Le blog de la famille «Bertonche», de nombreuses façons d'aller passer un moment en montagne, quelques balades plus exotiques et aussi quelques concerts/ciné/livres ou autres "n'importe quoi"....(et
toujours beaucoup trop de montagne selon certaines…)
Avec Cécile et Julie on essaye de combiner goulotte et ski, ça donne un peu de piment à la montée comme ça.
Et du piment il en faut aujourd'hui car comme on ne peut pas dépasser Freydière, le départ et son long portage ne font pas vraiment rêver. Bon heureusement on n'a pas prévu de redescendre par là...
Quand on retrrouve la neige ça va déjà beaucoup mieux
Le Grésivaudan s’ensoleille doucement pendant que nous on poursuit notre longue marche d'approche à l'ombre.
Un chamois vient nous encourager
Et voilà après 1200m on y est enfin
Julie nous montre d'emblée qu'elle sait encore utiliser des crampons et des piolets
Belle ambiance et progression facile
Quand soudain !!! Si si l'habituel ressaut en glace est bien là. Ouf on n'a pas monté tout ce matos pour rien. C'est court certes mais c'est de la vraie glace, certaine n'en avait pas vu depuis pfff !!!, c'est tellement loin qu'elle ne ne se rappelle même plus du parfum.
Jolie longueur où on s'efforce d'utiliser un max le matériel si lourdement porté jusqu'ici (un brin de 60, 4 broches, 2 friends et 2 coinceurs...)
Vu du dessus. Un peu après la sortie j'arriverai même à faire un super relai sur 1 friend et un coinceur... pas peu fière de mon œuvre d'art.
Plus haut on range la corde pour une progression toujours sympa.
Avant de trouver enfin le soleil dans le cadre splendide et vertigineux des pentes de sortie.
Un dernier effort....
Et vers 12h nous voilà sur ce pic tout pointu.
Un belle pause et il est temps d’attaquer l'autre volet de la journée, la transfo. Sur ce point la face sud du Pic du loup est excellentissime
Il est 12h30
C'est lisse.
Et décaillé à point pour une super descente vers le Lac du Crozet
Où on remet les peaux pour rejoindre le Grand Colon dont la descente ouest nous fait un peu plus rêver que le retour par le GR.
Montée tranquille, c'est que ça commence à faire un peu de déniv, sur fond de Pic du Loup et de sa face sud qu'on vient de descendre.
Juste sous le sommet quelques taquins cumulus pointent leur nez
Ça ne nous empêche pas de garder le sourire...
Sur la calotte on passe rapidement sous les nuages
Pour pénétrer dans l’entonnoir... Bon je sais avant l'époque des Grand Colon/baskets c'est un peu sacrilège...
Et d'ailleurs sans faire les difficiles, si c'est certes bien décaillé en rive droite, c'est quand même un peu bosseler par les passages et beaucoup moins lisse que plus tard en saison.
Sur le bas du coup on s'écarte sur la droite pour retrouver les belles pentes lisses sous la face ouest. S'en suit, piloté par Cécile, un cheminement astucieux sur les pistes forestières et après un court déchaussage on peut rentrer en ski jusqu'au 4 chemins.
Pas mal et de quoi apprécier la petite pause au retour à Freydière... Voilà j'avais déjà fait cette boucle avec Yo il y a quelques années, c'est vraiment un joli combo goulotte/ski. Là on a juste un peu augmenté le dénivelé en partant de Freydière mais en si bonne compagnie ça passe tout seul.
Pour remettre les pieds sur terre après notre soirée sur la lune, pour le fun d'être au Grand Ferrand tôt le matin puis à la Dent en début d'après-midi et puis aussi parce que des copains y vont
Après quelques heures de sommeil nous voici donc repartis, changement d'ambiance complet....
Montée tranquille et à la sortie du Pas on croise Pascal et Paul avec qui on fera la descente.
le 2eme sommet du jour...
Descente sans histoire dans une neige souple à souhait, sur ce point ça change de ce matin
Pendant que les parapentes s'en donnent à cœur joie...
