Le blog de la famille «Bertonche», de nombreuses façons d'aller passer un moment en montagne, quelques balades plus exotiques et aussi quelques concerts/ciné/livres ou autres "n'importe quoi"....(et
toujours beaucoup trop de montagne selon certaines…)
Même s’il a reneigé hier et que le beau temps est annoncé aujourd’hui, comme on est joueur avec Lio on préfère aller grimper à Presle…
Bon
une fois sur place ce n’est pas tout à fait gagné, il ne fait que quelques degrés et tout est dans le brouillard… On se dit bien que vu qu’on a eu grand ciel bleu en venant ça va se découvrir,
mais bon en attendant, le moral n’est pas super élevé et on ne se presse guère pendant l’approche pour attendre l’éclaircie. En haut de la falaise s’il y a bien quelques coins de ciel bleu, ce
n’est pas encore ça, du coup c’est dans une grande ambiance et au milieu des volutes qu’on plonge dans les rappels de Torquemada. 4 rappels efficaces et gazeux avec même une arrivée dans la neige
accumulée en pied de falaise.
Voila on y est, même si L1, du 6a
mouillé et froid ne fait pas encore tout à fait rêver, il faut bien remonter maintenant. Il est midi on a du temps, mais c’est que c’est haut et raide tout ça.
Plus haut ça s’arrange un peu, le
rocher est sec, le soleil commence à pointer, dans ces conditions le 6a de L2 nous parait tout de suite plus sympathique.
L3 et sa jolie traversée, coté ciel ça
va de mieux en mieux alors tout baigne.
Après un pas de bloc très teigneux Lio
s’attaque plus sereinement au 6b de L4. Du bien joli rocher et des surplombs partout,mais par où ça passe ?
Encore un peu de traversée, une super
L5 et voila le bel arbre mort de R6 sur fond de Grand Veymond enneigé (tiens mais c’est vrai qu’aujourd’hui on aurait pu aussi skier…).
Le 6c de L6 qui s’énerve
vraiment… dans le début de celle-ci je ne toucherai que très peu le rocher, mais même comme ça, pas évident de s’économiser…
Après ces 6 belles longueurs la suite
est plus banale et moins soutenue avec néanmoins à chaque fois un pas bloc assez teigneux en début de longueur. Vers 16h30 on est de retour sur le plateau, pile pour les lumières du
soir.
Petite pause pique-nique en regardant
le soleil se coucher.
Et le retour à la voiture est rapide et
coloré.Finalement malgré un début bien humide on ne regrette pas notre journée, la grimpe d’automne dans cette ambiance c’est toujours magique. Ah oui au fait la voie s'appelait Thurifère
solitaire, pour d'autres infos et photos (du bertonche vu du dessus par exemple) c'est ici
Avant l’arrivée provisoire de l’hiver ce week-end, on voulait à tout prix profiter de ce bel été indien. Une voie d’après-midi pas trop dure et qu’on n’aurait pas déjà faite… Après un moment de réflexion, aller, va pour le Festin de Babette au Mont Peney. Ça tombe bien en plus puisque Jean Claude n’a jamais mis ses chaussons sur cette classique falaise chambérienne.
Je comptais lui faire une petite présentation du truc de la route en montant, mais pas de chance, la mer de nuages est encore là… Pas
grave car après une dizaine de minutes de marche on émerge.
Vers 14h soit 1h30 à peine après notre départ de Grenoble Pont de Catane on est à l'attaque. Le temps de renseigner un sympathique couple
étudiants qui cherche "Douceur de Vivre" et on y va. Le début de L1, raide, au rocher gras et sale ne nous enthousiasme guère…
Après, heureusement ça s’arrange et Jean Claude croque avec gourmandise la longueur en 6a qui pourtant sur le papier présente quelques
exigences supérieures à L1.
Ensuite quelques vires paisibles sont l’occasion de jolis coups
d’œil.
Avant de terminer par 3 longueurs bien plaisantes, rocher plus sympa
qu’en bas, difficultés très centrées sur le cinq nous permettent un fin bien cool.
Voila pour un festin plutôt digeste et paisible comme le doux retour
dans les feuilles mortes
Et dans la lumière du soir.
Il ferait même presque frais quand on
arrive à la voiture, un luxe aujourd’hui où dans la face on était presque comme en plein été.
Ciel !!! Mais c’est que l’escalade parfois ça peu être raide et exigeant. A nos âges en général on évite ce genre de terrain un peu couenneux…
Mais bon, puisque ne croyant pas assez à la météo, on ne s’est pas donné la peine d’aller sur de vrais montagnes, autant en profiter pour se faire un peu
mal aux bras.
Ce n’est pas notre terrain de jeu habituel* mais on s’est quand même fait plaisir dans ces 6 petites longueurs parfois retorses ou un poil patinées. Enfin bon c’est quand même la misère
de ne pas être allé voir toutes ces belles couleurs d'automne d'un peu plus haut… demain ?
* les vrais grimpeurs auront tous reconnu ce site phare du bassin grenoblois.