Le blog de la famille «Bertonche», de nombreuses façons d'aller passer un moment en montagne, quelques balades plus exotiques et aussi quelques concerts/ciné/livres ou autres "n'importe quoi"....(et
toujours beaucoup trop de montagne selon certaines…)
Ben oui même sur un sommet peu
prestigieux, il n'y a qu’à voir le paysage à la sortie de notre balade du jour.
Bon comme on voulait rentrer tôt
sur Grenoble, on est parti dans un horaire presque digne d’une sortie de ski de rando. Vu la météo et le petit vent ça nous vaut un peu de fraîcheur, mais on ne va pas se plaindre, les étés
grenoblois sont parfois tellement chauds.
Et puis ça ne nous empêche pas de
nous éclater dans cette très jolie voie qui outre de très beaux passages en dalle comme ici dans L3.
En comporte aussi d’autres forts
redressés et même carrément gazeux, ce qui est vraiment étonnant pour l’endroit.
On termine même par quelques
mouvements dulfériens faciles, juste pour le plaisir.
Au dernier relais de la "Marre
Maye". Tout en bas la Bérarde et son camping encore peu rempli.
Malgré notre impératif horaire ça
a tellement bien déroulé qu’on à même le temps de s’offrir le seul truc pour lequel on s’échine en montagne, la petite collation d’après course. Aujourd’hui bière/fondant au chocolat/café…un bon
cru, merci Hélène pour ce bon moment partagé.
Pour terminer un petit clin
d’œil à la reine Meije, légèrement plâtrée par les précipitations de la nuit. C’est vrai que le fond de l’air était un peu frais aujourd’hui.
Une marche d’approche et un retour court mais dans un cadre sympa pour ménager la cheville de lio (faut dire qu’il ne se ménage pas le bougre,
c’est sa troisième voie de la semaine…).
Une voie choisie un peu au feeling, c’est une des dernières ouvertes dans cette falaise et je n’ai pas de topo, il semble juste que ce soit
centré sur le 5+ alors y a plus qu’à.
Nous ne serons pas déçus, c’est très joli et très soutenu dans le 5+ (ptête même avec qq pas de 6a…) et s’il n’y a que 6 longueurs mais elles
sont toutes très grimpantes.
Lio à la recherche de l’adhérence dans une position typique de l’endroit. Par rapport aux autres voies du secteur l’équipement est plutôt
rapproché ça évite quelques moments de solitude eux aussi typiques de l'endroit...
Sur la fin il y a même quelques petits surplombs (enfin grosses marches plutôt) mais on termine quand même par un «maudit » pas de dalle,
normal.
250 mètres d’escalade au frais grâce aux thermiques du jour, il y a de quoi avoir le sourire et «Même pas peur» en plus, c’est le nom de cette
voie sur la grande falaise de Séloge.
Le clou du week-end c’était la BIERFEST (fête de la bière dans la langue de Goethe et d’Andréas) organisée
chez Odile et Andréas. C’est une tradition pour Andy, ça tombe on ne sait pas trop quand, il faut toujours être prêt, là c’était samedi soir.
On était bien une trentaine, quelques visages anonymes. Enfin pas tant que ça tout le monde aura reconnu monsieur A (et son dispositif d’approvisionnement très au point), monsieur A
(un autre un peu plus vieux mais avec une souplesse de cuisse enviée par les plus jeunes d'entre nous), monsieur J (et ses autoportraits énervants), les miss C, E et F toujours aussi souriantes
et au top.
Avant et après la soirée on a quand même essayé de pratiquer quelques activités plus ou moins sportives avec
plus ou moins de succès... du bricolage quoi.
En VTT samedi aprem juste pour vérifier sur le même parcours que le Rocky Mountain se débrouille aussi bien que le Cannondale. Pour la montée c’est réussi pour la descente pas tout à
fait on s’est trompé de sentier… mais ce n'est pas grave on reviendra.
En escalade avec Jean Claude dans la vallée du Vénéon dimanche. Là aussi ça partait bien puis la chaleur, l’effet retard de la BIERFEST allé savoir… l’age, non quand
même…enfin bref on bute dans L3 (une voie qu’on avait pourtant déjà parcourue avec "brio" tous les 2…). Bon ce n'est pas grave non plus, on redescend et on repart dans du plus facile. Cette
fois-ci même siaujourd’hui rien ne nous semble très facile,on y arrive. Au final ça donnera quand même 8 longueurs dont certaines assez jolies et
puis surtout une bonne bièreà Champhorent(oui encore mais là on avait vraiment soif !!!).
