Le blog de la famille «Bertonche», de nombreuses façons d'aller passer un moment en montagne, quelques balades plus exotiques et aussi quelques concerts/ciné/livres ou autres "n'importe quoi"....(et
toujours beaucoup trop de montagne selon certaines…)
Petit tour au pays du Beaufort dans un vallon qu’on aime bien. Quelques nuages traînent un peu sur les pentes
ce matin.
Mais finalement après environ 800 m de déniv d’une montée très peinarde, les 9 lg de l’objectif du jour se dévoilent.
L1, joli rocher, escalade peu soutenue. Ca déroule tranquillement.
On s’élève un peu et L3 et L4 proposent 2 belles et grandes longueurs en 5.
Ensuite ça s’énerve un peu dans les 2 suivantes avec quelques pas de 6a pas si faciles.
Jacques à R6, après 6 semaines à paresser dans les îles, il renoue avec les joies de l’altitude. C’est que ça fatigue un peu, mais bon après un dernier petit effort on en
termine.
5 rappels, un peu de désescalade et nous voilà de retour sur le plancher des vaches. Petit pause au soleil.
Puis descente très paisible comme l’ensemble de la journée.
Et dernier coup d’œil sur l’aiguille vedette du vallon, on a déjà grimpé son très beau pilier sud et ce n’est pas là qu’on est allé aujourd’hui. Notre voie était un peu moins jolie mais la
visite du vallon par contre toujours aussi belle. Ah oui je ne vous ai pas dit où c’était mais bon vous allez bien deviner… Notre pointe du jour située juste en face du plus haut sommet du massif
offre aussi quelques très beaux couloirs à ski l’hiver.
Petit tour dans la vallée de la Bérarde, bon par ici il devient difficile d’aller voir un coin qu’on ne
connaît pas. Quoique, il y a paraît-il 2 voies dans les contreforts de la tête de la Marsanne au-dessus de Pré Clot («Les ronflements de l’élève» et « La voie de son maître »). Pas trop
sûr de leur intérêt, on va quand même voir, on n’a jamais mis les pieds dans ce secteur et c’est ouest donc au moins on n’aura pas trop chaud. A Pré Clot on croise Pierre (copain Matheysin,
bon grimpeur) qui les a déjà faites. Il nous déconseille d’aller au-delà de L4 dans «Les ronflements de l’élève» (les 4 dernières longueurs en 3 et 4 ont beaucoup trop de vires très galères à
redescendre en rappels), par contre après être redescendu on peut enchaîner avec les 4 longueurs de «La voie de son maître», plus dures. Bon on verra alors.
Il y a 500 mètres de dénivelé pour l’approche, c’est l’occasion de coups d’œil inédits sur le vallon de la Mariande. Dans les 100 derniers mètres on quitte le sentier de l’Aiguille du Plat
de la Selle pour se diriger à vue vers la grande dalle blanche, quelques cairns, une corde fixe puis des vires à chamois et nous voilà au pied de la dalle. Ca a l’air très joli, le problème c’est
qu’on ne trouve pas les voies… Après 30 minutes d’errements dans des vires un peu pourries au pied des dalles on va voir complètement à gauche…
Et oui c’est là il ne fallait pas prendre la corde fixe qui doit être là pour l’accès à de futures voies dans la grande dalle (elles devraient pas être mal d’ailleurs…). Et voilà y a plus
qu’à grimper. Pour moi après 5 semaines d’inactivité c’est pas très simple. Pour compliquer un peu je me prends une pierre venue d’on ne sait où et dont un éclat m’ouvre un peu sous l’œil (merci
le casque et rien de grave finalement)
Enfin bon Simon lui se débrouille bien. Les 4 lg dans du bon 5 sont plutôt redressées.
Au sommet de L4 belle vue sur les lacets du sentier de l’Aiguille du Plat de la Selle. La descente en rappel nous vaudra une remontée intégrale de L4 pour aller décoincer la corde bloquée
dans une fissure en tout début de rappel (merci le Shunt pratique dans ce genre de situation). Du coup après tout ça, le temps nous étant compté on ne fera que les 2 premières longueurs de «La
voie de son Maître» et même oh comble de la déchéance… assurée du haut (les relais étant voisins).
Ben oui pour nous comme c’est du 6a et du 6b un peu physique de plus, c’est quand même beaucoup plus cool et rapide. Le sourire de Simon en sortie de L2 (en 6a/b) en témoigne.
Au total une paroi qui manque un peu d’ambiance mais de la grimpe pas si mal dans un coin très tranquille avec des vues inédites sur ces belles vallées.
