16 octobre 2010
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10:55
Une soirée, plus qu'un concert, le lieu y est pour beaucoup. Plutôt que dans l'ambiance plus rock du summum, c'est effet dans l'ambiance feutrée
de la MC2 qu'il nous a donné rendez-vous. Cette salle se prête tout à fait à la prestation qu'il veut nous proposer avec son trio piano, bass, batterie.
On
réentend avec grand plaisir tous ses grands classiques parfaitement ciselés de sa voix d’orfèvre et d'arrangements nouveaux et souvent jazzy. Quelques morceaux assez punchy aussi comme l'inusable
"one more time" où on peut alors regretter d'être obliger de rester assis, mais c'est là les limites de ce type de salle et on lui
pardonne aisément car ça faisait depuis 91 qu’il n’était pas venu à Grenoble (au summum au moment de la sortie de "Laughter and lust"). Merci Mister Joe pour cette soirée très classe.
5 mai 2010
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20:26
Une metéo toujours au top alors un peu de musique cette fois. Paranoid android, c'est une chanson de Radio
Head (un groupe que j'adore) que j'ai redécouverte hier soir à l'occasion de ce beau duo.
Si je connaissais Charlie WINSTON, je ne connaissais pas NADEAH. A découvrir tout comme Pamela HUTE ou SHAKA
PONK autres invités de Taratata la petite émission musicale sympa du mardi soir sur France4
Ah oui et puis aussi si vous voulez comme moi dans mon précédent article, vous amusez un peu, allez voir
ici et "become a start"..... (pour les plus observateurs c'était marqué sur la troisième photo)
3 mars 2010
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20:49
Comme polar d’abord avec La Princesse des glaces
Depuis le temps que Jacques me disait de lire ce livre, la semaine dernière un peu pluvieuse m’a permis enfin de m’attaquer et de
dévorer ce bon polar. L’action se passe dans une petite ville côtière suédoise où l’enquêtrice doit démêler, un peu malgré elle au départ, une intrigue étouffée par des années d’oubli volontaire.
On retrouve un peu les mêmes ingrédients que dans le tome 1 de Millenium, ambiance neigeuse parfois lugubre, intrigue et rebondissement, dévoilant de très lourds secrets familiaux. Pas de
violence par contre et même une petite touche romantique à la Bridget Jones entre les 2 acteurs principaux pour un coté plus fleur bleue.
Ce roman est le premier d’une série de Camilla Lackberg avec la même héroïne Erika Falck et je crois que je vais me laisser tenter
par la suite.
Comme film ensuite avec Shutter Island
Plusieurs sentiments m’ont traversé durant ce film. Ca commence comme une enquête policière sur une île inhospitalière qui
sert d’asile psychiatrique, huit clôt, ambiance lugubre, faces patibulaires, on a aussi peur des gardiens et du personnel soignant que des patients, on se prépare donc à un film anxiogène à
souhait.
Et puis non, chemin faisant les effets deviennent de plus en plus lourds et invraisemblables (limite grand guignol…) donnant à l’ensemble un rythme un peu pataud. Du coup je me suis même un peu
ennuyé.
Heureusement le changement de point de vue qui s’opère dans la dernière partie (je ne connaissais pas l’histoire n’ayant pas lu le livre) éclaire l’intrigue sous un nouveau jour rendant un peu de
vraisemblance et de force à l’ensemble. Ajouter à cela pour les fans, un Leonardo Di Caprio qui joue diablement bien et finalement j’aurais passé un assez bon moment dans les méandres tordus de la
folie des hommes éclairés avec un certain talent par Martin Scorsese.
20 janvier 2010
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Michel Marini a douze ans en 1959, il découvre le rock’n’roll, se passionne pour la lecture et le baby foot.
Et justement dans le bar qu’il fréquente à Denfert-Rochereau, il rencontre Igor, Leonid, Sacha et les autres. Toute une bande de réfugiés politiques de l’est au destin chamboulé par l’histoire
mais que la dureté de la vie et le bonheur d’être encore là a rendu incorrigiblement optimiste. A travers leurs parcours parfois très imbriquées, on découvre une fresque passionnante des années
60 sur fond de guerre d’Algérie, de désillusion par rapport au régime stalinien, d’histoire familiale, d’amitié et de premiers émois amoureux. Les divers personnages sont très touchants et le
Paris de ces années là où on côtoie Kessel ou Sartre est bien attachant.
J’ai adoré ce livre qu’on m’a offert à Noël (merci Fabienne et Yves) et que j’ai dévoré pendant notre
semaine de vacances à Bessans. Laisser vous embarquer par cette chronique douce amère d’une époque et d’une adolescence, ces 756 pages ne vous paraîtront pas longues du tout.
Published by jo B
-
dans
lecture, ciné, musique...
24 décembre 2009
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19:28
Autant vous prévenir tout de suite je suis un fan
de SF et un grand fan de James Cameron et pourtant… ou plutôt je pense que c’est justement pour ça que j’ai été déçu par Avatar.
Certes la mise en scène en 3D est totalement maîtrisée et on prend un plaisir certain à plonger dans la jungle et le tourbillon d’effets spéciaux de la planète Pandora. Ce qui pêche par contre
c’est la faiblesse du scénario. Sur ce point en effet je trouve qu’on est là plutôt proche de Pocahontas, ce qui n’est pas forcément mal pour un Dysney, mais qui est un peu léger pour du James
Cameron. Les personnages surtout coté terriens sont à peine esquissés et vraiment trop simplistes, l’histoire est beaucoup trop prévisible et le message sans aucune nuance. Alors si on peut tout à
fait aller le voir pour l’impression visuelle assez exceptionnelle qu’il dégage, il manque quand même à tout cela l’étincelle et l’émotion qui font un vrai grand moment de cinéma. Quand monsieur
Cameron arrivera à lier les deux, ce qui ne saurait tarder vu son talent, alors là oui on aura véritablement la vraie révolution qu'on nous promettait avec ce bel Avatar.
Published by jo B
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