22 septembre 2018
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21:50
Au départ on avait prévu Ponsonnas aujourd’hui et puis finalement l’humidité du matin, les nuages… bref direction le soleil à coup sûr.
Et on n’a pas regretté, un départ au ras de la brume et puis très vite le grand soleil.
Ici Dominique prend quelques points de repos naturels avant d’enchainer avec classe et élégance ce joli 6b.
De quoi avoir le sourire.
Un petite laine en haut pour se protéger des thermiques
Et sous cet angle ou sous tous les autres, on a adoré cette petite session grimpe à la paroi de Belliou, 6 longueurs (6a, 6a, 5c, 6a, 6a+ et 6b) en mixant plusieurs voies, du pur plaisir sans stress et la falaise pour nous tout seul.
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Escalade
15 septembre 2018
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17:23
Une balade avec l’ami Jacques ça commence souvent par une halte dans une boulangerie puis un petit café au bar. Aujourd’hui c’est pour nous l’occasion de visiter La Chambre, bourgade mauriennaise qu’on a souvent traversée mois où on ne s’était jamais arrêté.
Après tout ça il est un peu plus de 9h30 quand on attaque la "longue" marche d’approche qui doit nous emmener au pied de la face sud du Grand Pic de la Lauzière.
J’ai mis longue entre guillemets car effectivement sur le topo Vanoise il est mis entre 2h30 et 3h !!! Alors si c’est vrai qu’il y a un peu de distance et de dénivelé (le col est maintenant tout là-bas au fond), ça nous parait quand même franchement exagéré.
Enfin, quoi qu’il en soit, marcher dans un si beau cadre, on adore ça.
Plus haut la neige fait son apparition, ça sera très pratique à la descente et plus on approche de la paroi plus l’éboulis devient "vivant". Les derniers mètres sont même un peu pénibles mais hop, après 1h20 de marche plutôt sympa on y est.
Place à l’escalade donc, L1 avec son premier point un peu haut est vite avalée.
L2 presente un petit pas fin au début.
L3, l’occasion d’un joli coup d’œil sur le relais et avec un petit pas raide au départ.
L4 longue et qui déroule sur un rocher magnifique.
L5, on profite de l’ambiance
L6, son rocher coloré et sa belle fissure.
Et nous voilà au sommet de la partie grimpante. Le Grand Pic est tout proche alors ce serait dommage de ne pas y aller. Pour ça on pose les chaussons et on laisse la corde qui nous embêterait plus qu'autre chose dans ce type de terrain (enfin ça ce n'est que notre avis...) .
La progression est facile certes, mais il faut être vigilant car l’arête est particulièrement ruinée…Enfin bon être sur un fil et dans un tel cadre c'est magique avec les nuages côté nord et une petite brise qui nous rafraîchit.
Au sommet le versant nord consent à se montrer. Vu d’ici la descente sur le glacier de Celliers ne fait pas vraiment envie. Un énorme éboulement occupe sa rive droite et des chutes de pierre s’y produisent encore…
Nous en attendant on profite de l’endroit, seul au monde au sommet du culmen de la Lauzière que demander de mieux…
Son versant patagonien est à nos pieds. Plonger de ce coté l’hiver, loin de la foule c’est toujours un plaisir et un privilège, regardez ici ou bien encore là par exemple.
Un peu de désescalade méticuleuse.
Et hop nous voici de retour aux rappels. On en fera 5 sans faire tomber de cailloux. Après ceux-ci encore un peu de marche pour conclure cette une belle balade qui avait tout ce qu’on aime, une bonne approche dans un vallon sauvage, une voie qui déroule tranquillement sur du joli rocher (ah oui au fait elle s’appelle Rave Party) et l’arrivée sur un beau sommet juste pour nous, perdu au milieu des nuages…
Sûr qu’on l’aura mérité notre bière/tarte chantilly une fois de retour au col de la Madeleine.
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8 septembre 2018
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15:50
Une ambiance comme ça c'est toujours la promesse d'un belle matinée...
La marche d'approche est tonique et fraîche, on passe aux lacs et nous voici en vue du beau profil de l'objectif du jour, la voie Max au Grand Eulier.
Le début de la première longueur et son petit pas d'attaque un peu malin sont encore à l'ombre mais ça s'ensoleille rapidement.
On est enfin réchauffé alors Élodie se lance dans L2
De jolies perspectives...
Et c'est bien volontiers que je laisse Elo s'essayer à son premier 6a en tête en grande voie. Même si elle n'a pas ses vrais chaussons ça passe tranquille...
Pour sûr de quoi frimer un peu...
