11 octobre 2007
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22:31
L’écoute d’un peu de musique ce soir (REM), me rappelle quelques souvenirs et me donne l’occasion de ressortir quelques vieilles
photos pleines d’étoiles. Des étoiles c’est ce qu’on a dans les yeux sur cette photo.
Le lieu est haut perché et un peu mythique. Il est environ 16h, on est au refuge de l’Aigle et on attend la tarte qu’est en train de nous
préparer Jeannot le gardien de l’époque. On est tous un peu fatigué car avec Cécile, Jacques et Thierry, on vient de terminer une des plus belle traversée qui soit, celle des arrêtes de la Meije.
Une course en tous points parfaite ce jour. Partis tranquillement dans les derniers du Promontoire (mais de toutes façons il y avait peu de monde) on a fait toute la traversée seul. Quel plaisir
de découvrir et d’imaginer ainsi où étaient passés les anciens et avec quelles astuces ils avaient déjoué les pièges de la montagne. Une météo douce et pas d’orage en vue, aucun stress, rien que
des rires et une progression paisible, un vrai moment de plaisir et d’amitié comme on aime en vivre là haut.
Et puis pour conclure, parce que qu’en même pour que ce soit complet il faut bien en baver un peu, une descente un peu fastidieuse de l’Aigle
en fin d’après-midi, du stop avec Cécile pour récupérer la première voiture au pied de la rampe des Commères puis la deuxième à la Bérarde. On retrouve ensuite sous les étoiles du ciel cette fois,
Jacques et Thierry au pied de cette même rampe des Commères pour trier tout le matos. Retour nuitamment à Grenoble et légère ou grosse fatigue le vendredi au boulot. Une bien belle semaine de
juillet 2002.
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Escalade
7 octobre 2007
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20:50
Les filles nous ayant abandonnés pour ce matin, qui en week-end littéraire à Montélimar, qui prétextant des devoirs à faire, nous voilà partis
avec Thomas pour les dalles du Charmant Som. Il y a longtemps que je voulais l’emmener là bas. L’endroit est très propice pour une première voie d’escalade pour enfant. Ce n'est pas trop long,
mais il y a une vraie marche d’approche, 5 ou 6 courtes longueurs et l’arrivée sur un vrai sommet.
Thomas se dirige vers l’attaque, dans les volutes de
brumes qui nous accompagnerons tout le long.
Premier petit ressaut après le départ, pour Thomas ça
grimpe sur un beau calcaire très sculpté
A notre premier relais
sur le seul point trouvé dans la voie, une autre cordée est à l’attaque.
Plus haut, en plein
effort dans un autre ressaut
Il n’y a aucun équipement en place à part une broche
dans la première longueur (des traces d’équipement divers jusqu’en haut par contre : tige ou pas de vis). On peut par contre toujours trouver des endroits propices à des relais
confortables.
En haut le soleil nous rattrape et Thomas peut courir sur
les dalles (le réglage du casque est encore perfectible...).
Dans les prairies
sommitales, Thomas a apprécié l'escalade, moi aussi. Je trouve que c’est vraiment bien pour emmener un enfant. Pour nous c’est plutôt facile et on n’a pas besoin de trop d’assurance (on peut
toutefois en mettre si on le souhaite avec lde multiples possibilités de lunules). Pour lui c’est ludique, ça grimpe un peu plus dans les quelques ressauts rencontrés, et on peut toujours bien
le sécuriser au relais.
Casse croûte au sommet. La photo est trompeuse, c’est noir de monde, normal pour
un agréable dimanche d’automne.
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Escalade
3 octobre 2007
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23:13
Une montée
fatigante mais avec un très beau panorama et les premières couleurs de l’automne. Le sentier est en effet bien raide, mais enfin après environ 600m de « bourrinage » au
« panneau » Paris,
on se dirige vers le
pied des falaises. Pour notre voie du jour il faut marcher encore un peu mais c’est facile à trouver car le nom est peint au départ.

Une fois dans la voie c’est bien comme je l’imaginais. C’est du calcaire bien raide en 6a/b dans les 6 premières longueurs je vais sûrement jurer… (faut vraiment être barjot pour venir
ici)
Au départ de L2
un rocher parfois moyen, on ne trouvera d’ailleurs jamais R2 ce qui nous vaudra quelques bricolages pour rejoindre R3.
L4 courte en 6b,
d’abord en traversée puis bien raide et avec un peu d’humidité.
L6 du 6a+ où il
faut grimper entre les points. Après ça les 3 dernières longueurs sont censées être plus faciles. Elles le sont bien mais c’est encore assez raide et quelques pas de 5c (ou plus ?) ici ou là
maintiennent le taux d’acide lactique au top (et le taux de jurons…)
Enfin pas mécontent d’atteindre les arêtes où le panorama est vraiment très beau. Il reste maintenant à les traverser ces arêtes jusqu’au col des Frêtes.
Ce n'est pas vraiment difficile mais c’est du bon terrain à chamois où il faut être concentré.
Heureusement que la pluie ne nous cueillera qu’à 5 minutes de la voiture. Parce qu’ici déjà que c’est glissant, sous la pluie ça doit devenir franchement laborieux. Là même si c’est maintenant
bien voilé, on profite du paysage vers le lac d'Annecy, les Bauges ou les Bornes.
Arrivée au col des Frêtes, un peu entamé mais bien content.
Un parapente décolle, veinard, pour nous ce sera de nouveau le sentier raide. Ca
fait moins transpirer dans ce sens, mais c’est finalement de nouveau assez traumatisant pour nos vielles carcasses. Enfin bon c’est rapide et en à peine 30 minutes on est en bas.
Finalement, même si l’escalade était un peu dure pour moi, c’est une bonne journée qui décrasse dans un coin que je ne connaissais pas du tout, et
avec Antoine, ce qui ne gâche rien.
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Escalade
13 septembre 2007
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07:40
«Venus ou bien Venise», « Dalmazzi », « Parete dei Titani» que des noms plaisants et chantants (comme l’italien). Aussi quand
Antoine qui a repéré cette voie en montant grimper au-dessus du refuge de Dalmazzi, m’en parle, je suis enthousiaste. En plus le cadre est très beau, on remonte tout le Val Ferret et ses
impressionnantes faces sud-est (Jorasses, Frebouze, Gruetta, Léchaux, Triolet…) et la voie est paraît-il fort belle et de difficulté abordable (2 passages de 6b et 6b+ sinon plutôt pas mal de 6a
et même quelques longueurs en 5/5+).
A cette époque on accède en voiture jusqu’à 1850 et il ne reste que
30 minutes de marche tranquille sur la moraine du glacier du Triolet pour atteindre l’attaque.
On commence pile à
l’arrivé du Soleil à 10h08, L1 en 6b assez raide est un peu dure à froid.
L5 superbe
longueur de prêt de 50m en 5+ dalle (juste comme j’aime).
Après ça on
atteint une vire, la paroi se redresse et Antoine repasse en tête, ici dans L8.
L9 très belle
longueur de 6a un peu physique (comme j'aime pas) mais avec de très bonnes prises.
Une
dernière longueur facile pour sortir avec le sentier tout en bas. Une fois arrivée en haut un cumulus vient masquer le soleil et
c’est avec une petite laine qu’on enchaîne les 10 rappels. Mais bon faut pas se plaindre ici l'alitude et l'engagement sont très reduits et c'est uniquement le plaisir de l'escalade qui est
privilégié. Aujourd'hui en plus on n'a croisé personne, c’est vraiment pratique ces Re, Teu, Teu…
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8 septembre 2007
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08:56
Published by jo B
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