Avec cette chaleur l’occasion est belle de renouer avec l’escalade. Comme d’habitude
je n’ai pas touché à mes chaussons de tout l’hiver (en fait en y regardant bien ça fait un peu plus de 6 mois…) mais cette
année Antoine est magnanime et veut bien aller faire un tour à Séloge
Jean
louis se joint à nous, le stock de Balisto est prêt, la saison peut commencer. Après la «longue» marche d’approche on arrive au crux du jour … de la neige à Séloge du jamais vue
Après
ça on s’embarque pour «Le Voyage d’ Ulysse». Ca commence par une longueur en dalle (tiens donc…). Sauf que celle-ci annoncée 5 dans le topo vaut bien un bon 6a.
Après
ça ben tiens encore une longueur en dalle puis une autre et une autre… ça taquine le 6a /6a+ parfois, mais dans ce style tout roule…
Quand
soudain c’est le drame… Antoine est dans l’expectative, on croit voir un (petit) surplomb. Ben ouais c’est possible !!! et même qu’il nous vaudra un pas assez retors et bien obligatoire où
il faut coincer ses doigts dans une toute petite fissure. Joli.
Pour
finir un s’offre un peu de rab en redescendant une dizaine de mètres sur la gauche pour prendre une dernière jolie longueur en 6a bien dans le style de Séloge. Le pas est protégé puis après il
faut bien quelques mètre à peine moins difficile pour atteindre le point suivant.
Tronche de grimpeurs réjouis après cette belle balade de 9 lg avec du 6a dans presque toutes. Une vraie galère pour une reprise si cela avait été dans du calcaire raide mais un vrai
plaisir ici dans ce style d’escalade que j’aime vraiment beaucoup.
Ce matin on hésite, vers Chamrousse ou vers la Bérarde ? A Chamrousse on est sûr de trouver le soleil, vers la Bérarde à cette époque, comme on ne veut pas aller à la Maye, c’est
moins certain…Finalement Antoine n’étant pas allé par-là bas cette année, on tente quand même, l’Oisans c’est tellement beau en ce moment.
Une fois sur place, il y aurait presque une pointe de regret. Après avoir vu en passant les falaises des rochers de l’homme baignées de soleil, là c’est pas la même chose. A 10h30 il fait 4
degrés et les nouvelles voies de la «cascade de Belliou» que nous visions sont encore dans l’ombre pour un moment. Mais bon il y en faut plus que ça pour décourager 2 imbéciles heureux d'être là
de toutes facons. On continue donc jusqu’à la «cascade d’en bas». Le haut des voies est déjà au soleil etpuis on va grimper en
permanence avec cette vue, rien que pour ça, ça va déjà beaucoup mieux.
Après quelques longueurs vite expédiées on
gagne enfin le soleil qui ne nous quittera plus guère. Il ne nous reste plus qu’à nous faire plaisir et à explorer les possibilités de la voie. Après L4 et avant la dernière longueur, 2 fois 3
longueurs s’offrent à nous. On commence par la droite avec un beau dièdre
quasi chamoniard en 6a+.C’est assez physique et même le A0 théorique de JMC n’est pas si évident pour le premier… en second par contre,
malgré l’air un peu crispé, ça va pas mal. Quelques longueurs plus haut on en termine avec notre première ascension. C’est la 400eme voied’Antoine. Pour ceux qui le connaisse on ne peut fêter ça qu’avec un Balisto (même pas périmé ce coup ci en plus, euh enfin si, mais d’un seul
jour ça compte pas...). 2 rappels et retour à L4 pour essayer la variante de
gauche c’est fois, toujours sous un chaud soleil. Comme à droite cette section a aussi son piquant. Après une courte longueur de 5+, la longueur clé est une suite de grosses marches et de
traversées fort jolies mais avec encore quelques pas de 6a+ au caractère certain. En témoigne les sangles et maillons rapides de but qui la jalonne. Il faut dire que cette voie («La chaude
pisse») qui n’est sensée être que D+/TD- n’est pas très homogène. Quoiqu’il en soit nous on s’en contente très bien aujourd’hui. A la descente, les 2 derniers rappels sont
très jolis mais Antoine qui s’ennuie un peu rate un relais et se retrouve plus bas et bien à droite du dernier. Heureusement je sauverai l’inconséquent au pris d’un audacieux lancé de
corde. Retour à la voiture vers 15h30, sommets
enneigés, calme absolu, y a pas à dire la vallée de la Bérarde en automne c’est à consommer sans modération. Un seul petit regret au retour à Saint Christophe la Cordée est
exceptionnellement fermée aujourd’hui, dommage c’est toujours un grand plaisir de s’y arrêter et ça fait aussi parti du voyage dans le coin.