16 novembre 2018
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17:30
Ben oui après le petit rafraichissement et la neige on a droit de nouveau à une splendide et douce semaine, difficile de résister du coup au plaisir d’aller en montagne lézarder sur le rocher…
Direction la Bérarde parce que les Ecrins c’est beau… Bon niveau timing malgré une compilation de mes anciennes visites à cette période, je ne fais pas très fort et à 10h après avoir constaté penaud que notre premier objectif allait être encore pour un moment à l’ombre, on file vers la Maye où le soleil nous cueille dès la voiture.
2 longueurs pour s’échauffer et hop on passe en mode une seule couche.
Dominique se fait plaisir dans ce 6a bien raide
Sommets enneigés, débardeur, granite chaud et ensoleillé… what else pour une mi-novembre, de la neige ? Ouais mais bon, moi j’aime bien étirer au max la saison d’escalade, c’est si tranquille et tellement beau ici à l’automne.
Plus haut quelques pas de deux…
Un peu d’ombre et lumière aussi car on est un peu à la bourre pour ce secteur de la Maye finalement.
Mais le rocher est encore chaud alors on se délecte de ces longueurs en 6a où il faut quand même grimper entre les points.
L’avant dernière qui vaudra à Domi une belle zipette…
Un passage presque en mode hiver.
Encore quelques bon poussages de pieds.
Puis le soleil magnanime nous refait coucou derrière la Grande Aiguille de la Bérarde.
Et 10 lg plus tard on a tout loisir de se laisser imprégner par ce magnifique paysage, on était aussi là pour ça.
Le glacier Carré, même si n’est probablement qu’une illusion, retrouve lentement une meilleure allure.
Aujourd’hui il n’y avait qu’une autre cordée sur la Maye mais aussi quelques habitants plus permanents.
Et voilà il ne nous reste plus qu’à nous laisser glisser tranquillement vers la Bérarde où le soleil et la lune nous font un dernier clin d’œil… Ouah quelle belle journée.
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Escalade
25 octobre 2018
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23:02
Pour profiter jusqu’au bout de cette météo avant la neige annoncée ce week-end et parce que quand même, avec tout ce que j’ai grimpé cette année je n’y étais pas encore allé…
Nous voici perdu au milieu des myrtilliers en feu… vous ne voyez pas où on est ?
Mais si regardez, sous cet angle c’est carrément évident. Roz était venue ici il y a longtemps pour une expérience des plus mitigée…. Ce coup ci, après lui avoir raconté quelques voies je la laisse choisir.
Un excellent choix pour garder le sourire.
L’équipement est abondant et les longueurs sont superbes
Pour conjurer la réputation de l’endroit et malgré mes douces moqueries Roz a quand même pris quelques friends.
Mais non elle ne les utilisera pas et s’il y a bien quelques pas obligatoires d’un bon 5c, brillamment elle les passera.
L5 soutenue et fort longue
Puis une seconde et dans tous les cas une des plus belles longueurs de Séloge assurément. Voilà Roz peut tirer la langue à tous ses vieux souvenirs et je crois que j’ai réussi ma mission, avec ou sans l’aide de Sainte Rita (allez savoir en fait), convaincre Roz que grimper à Séloge n’est pas une cause désespérée…
Après ça, comme toujours ici, de l’Aiguille des Glaciers aux Grandes Jorasses en passant par le Mont Blanc et l’arête de Peuterey, le retour est paisible et panoramique
Une petite pause pique-nique à l’abri du thermique
Et un dernier regard pour conclure. Pff dire que ce week-end il va neiger, après encore une belle journée de grimpe en tee-shirt ça parait vraiment incroyable.
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Escalade
18 octobre 2018
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16:40
Avec un tel décor on devrait surement passer une bonne journée… C’est que depuis un moment pour profiter de cet été indien interminable Cyril avait envie de faire un tour dans les Cerces.
Nous y voilà donc direction la Tour Termier. L’approche en traversée depuis la route du col du Galibier est rapide et le profil du bazar plutôt aérien.
Un peu avant midi on attaque en tee-shirt, bon rapidement on remettra une petite polaire car si il n’y a pas de vent, le thermique à cette altitude c’est quand même rapidement rafraichissant.
Le rocher cercien, c’est raide mais qu’est-ce que c’est beau. De profil
Ou bien encore de face. Ici Cyril dans le passage en 6b de L4 de Boucs en Stocks
Vers le haut on repasse dans Ponant Neuf pour une L8 superbe en 6a+
Avant une fin enfin un peu plus cool. Ouf c’est qu’ici rien n’est discount, les longueurs font toutes dans les 40 m ou plus et la difficulté est souvent dans le 6a ou un peu plus et puis ça se termine assez haut tout ça finalement.
