19 juin 2014
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Encore un peu d’escalade décidément en 2 semaines j’aurais plus grimpé que pendant toute la saison dernière (blessure à l’épaule oblige).
Aujourd’hui c’est au pays du calcaire en folie qu’on va, je veux parler de la Haute Savoie et du Sapey en l’occurrence. 1h de marche un peu raide et on y est.
La voie choisie est Docteur Banjo, une attaque plutôt relax et un petit surplomb dans L1, Une courte traversée descente dans L2 et hop les choses sérieuses commencent.
2 superbes et soutenues longueurs de 6a. De la dalle assez raide beaucoup sur les pieds mais où les bras ne sont pas inutiles
L4 toujours pas très facile pour moi qui débute comme chaque année dans ce niveau.
Une L5 courte et de transition et une longue L6 magnifique aussi et plus dans mon niveau (5c).
Mister A l’air encore fringuant malgré un âge bientôt canonique.
Plus haut on termine par les 2 dernières longueurs de Sapeyrlipopette, du 4+ décontracté au rocher magnifiquement sculpté. C’est qu’ici on est au pays de la cannelure. Pour le retour on choisit la «grande randonnée » en passant par le col de la Buffaz. On pensait y trouver un chemin moins raide, mais non finalement même si sous le col c’est un piste, celle-ci est fort raide. Heureusement vers le bas on trouve un banc pour déguster notre Balisto et reposer nos jambes déjà bien fatiguées. Voila et pour le titre "Calcaire en folie" tome 1 et 2 ce sont les 2 topos Piola qui décrivent toutes ces belles petites falaises de Haute Savoie.
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17 juin 2014
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23:55
Encore une voie faite il y a de nombreuses années et encore avec Loisyann qui ne se lasse pas de découvrir des voies abordables au cadre sympathique pour le plaisir de ses futurs clients.
Marche d’approche courte et aisée, décors au top…
On cherche un peu l’attaque, l’occasion d’aller voir la cascade d’un peu plus près. On l’a trouve bien plus à droite et hop c’est parti.
L2 le crux de la voie pour un grimpeur de 5+/6a à qui d’adresses celle-ci. En effet, cette longueur comporte quelques pas de 5+ à l’équipement qui pourra surprendre le grimpeur assoupi et habitué à du Cambon époque récente. Comme en plus la fin est souvent humide…
Mais il ne faut pas se laisser décourager, la longueur suivante est une traversée entre 2 surplombs parfois aérienne mais facile.
On rejoint ensuite les dalles bordant la cascade où s’il y a parfois quelques zones herbeuses, il y a quand même en majorité de très beaux passages d’escalade de difficulté certes modérée (du 5 avec quelques brefs passages en 5+) mais à l’équipement toujours un poil lointain selon les critères actuels (8 ou 9 points pour 45 mètres en général c’est pas tant que cela).
En tous cas comme les via ferattiste de la rive droite on côtoie en permanence la superbe cascade de la Pisse qui nous gratifie parfois et selon le vent de quelques embruns bienveillants ou pas (tout dépend de la température ambiante). Rien que pour ça, ça vaut le déplacement.
Les 2 dernières longueurs de raidissent un peu en même temps que la météo se tend. C’est en effet sous les roulements de tambours du tonnerre qu’on on les avale au pas de course. Dans le passage coté 6a+, Lois est allé tellement vite que du relais j’avais l’impression qu’il grimpait dans du 4…. Une fois sur place si c’est effectivement un peu plus dure que ça, là l’équipement est serré et doit permettre à un grimpeur modeste de s’en sortir sans trop de problèmes.
La dernière en 5+, avec quand même un petit pas assez retord qu’on ne peu pas vraiment éviter, et hop on est sur le plateau et même bien avant l’orage finalement puisqu’on aura le temps encore de prendre notre bière sur la terrasse du refuge des Clôts. Bon après ça il faudra bien se réfugier à l’intérieur pour laisser passer une très longue et belle averse de grêle qui blanchira tous les alentours. Mais ce n’est pas grave ce sera l’occasion de discussions sympas avec Faby la dynamique gardienne de ce bien joli lieu. Et même si le retour sous une petite pluie nous trempera bien un peu, on reviendra enchanter de cette charmante balade verticale.
