Même si le ski aurait encore été tentant, ce sera escalade aujourd'hui...

Départ à la cool vers 11h du plateau de l'Arselle, oui oui y a encore de la neige sur les montagnes... 

Pas mal de cordées sont déjà engagées dans les voies de la Tour de l'Homme, ici une de 3 à R2 de Fumées d’Automne. Il y en a aussi dans Coulées de Bronze, Péchiney Direct et Coucou Rioupéroux. Pour nous l'idée était de faire une voie pas trop dure car pour moi c'est la première depuis 6 mois et demi...  Vue l'occupation des lieux on choisit No Raffaran. Un bon choix, du joli rocher, des prises crochetantes et une difficulté particulièrement homogène dans le 5+/6a. On l'avait déjà faite il y a longtemps mais à part L4 et L5 je ne me rappelai d'aucun passage. 

En plus l'ambiance y est particulièrement conviviale puisqu’on côtoiera tout le long les 2 cordées engagées dans Péchiney Direct. L'occasion de quelques discussions décontractées et de photos de profil plutôt sympas. Ici en plongée sur L2 de Péchiney direct

Là-bas à R1 de Coucou Rioupéroux.

Encore en plongée dans Péchiney Direct.

Tiens Antoine à R4 de No Raffaran. A noter que sur toutes les cordées que l'on a vu on était la seule uniquement masculine (hum, hum le comble pour un bertonche...).

Toujours sur le fil de Péchiney Direct.

Julie et Gaëlle à R4 de Péchiney Direct (ben oui au bout d'un moment on fait connaissance forcément)

Gaëlle en action.

Température idéale, gaz presque ébouriffant et relais souriant, what else ?

Toujours de jolies photos de profil par exemple.

Une de face quand même de maitre A dans les dernières longueurs fort longues et encore fort raides de No Raffaran

Une dernière de profil

Et hop nous voici au sommet pas peu fière de cette escalade rondement menée. Pour conclure une petite réflexion personnelles sur le sujet, s'il semble que d'années en années je régresse moins au fil de l’interruption annuelle, là à part dans la fin de L5, la plus soutenue, je n'étais pas trop à la rue, le problème c'est surtout je ne progresse pas des masses non plus pendant les mois de pratique estivale. De là à aller s'entrainer en salle, même si je bosse à 10m d'EV3, non peut-être pas quand même . 

Enfin petit non justement, car comme il doit faire frais aujourd'hui avec Lois on se dit que ce serait l'occasion d'allonger un peu la balade.

Bon mais c'est quand même pas pour ça qu'on va partir trop tôt non... Du coup il est déjà plus de 7h30 quand on décolle bon dernier de Rieux Claret au milieu du vert et des petites fleurs.

Comme dimanche on chausse rapidement et chemin faisant... Non par encore eux quand même ? C'est vrai que si ce n'est pas le but premier aujourd'hui, si des fois au retour...

Pour le moment c'est vers le Rocher Blanc qu'on va. La montagne est bien jolie toute repeinte en blanc et si moi j'y croyais moins que Lois, ben y a même pas mal de neige fraîche.

Sur le haut on finit même pas rattraper tous les traceurs du matin, et c'est donc à notre tour. Et pour une fin mai c'est pas toujours sans effort car il y a environ 20 cm de neige roulée, parfois même plus dans quelques petites accumulations. Hum hum ça promet des descentes sympas en tout cas.

A quelques mètres du sommet, un des coups d’œil classique du lieu

Elle commence par le couloir SW du Rocher Blanc en excellentes conditions

Parfois avec une attaque ouest puis un bas plus sud son abord est délicat, rien de tout ça aujourd'hui où la poudreuse du jour met tout le monde d'accord. 

On poursuit donc agréablement en dessous avant de bifurquer à gauche pour rejoindre le Toit

L'occasion de se retourner sur notre première descente, même si on sentait une peu le fond dur c'était bien bon

Montée au Toit, sur la fin on passe à pied car cette neige roulée sur fond dur elle est parfois un peu zippante en peaux quand c'est un peu raide.  

Sur fond de Pyramide l'arête sommitale est magnifique. En plus on ne vient pas souvent dans ce secteur à l'accès pas toujours simple.

La descente est dans le crédo du jour....

L'étroiture du haut passe parfaitement

On trouve facilement celle du bas et nous voici au niveau du Lac du Cos, un des fameux Sept Laux.

De là y a plus qu'à remonter au Col de l'Agnelin. Largement la remontée la plus pénible, particulièrement les 100 derniers mètres avec un bottage de malade...

Mais bon une fois au col tout cela est vite oublié et bah aller, c'est tout à coté, alors on va bien s'en mettre une quatrième pour repasser par le Pilliozan non ?

Yes !!! et cette fois normalement c'est la dernière.... 

Vous imaginez la suite, il est 14h le couloir NE (le même que dimanche dernier mais au soleil cette fois) nous tend les bras.

Bon si il est super rempli cette années et qu'en neige bien souple comme encore ce jour, il se descend relativement facilement, je l'ai quand même connu en bien meilleur état de surface (c'était mon cinquième passage là...). Ça c'est un petit clin d’œil à Thib qui viendra surement le faire dans d'encore bien meilleures conditions. 

Voilà un dernier virage Pilliozanesque pour conclure ce super tour où pour un peu plus de 2000 de déniv, on n'a plus croisé personne après le Rocher Blanc, on a vu du pays et on a descendu quelques belles pentes en excellentes conditions, le tout était surement à saisir aujourd’hui avant le réchauffement annoncé. D'autres infos et photos ici.

Tout était réunis pour une petit après taf/apéro là-haut aujourd'hui alors on ne s'en prive pas. 

Départ à 18h40 de la voiture avec Cécile et... Cécile, les journées sont longues alors on a le temps.

Monté bien sèche pour le moment. Nath est partie avec un peu d'avance, c'est qu'elle est déjà sortie ce matin.

Jolie perspective.

Sous la calotte on trouve la neige et si sur le bas elle a fondu ici avec les dernières chutes il y en a plus que la semaine dernière.

Du coup à part en de rares endroits on se mouille un peu les pieds. Au sommet on retrouve Nath qui est finalement montée avec Jul, Toff, Steph et Steph.

Mais bon comme le Grand Colon baskets c'est qu'en même essentiellement une histoire de filles, les mecs descendent et on reste entre nous...

Y a bien un parapentiste qui s'est posé sur la calotte sans le vouloir mais on ne lui en veut pas, comme ça c'est l'occasion d'une photo à quatre. Bon comme le thermique s'est maintenant arrêté on espère qu'il a pu redécoller...

Après avoir bien trainé la-haut, c'est qu'avec la bière y avait aussi à grignoter, vers 21h on y va. 

Sur la calotte la neige est super.

Dans le couloir c'est un peu moins bon, c'est tout mou et il y a quelques boules. Dans le bas ça s'arrange.

Et la fin est plutôt classique. Voilà pour un après taf  fin mai on ne va pas de plaindre. De toutes façons un Grand Colon baskets c'est beaucoup plus qu'une descente. C'est le plaisir de quitter Grenoble vers 18h  pour changer de monde, aller humer la tranquillité de la lumière du soir, déguster une bière avec les copains... euh enfin non surtout avec les copines.