Sommet, mais c'est qu'on a dépassé les 3000, les Ecrins sont tous poudrés
Le Grand Pic du Galibier est tout proche
Et sur fond de Pointe des Cerces et de Pic de la Moulinière on touche notre première neige récente de l’année (bon on a bien fait de pas prendre les skis c’est tout crouté).
Descente contemplative dans le jour qui décline doucement.
Sous la face au retour. Si Cyril y avait déjà fait de nombreuses voies, moi je n’y étais jamais allé. Merci mon ami pour cette super grimpe (on a grimpé les 3 premières lg de Ponant Neuf puis 2 lg de Boucs en Stocks pour terminer à nouveau par Ponant Neuf), c’était vraiment pour moi l’occasion d’y venir cette année vue ma pratique un peu moins dissolue que d’habitude de ce sport un poil exigeant.
L’embrasement final particulièrement mis en valeur pas ce rocher si coloré.
Et comme le timing est parfait, perdu dans ce désert minéral, on profite du soleil jusqu’à quelque minutes de la voiture.
Quoi d’autre ? Un petit coucou coloré à Meije, Pavé, Gaspard par exemple pour clore cette parfaite journée de grimpe automnale.
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Escalade
17 octobre 2018
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19:56
Une rivière et une approche qu’on commence à bien connaitre (enfin bon pour Antoine c’était une première).
Un départ avant le soleil mais il ne fait vraiment pas froid en ce moment alors.
Puis il arrive délicatement.
L’escalade est superbe et elle tire un peu sur les bras...
Avec une prime à L3, du travail d'orfevre, des mouvements et "3 prises naturelles remarquables" comme dit Jean Mi
C’est raide alors y a un peu de gaz.
De jolis angles et quelques constructions improbables mais "même pas peur"
Et une fin tout là-haut et tout en couleurs. La voie comme le dit le titre de l’article s’appelle Le Ponsonnas des Lilas, on a adoré, très homogène dans le 5c/6a avec un petit passage un peu plus dur en fin de L2 et une dernière longueur plus cool. La plus belle que j'ai fait à la paroi des Epalus jusque là.
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Escalade
13 octobre 2018
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13:26
J’avais fait cette traversée avec Agnès il y a fort longtemps par une belle journée de novembre au-dessus d’une mer de nuages. On avait accédé aux arêtes par le Z et on était redescendu par le couloir de Clémencière, j’en gardais le souvenir d’un truc assez alpin finalement à 2 pas de Grenoble. Aussi quand Cécile me dit qu’elle a envie de faire ça depuis très longtemps et bien feu on y va…
Cette fois c’est en partant de Narbonne et en mode fast/light qu’on s'y attaque. Enfin au début ce n’est pas très fast car on peine un peu, en voiture, à traverser Grenoble et à trouver l’accès au départ. Bon une fois qu’on y est par contre ça roule… Un petit passage sous Narbonne plage pour les grimpeurs.
Et sans même y penser on fait connaissance avec Lucky Luc (depuis le temps que je le voyais sur les photos partagées par Yvon).
Le profil de la suite s’affine doucement.
On double quelques groupes.
On profite de ce coup d’œil unique sur l’agglo.
On met un peu les mains par endroit mais à peine.
Jusqu’au premier passage vraiment rocheux au-dessus du couloir en Z.
Ensuite ça alterne entre franc chemin
Et petit passage d’escalade facile ici
Avant le pique-nique 5 étoiles sur les terrasses sommitales.
Après cette petite pause c’est reparti et Cécile joue les funambules en direction du sommet nord et du couloir de Clémencière.
Une fois celui-ci atteint après une petite variante versant est qui nous fait découvrir une arche, on rejoint à nouveau l’arête pour filer jusqu’au belvédère de Quaix. Super joli et un poil vertigineux…
Bon après celui-ci on comprend effectivement pourquoi le couloir de Quaix n’est pas très fréquenté… c’est parfois un poil technique et surtout humide et très glissant, enfin seul et avec le pied montagnard ça le fait bien.
Une fois en bas même si on peste contre le sentier qui, encore bien glissant, ne cesse de nous emmener encore plus au nord alors que nous c'est vers le sud qu'on veut aller … On fait contre mauvaise fortune bon cœur et on le suit jusqu’au bout où il finit bien effectivement par revenir vers le sud pour nous ramener sur une piste.
Un peu de footing sur celle-ci avant une fin complétement renversante au milieu les champs…Et Voilà merci Cécile c’était vraiment une fort jolie boucle pour profiter cette parfaite journée d’automne.
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