La deuxième partie est encore à l'ombre. Elo continue en tête alors moi je garde mes chaussures d'approches. Ben dans cette difficulté (5b) ça grimpe super bien ces trucs.
Un dernier joli jeu d'ombre et de lumière et hop on y est.
La petite pause habituelle pour profiter de la vue sur les lacs.
Puis le retour pas déplaisant. Voila ça faisait un petit moment que je n'avais pas fait Max, c'est toujours un plaisir de venir partager cette belle petit voie.
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2 septembre 2018
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18:05
Encore un peu d’Oisans ce dimanche c’est si beau. Direction la Bérarde et la Tête de la Maye cette fois. 5 degrés au départ mais on sait qu’au soleil ça va se réchauffer. Une petite demi-heure de marche et c’est en tee-shirt qu’on attaque.
L1 avec son petit pas d’adhérence pas facile pour aller attraper une fissure plus confortable.
L2 assez raide pour l’endroit
Une petite vire et vue sur L3, la plus belle et la plus soutenue, avec un équipement certes rénové par Jean Michel, mais pas tout à fait rapproché.
Anne tout sourire à la sortie de cette bien belle longueur.
Plus haut je discute un peu avec nos voisins du cadre magnifique dans lequel on évolue. Ils grimpent dans La Marre Maye et sont là juste sur le fil d’un passage plutôt gazeux pour le lieu. J’avais fait cette voie avec Hélène il y a quelques années, un très bon souvenir.
La dernière fois que j’étais venu ici après L5 on avait continué par Sortie Défroquée. Ce coup-ci plus de 30 ans après (pour moi) on revisite la sortie originale de l’Abbé Hard, ma première voie à la Maye et l’une des premières ouverte ici. S’il y a quelques vires, il y a aussi quelques jolies longueurs, L7 par exemple.
Le temps tourne, les longueurs s’enchainent et on prend de la hauteur.
Il faut encore un peu s’employer dans L10 avec un passage tout lisse puis une fissure/dièdre un peu surplombante et toute ronde… Sur toutes les longueurs originales tous les relais ne sont pas aux normes actuelles et l’équipement est d’époque donc tout cela est à manier avec quelques précautions…
L12, la dernière, 700 m au-dessus de la Bérarde après 5h de grimpe Anne a mal au pied... c'est bizarre quand même parce là moi plus du tout.
Une brève marche en basket et nous voici au sommet pour la photo rituelle. Ça s’est un peu couvert et il y a un peu de vent mais c’est bien beau
Une spéciale dédicace à Cécile et Juliette grâce à qui je peux déguster ce délicieux petit riz au lait maison
Un petit coup d’œil à dame Meije qui fait sa timide aujourd’hui.
Un autre coup d’œil un brin désabusé sur la Mayer Dibonna… on se demande bien vu son état en fin d’été si il sera vraiment skiable à nouveau un jour. Enfin bon en attendant on a passé une bien belle journée là-haut, une voie qui sort au sommet de la Maye c'est toujours un réel plaisir et bravo à Anne qui a explosé, avec sourire et bonne humeur, son record de longueurs et de temps de grimpe.
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29 août 2018
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17:51
Je n’aurais pas forcément pensé aller faire cette via mais il se trouve qu’après notre ascension avec Antoine de Ghost Writter j’ai oublié mon casque au refuge des Clots. L’occasion était trop belle donc de retourner là-haut et de préférence en s’amusant un peu…
Du coup je me dis qu’un after taf, à condition d’accepter une descente de nuit, ça doit passer. Cécile est aussi séduite par l’idée nous voici donc à pied d’œuvre.
Il est 18h30 la lumière est fort belle et le cheminement en rive gauche de la cascade parait prometteur
Le bas est encore ensoleillé et l’attaque est bien raide.
On passe rapidement à l’ombre, la cascade omniprésente nous rafraîchit parfois agréablement.
On s’en approche doucement, Cécile est tout sourire devant le raide dièdre qui nous attend…
Les passages sont plutôt sympas et quelle plaisir de profiter d’un tel cadre.
Le vide se creuse par ici
Le dernier pas, ça mérite bien un selfie au milieu des montagnes.
Ben oui d’ici on en voit des célèbres…
Une bonne pause au refuge pour une bière, pour le plaisir de discuter avec les gardiens et de profiter du paysage. Et puis bon comme on n’a pas trainé, sans ça on ne serait même pas descendu de nuit si ça trouve…
Aller il est temps d’y aller, normalement cette fois on a rien oublié. Le départ de la descente est un peu technique. Le jour décline doucement et le ciel s'illumine.
Sur le bas la nuit noire arrive, ça devient plus roulant alors on finit au petit trop… 9h30 à la voiture… Ouah on vit vraiment dans une belle région.
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