Je repars dimanche pour aller chercher peu de couleur. Bon après un départ du col à 17h pour le début c'est un peu raté car je suis beaucoup trop tôt au sommet.
Du coup plutôt que d'attendre là-haut, une petite descente sous le câble où le ski est toujours agréable et hop je remonte par le canyon.
Au deuxième passage c'est déjà beaucoup mieux et je ne traine pas cette fois pour être pile poil au bon moment dans l'endroit où il faut.
Et y a pas à dire c'est toujours aussi beau....
Le moment magique...
Les derniers rayons, il est 18h57, et oui les jours s'allongent agréablement.
Ce midi, quand avec Cécile on calait nos derniers points de rendez-vous, ça nous paraissait un peu irréel de se dire que cette nuit on serait là-haut.
Et pourtant ça y est, il est un peu plus de minuit et nous y voici. Des regards hallucinés et un concentré de plaisir et de longue amitié pour nous 3.
Ce coup ci ça commence par une idée lancée la semaine dernière, qui fait son chemin petit à petit, pour qu’on se retrouve au cœur d’une nuit encore bien noire. Il est 20h30 et on s’apprête après 15 minutes de marche à rejoindre la neige pour attendre la lune.
Vers 21h elle est fidèle au rendez-vous, alors même après une journée de travail, la fatigue est oubliée et la montée se fait bon train.
C’est que l’objectif du jour est à la hauteur de notre excitation. Le Grand Ferrand par le Chourum Olympique de nuit et à la lune, sûr que ça a de quoi nous motiver. Si j'étais déjà passé par là il y a quelques années avec Manu et Etienne, pour Cécile et Cyril c’est une découverte qu’on va déguster en toute tranquillité. Quelques photos pour vous faire partager tout cela.
Cyril à l’entrée du premier chourum.
Vers le bas, la lueur de la lune disparait alors on allume les frontales.
Un peu de poudreuse
Un peu de glace
Des conditions de progression facile, on a juste à profiter de la magie de l’endroit.
On prend notre temps et pas mal de photos.
Avant de retrouver la lumière de la lune.
A la sortie, la neige qui prend le soleil en journée, se durcit un peu.
La gueule du monstre…
La vire est vite avalée pour retrouver le second chourum (l'olympique) et ses célèbres arches.
On quitte à nouveau la lumière de la lune.
Pour aller chatouiller le nez du monstre...
Le passage le plus raide, souvenir de beaux virages…
Un dernier regard.
Et on retrouve la lumière et les dernières pentes.
Vous connaissez la suite, à minuit pile on est au sommet. Bah elle était pas mal non cette Full Moon Party, bon certes la pleine lune c’était hier mais on ne va pas chipoter. Pour le reste, un peu de concentration pour le début de l’arête est, puis une neige qui nous secoue bien pour le reste de la descente, mais ça on le savait avant, et hop à 2h15 on est à la voiture, un peu heureux de notre petite virée. La suite déroule et à 4h30 on est de retour à Grenoble prêt pour une nouvelle journée, ça on ne sait plus bien ? Pour s’en assurer avec Cécile on ira rejoindre Hugues, Pascal et Paul à la Dent de Crolles. Parce que quand même, pour rester dans le ton de ce jour hors du temps, être au sommet du Grand Ferrand très tôt le matin puis au sommet de la Dent à 14h, ça valait bien un autre petit effort... Voilà merci les ami(e)s, encore un jour parfait là haut comme on en a passé tant ensemble.
Une toute simple aujourd'hui.
Départ vers 19h du col de porte avec Agnès, Clo et Frank, le jour se couche à peine.
Rapidement dame lune arrive
A main levée si l'ambiance est là, les photos sont floues...
Va donc pour quelques jolis flous....
Notre sommet du jour, au loin Grenoble rougeoie
Regard illuminé par l'ivresse de l'altitude... à moins que ce ne soit le genépi.
Allez il est temps d'y aller...
Et même quelques bon virages sur une neige bien lisse avant de retrouver la route... What else ? Hum, hum et si on remettait ça ?