Toujours un peu fatigué du long week-end passé, mais aller Simon est dispo et on n’a pas encore grimpé ensemble cette saison, direction donc le
paravalanche, la paroi des flemmards de la marche d’approche. On n’est pas parti tôt du coup devant nous il y a 2 cordées de 6 charmants vosgiens. Ils sont arrivés avant et ne connaissent pas le
coin alors après leur avoir présenté les différentes voies, on prend notre temps et on les laisse partir (1 cordée dans le Para Facile, 1 cordée dans la voie du Paravalanche).
On grimpe vraiment
tranquillement.
Mais même comme ça il faut se
rendre à l’évidence y a foule dans les longueurs et au relais (photos Simon)… Alors bien que la décontraction et la bonne humeur soient de mises, après un départ par «Para
Facile» (facile et joli) on bifurque vers les 5 dernières longueurs de Para 2000 (plus difficiles mais fort jolies si je me rappelle bien). On ne sera pas déçu avec notamment 2
longueurs «saisissantes justes au bord du gouffre» dixit JMC.
Simon écartelé dans la première,
une superbe dalle en 6a bordant l’insondable abîme.
Un peu plus haut il se rapproche
de l’abîme
Dans la longueur suivante fort
jolie elle aussi.
Presque du même endroit vers le
bas (photo Simon). Ces passages sont certainement parmi les plus beaux du paravalanche, bien équipés et même pas trop durs (6a/6a+) ne vous en privez pas…
Dans la dernière longueur avec un
pas de 6c (évitable pour nous en A0…).
Préparation des rappels devant La
Barre des Ecrins.
On a devancé toutes les autres
cordées (11 personnes en tout dans Para Facile…) on peut donc profiter sereinement du paysage joliment repeint en blanc par la chute de neige d’hier. Petite pause au retour à la Cordée pour faire
découvrir ce lieu typique à Simon. Une bien belle journée facile en Oisans avant d’autres aventures nettement plus à l’ouest….
Après 2 jours de VTT du repos aujourd’hui. Enfin du repos, du repos c’est vite dit.. Pour moi une voie aux Rochers de L’Homme ce n'est jamais de
tout repos.Mais quand même, comme c’est tout proche et que la marche d’approche est réduite, y a juste à grimper.
Comme d’hab ici j’ai un premier de cordée qui assure (Manu aujourd’hui), il ne me reste donc plus qu’à suivre plus ou moins tranquillement, voir
même à éventuellement passer en tête quand je le sens. On avait peur de souffrir de la chaleur mais finalement après un départ vers 9 h on a pu profiter du petit vent et des voiles nuageux du
matin, même pas trop chaud donc.
Manu dans une très belle
longueur.
J’ai oublié le casque mais bon
avec le «turban anti-pierre» ça passe… (enfin surtout la falaise est très bien purgée dans les voies et on est les premiers donc si ce n’est pas conseillé ça reste raisonnable).
Plus haut dans un beau dièdre pile
au bord d’un abîme insondable.
Dans les longueurs du haut plus
faciles, vue vertigineuse sur la vallée de la Romanche. Vers 13 h on est sorti, cool, y a plus qu’à aller faire la sieste (ça tombe bien car demain va être une longue journée)
Ben oui même sur un sommet peu
prestigieux, il n'y a qu’à voir le paysage à la sortie de notre balade du jour.
Bon comme on voulait rentrer tôt
sur Grenoble, on est parti dans un horaire presque digne d’une sortie de ski de rando. Vu la météo et le petit vent ça nous vaut un peu de fraîcheur, mais on ne va pas se plaindre, les étés
grenoblois sont parfois tellement chauds.
Et puis ça ne nous empêche pas de
nous éclater dans cette très jolie voie qui outre de très beaux passages en dalle comme ici dans L3.
En comporte aussi d’autres forts
redressés et même carrément gazeux, ce qui est vraiment étonnant pour l’endroit.
On termine même par quelques
mouvements dulfériens faciles, juste pour le plaisir.
Au dernier relais de la "Marre
Maye". Tout en bas la Bérarde et son camping encore peu rempli.
Malgré notre impératif horaire ça
a tellement bien déroulé qu’on à même le temps de s’offrir le seul truc pour lequel on s’échine en montagne, la petite collation d’après course. Aujourd’hui bière/fondant au chocolat/café…un bon
cru, merci Hélène pour ce bon moment partagé.
Pour terminer un petit clin
d’œil à la reine Meije, légèrement plâtrée par les précipitations de la nuit. C’est vrai que le fond de l’air était un peu frais aujourd’hui.