et Lois passent en mode crampons et se dirigent vers le sommet central, moi je continue en ski/couteaux vers le sommet est, aimable dôme complétement neigeux. Petit selfie sur fond de sommet central où on voit Cécile et Lois… non ?

Si, si, regardez en zoomant un peu. C’est 6m plus bas que le sommet est mais l’arête pour y accéder est fort jolie.  

Du sommet central (photo Cécile) j’attaque ma descente. Sous cet angle on voit bien ce qu’on appelle un mur de foehn non ? (normalement à la place il aurait les arêtes du Mulinet…)

Un peu plus bas on retrouve Agnès pour la mini pause pique-nique.

Avant de replonger dans la face idéalement revenue. Loisyann

Cécile

Et Agnès. On se fait plaisir jusqu’au bas du vallon du Mulinet où le dégel est moins bon. Qu’à cela ne tienne, ça nous permet un retour par le plateau de la Dronna sans quasi pousser sur les bâtons ce qui est plutôt rare. Voilà pour nous il est maintenant temps de retourner vers la ville, merci les ami(e)s pour ces 2 belles journées là-haut, continuez bien et cette fois c’est sûr les 2 étoiles sont dans la poche… 😊