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17 juin 2014
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23:11
Les 2 dernières longueurs seront un peu speed sous les roulements de tambour du tonnerre
Et puis non finalement l'averse ne viendra qu'une fois qu'on sera bien à l'abri devant une bière. Cool et tout le temps de deviser avec la sympatique gardienne du refuge des Clôts en attendant que le déluge passe.
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14 juin 2014
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13:09
Ce week-end est réservé à Aluna alors pas de sport, quoique… puisque Loisyann propose une petite promenade à peine matinale.
Approche rapide et rigolote.
Rocher plutôt joli, L1 en 5b alors Lois attaque en baskets
Ça se corse ensuite un degré de plus (6b) alors là c’est en chaussons.
Puis dans une superbe ambiance ça redevient bien cool (4c) alors je passe même en tête.
Et voilà si pour l’escalade c’est quasi déjà finit, il nous reste maintenant une jolie traversée d’arête. Quelques pas d’escalade entrecoupés de 2 courts rappels, le tout dans un cadre délicieusement aérien.
Et avec un vue sans cesse renouvelée sur le bassin Grenoblois. Cool cette voie Petit Didier au 3 Pucelles. Je l’avais déjà parcourue il y a longtemps avec Lionel (Tassan et pas Terray je ne suis quand même pas si vieux…) je ne rappelais pas que, même si effectivement la grimpe est très courte, pour une petite demi-journée, l’ambiance vaut vraiment le détour.
Les 3 Pucelles de fières montagnes grenobloises au rocher quasi verdonesque.Nous aurons d’ailleurs tout loisir de l'admirer du parking et même plus longuement que prévu pour une "sombre" histoire de voiture qui n’en a fait qu’à sa tête... Merci Lois pour la balade, Cécile, Léandre, Jérôme pour la compagnie et Agnès pour le dépannage express.
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8 juin 2014
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19:20
Même si il était encore possible de skier sans portage et de faire de beaux sommets (si si des copains l’ont fait), vu la chaleur ambiante, ce week-end marque le passage en mode été. Ca commence par un ciné terrasse pour profiter de la douceur de la nuit grenobloise, puis se poursuit par le retour dans un environnement que je trouve toujours très joli de loin mais qui n’est décidément pas très amiable avec le prétendant négligeant. Bon ceci dit comme en matière de grimpeur non assidu j’en connais un rayon, j’essaye toujours, pour que ça ne soit pas trop douloureux, de bien choisir mon angle d’attaque.
Aujourd’hui comme souvent Antoine est de la partie, ça commence une fois extirper de la jungle, par quelques mètres un peu piquants, les plus raide de la voie, où l’ouvreur à même taillé quelques prises pour rester dans la difficulté du jour (5/5+).
On a attaqué tôt (vers 8h30) pour profiter de l’ombre et de la relative fraicheur du matin et c’est plutôt réussi.
Oh la tête, c’est pourtant pas si sérieux que ça l’escalade non ?
Une voie plutôt en 5/5+ donc mais quelques tous petits pas de 6 disposés de ci de là pour réveiller le grimpeur assoupi (6b ici brillamment négocié par Monsieur A).
Une où 2 vires pour compter fleurette… Un coquelicot, une marguerite, un bouton d’or… euh non décidément je sèche.
Et hop nous voila au sommet après une dizaine de longueurs où si le cadre n’est pas réellement majeur au départ, l’escalade est quand même assez jolie et la vue pas si moche sur les célèbres lacets de Montvernier par exemple, que l’on va emprunter à la descente.
La falaise du jour beaucoup trop chaude maintenant où outre notre voie une autre est tracée, parcourue elle aussi avec Antoine il y a quelques années. Bon voilà pour un premier pas dans l’été, un tout premier seulement parce que puisqu’on en parle, l’été c’est aussi le moment des concerts, qui même s’ils ne s’arrêtent jamais, témoin cette photo d’Higelin prise au Summun il y a quelques semaines
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