Pour un levé de soleil parfait quoi de mieux que les Sultanes. Le recette est simple. Il faut partir tôt.

Regarder l'horizon s'éclairer.

Les falaises s'illuminer.

Puis enfin le soleil se lever.

Le couloir est là.

Bien vite remonté.

De jolies perspectives.

Et il y est temps d'y aller.

C'est juste décaillé

Et en fin de saison souvent beaucoup plus lissé.

Il est encore tôt alors on remonte.

Le couloir à nouveau puis la pente qui permet dans ce sens d'accéder aux Torcheurs du matin. 

Celui-ci est vraiment parfait. Moins pratiqué il est parfaitement lisse.

Un plaisir goulument dévoré. 

Au milieu de ces jolies falaises colorées.

Les pentes sous les couloirs, pour peu qu'on choisisse la bonne, sont encore pas mal enneigées. Et moyennant un seul déchaussage dans le premier virage on arrive au parking d'été et à la voiture laissée à quelques encablures de celui-ci. Pour sûr encore une parfaite matinée dans ces 2 petits couloirs de proximité souvent très bon en fin de saison quand on accède au parking d'été. 

En voilà une belle face, longue (presque 800m), complexe avec tous ses couloirs dont peu débouchent directement en bas. Son accès par l'arête nord depuis Super Collet fait de montées, descentes, ressauts rocheux est super joli en plus.   

C'est un grand plaisir d'y revenir aujourd'hui avec Hugues et Steph qui n'y avaient jamais glissé leur spatules. Chemin faisant les Grands Moulins on l'air pas mal aussi.  

Mais c'est là bas qu'on va. Une première descente sur le col de Claran

Et on remonte au Petit Charnier

Pour profiter des 200 m de sa face sud.

On remet à nouveau les peaux avec en arrière plan la face sud que l'on vient de descendre. 

On repasse à pied.

Pour le ressaut plus raide qui borde les Rochers du Grapillon.

Steph sur fond de Grands Moulins. Sur la fin on repeaute à nouveau et on trouve même encore un peu de poudreuse en orientation nord (hum, hum peut-être le haut de la face nord...)

13h45 on est tous au sommet. La face a l'air à point, il est temps d'y aller. 

Les pentes sommitales sont parfaites.

De belles zones bien lisses.

Décaillées à point.

On se fait plaisir....

N'est ce pas Hugues.

Après 400 m environ notre couloir se rétrécit avant de disparaitre dans des barres. Il est temps de traverser à droite pour retrouver le couloir Dory. Du fait de l'enneigement moindre c'est un peu moins simple que quand on avait fait ce parcours avec Cécile 

Mais ça passe. Le couloir lui même est aussi un peu plus étroit que la dernière fois.

Avec cette neige bien souple ce n'est pas vraiment un problème non plus. 

Quelques étroitures se contournent aisément par des contres pentes. Seule une en glace nous obligera à un court déchaussage (de toute façon avec le bertonche un peu glace c'est obligatoire me disent mes camarades du jeu). En dessous de celle-ci ça repart tranquillement jusqu'à la vire à gauche qui permet d'éviter les barres du bas.

Celle-ci aussi est un peu chiche en neige mais passe. 

Sous la face ça tient plus du ski nautique mais ça descend. On s'était dit à un moment qu'on pourrait remonter au Petit Charnier mais vue la chaleur on abandonne vite l'idée. Vers le bas moyennant quelques déchaussages on arrive pas loin du point 1087 sur la carte. Plus de neige à partir de là, il temps de mettre les baskets pour les 3km6 de piste (mesurée par Steph) qu'il nous reste pour rejoindre le pont du Veyton où on a laissé une voiture. 

Un dernier regard sur cette très belle face nous permet de repérer notre parcours. D'abord le couloir central (ici masqué) à droite de l'évident couloir parcouru avec Lio il y a quelques années, puis l'étroite et sinueuse partie basse du couloir Dory. Voilà assurément un sommet et une des faces majeures de Belledonne pour le ski de pente raide. 

Où ça ?

Ben ici pardi, pour nous ça s'imposait aujourd'hui.

Nath

Cécile

Quel plaisir d'être là-haut en cette fin d'aprem

Bientôt la lumière du soir.

Alors il est temps de descendre.

La neige n'est pas très lisse.

Et un peu trop molle.

Mais là n'est pas l'essentiel.

L'essentiel était dans la tranquillité et les couleurs.

Et de ce coté là comme d'habitude ici.

On a été servi.

Jusqu'aux derniers feux 

Et il y avait même un petit bonus, le plaisir de croiser Lio au départ avec un moment historique pour nous, il était fatigué le bougre et n'est même pas remonté avec nous pour un deuxième Dent... pff y a vraiment plus de jeunesse.