Encore un peu d’escalade décidément en 2 semaines j’aurais plus grimpé que pendant toute la saison dernière (blessure à l’épaule oblige).

Aujourd’hui c’est au pays du calcaire en folie qu’on va, je veux parler de la Haute Savoie et du Sapey en l’occurrence. 1h de marche un peu raide et on y est.

La voie choisie est Docteur Banjo, une attaque plutôt relax et un petit surplomb dans L1, Une courte traversée descente dans L2 et hop les choses sérieuses commencent.

2 superbes et soutenues longueurs de 6a. De la dalle assez raide beaucoup sur les pieds mais où les bras ne sont pas inutiles

L4 toujours pas très facile pour moi qui débute comme chaque année dans ce niveau.

Une L5 courte et de transition et une longue L6 magnifique aussi et plus dans mon niveau (5c).

Mister A l’air encore fringuant malgré un âge bientôt canonique.

Plus haut on termine par les 2 dernières longueurs de Sapeyrlipopette, du 4+ décontracté au rocher magnifiquement sculpté. C’est qu’ici on est au pays de la cannelure.  Pour le retour on choisit la «grande randonnée » en passant par le col de la Buffaz. On pensait y trouver un chemin moins raide, mais non finalement même si sous le col c’est un piste, celle-ci est fort raide. Heureusement vers le bas on trouve un banc pour déguster notre Balisto et reposer nos jambes déjà bien fatiguées. Voila et pour le titre "Calcaire en folie" tome 1 et 2 ce sont les 2 topos Piola qui décrivent toutes ces belles petites falaises de Haute Savoie.

Les 2 dernières longueurs seront un peu speed sous les roulements de tambour du tonnerre 

Et puis non finalement l'averse ne viendra qu'une fois qu'on sera bien à l'abri devant une bière. Cool et tout le temps de deviser avec la sympatique gardienne du refuge des Clôts en attendant que le déluge passe.

Même si il était encore possible de skier sans portage et de faire de beaux sommets (si si des copains l’ont fait), vu la chaleur ambiante, ce week-end marque le passage en mode été. Ca commence par un ciné terrasse pour profiter de la douceur de la nuit grenobloise, puis se poursuit par le retour dans un environnement que je trouve toujours très joli de loin mais qui n’est décidément pas très amiable avec le prétendant négligeant. Bon ceci dit comme en matière de grimpeur non assidu j’en connais un rayon, j’essaye toujours, pour que ça ne soit pas trop douloureux, de bien choisir mon angle d’attaque.

Aujourd’hui comme souvent Antoine est de la partie, ça commence une fois extirper de la jungle, par quelques mètres un peu piquants, les plus raide de la voie, où l’ouvreur à même taillé quelques prises pour rester dans la difficulté du jour (5/5+).

On a attaqué tôt (vers 8h30) pour profiter de l’ombre et de la relative fraicheur du matin et c’est plutôt réussi.

Oh la tête, c’est pourtant pas si sérieux que ça l’escalade non ?

Une voie plutôt en 5/5+ donc mais quelques tous petits pas de 6 disposés de ci de là pour réveiller le grimpeur assoupi (6b ici brillamment négocié par Monsieur A).

Une où 2 vires pour compter fleurette… Un coquelicot, une marguerite, un bouton d’or… euh non décidément je sèche.

Et hop nous voila au sommet après une dizaine de longueurs où si le cadre n’est pas réellement majeur au départ, l’escalade est quand même assez jolie et la vue pas si moche sur les célèbres lacets de Montvernier par exemple, que l’on va emprunter à la descente.

La falaise du jour beaucoup trop chaude maintenant où outre notre voie une autre est tracée, parcourue elle aussi avec Antoine il y a quelques années. Bon voilà pour un premier pas dans l’été, un tout premier seulement parce que  puisqu’on en parle, l’été c’est aussi le moment des concerts, qui même s’ils ne s’arrêtent jamais, témoin cette photo d’Higelin prise au Summun il y a quelques semaines

Trouvent aussi leur quintessence au travers de tous les festivals, avant Musilac mi-juillet on va faire un tour à Alluna le week-end prochain, peut-être nous y croiserons nous ?