C’est ici que se trouve parmi les plus beaux canyons de Corse paraît-il, difficile d’y échapper donc, d’autant que certains sont accessibles très facilement et sans matériel particulier. C’est le cas de celui de la Purcaraccia. On accède à sa partie supérieure en une toute petite heure de marche pendant laquelle on ne manquera pas d’admirer un rocher à damner un grimpeur.
Ici par exemple
dans la face est de la Punta di Corbu se déroule parmi les voies les plus dures des Aiguilles et même de Corse. Pour les spécialistes «De Rerum Natura» 7c max, 7a oblig ou «Delicatessen» plein
centre au milieu des surplombs, 8b+ max… 6c oblig.
Nous pour l’heure
on est sous le charme de la première cascade rencontrée, celle-ci se contourne facilement, ce qui permet d’accéder à une zone de piscines et de toboggans naturels vraiment splendides (la plupart
des photos pour les pubs de canyon en Corse sont faites ici..).
Ce n’est pas
Agnès et Marie qui diront le contraire.
Comme on est
parti pas trop tard si des «canyonistes» nous précèdent, ils sont montés plus haut et on peut donc profiter tranquillement du lieu.
Lisa en plein
équilibre…
La cascade du
haut qui se contourne aussi ou se descend en 1 rappel. Concernant le canyonning d’ailleurs, je ne pense que ce soit le meilleur endroit en été pour le découvrir. En effet les groupes s’y
succèdent et si le coin est magique, il peut y avoir pas loin de 3/4 d’heure d’attente à chaque rappel. Pour un truc qui devrait de descendre en 2 minutes, vu de l’extérieure ça paraissait un
brin fastidieux…
Nous on s’est
contenté de belles baignades et de belles glissades.
Julie, Laure et
Cécile se sont même essayer à un peu d’escalade sur les rochers
Pour s’offrir de
splendides sauts.
Et si je vous dis
qu’à partir des cacades on peut aussi accéder à quelques jolies voies d’escalade, vous comprendrez qu’on a vraiment adoré. Ici la face sud ouest de la Punta Di A Petra et la voie Petra
Tonda un quinzaine de longueurs en 5+/6a… miam miam, je reviendrai… Puisqu’on parle escalade d’ailleurs je vous conseille le nouveau topo «Bavedda… » de J. L Fenouil et J. P Quilici sortie en juin il est beau et incontournable pour saisir l’esprit du
massif.
Une découverte
toute progressive et menée tranquillement pour tenir compte des envies de chacun. Une première promenade matinale du coté du Bocca Di L’Accelu permet de pénétrer un peu au cœur de la partie sud
des aiguilles par la variante alpine du GR20.
Une fin d’après
midi tranquille dans les beaux tafoni faciles de l’école d’escalade du col (secteur la Tarella).
Où Thomas, Emeric,
Marc, Gaétan, Yann et Gaëlle se feront plaisir jusqu’au coucher du soleil.
Heure propice pour
aller admirer un secteur contenant les voies les plus célèbres de Bavella. Je vous laisse deviner le nom de ce beau dôme entre ombre et lumière…
Un footing matinal
en direction du «Trou de la Bombe», la balade phare du secteur (la veille on a du en rediriger certains qui la cherchaient en face…).
Hyper fréquentée
mais déserte à cette heure et qui se prête super bien au footing, peu de dénivelé, pas mal de distance et un chemin très roulant.
Juste quelques pas
de 2 pour accéder ou trou lui-même d’où on surplombe l’impressionnant ravin de Velaco. Voilà pour une première visite, il est maintenant temps d’aller faire un petit tour à la mer avant de
revenir déguster d’autres plaisirs
Enfin bon il y en a pour tous les goûts ici, baignade en rivière.
Escalade, ou les deux car de nombreux sites se situent juste au-dessus de rivières, le rocher y est fort joli, en général un beau granite comme ici vers Corte et la
Restonica.
Là à la sortie de la Scala de Santa Regina juste avant Callacucia.
Où après quelques longueurs sur le site de Cucia.
On peut sauter dans le Golo aux vasques très profondes et très peu fréquentées car un peu malines à trouver.
Au début de la Restonica c’est beaucoup plus simple mais idéalement transparent.
Comme sur le site de l’Ortale où les dalles du secteur «Poisson d’avril» sont un must dans une difficulté modérée, idéal pour grimper en famille (enfin là c’est Andréas, mais
Lisa, Thomas, Odile et Camille ont en bien profité aussi)
De toutes façons pour nous tout peut toujours se terminer par un petit plaisir
aquatique au soleil couchant au-dessus de Lama, village que nous quittons pour de nouvelles aventures au milieu d’aiguilles très pointues.
Pour
profiter de ceci
Ou de
cela… (Punta Stranciacone juste au-dessus de Haut Asco). L’objectif du jour c’est le Cintu, je l’avais déjà fait il y a une dizaine d’années au pas de course avec Antoine et je n’avais aucun
souvenir du sentier… Heureusement en fait car s’il n’y a pas à proprement parler de difficulté technique (ça je m’en souvenais, on avait galopé tout le long), c’est caillouteux à un point
rarement atteint par un chemin. Blocs, éboulis, dalles rocheuses, il y a là tout un échantillon de ce qui peut rendre la progression à pied fastidieuse (ou marrante, ça dépend si on a ou pas le
pied chamois…).
Le lac du
Cintu vu de la Pointe des Eboulis (tout un programme…). De ce point si on est plus qu’à 100m de déniv du sommet, on est encore loin d’être arrivé.
Il faut jouer avec les ressauts de
l’arête sud-ouest et une certaine lassitude gagne Agnès. Le panorama est splendide heureusement, ici le Paglia D’Orba (le Cervin corse vu sous cet angle) et juste derrière le Tafonatu.
Il y a
même encore un peu de neige cette année, mais ça ne suffit pas à adoucir la descente.
Bon allez c’est sûr cette fois on l’aura mérité notre après-midi à la plage ou à rêvasser en regardant le soleil se coucher sur Lama… 
Plage, de galet ici et dans un vent terrible ce jour qui nous vaudra de coucher notre tente peu habituée à ce genre de traitement
Du petit dej ou de l’apéro du soir c’est pas mal non plus avec par ici la vallée de l’Ostriconi et sa grande plage au loin
Ou par-là quelques montagnes, enfin ça c’est juste un prétexte pour vous remontrer la piscine… moi je ne m’en lasse pas.
Rivières, aller se mettre au frais dans les multiples vasques qu’elles recèlent c’est un autre des grands plaisirs du coin.
C’est parfois un peu fréquenté, mais en fouinant/marchant un peu (enfin à peine) on trouve toujours des endroits magiques.
Et puis on ne se refait pas la montagne n’est jamais loin, ici de gauche à droite un bel échantillon : Cintu, Capu Larghia, Punta Minuta… peut-être un tour par la haut cette
semaine ? Voila il ne reste plus qu’à aller affiner tout ça…
On a commencé ce matin avec une balade juste au-dessus de Lama, un chemin tranquille et un joli belvédère avec une vue dégagée de la Balagne au Cap Corse.
En passant par tous les massifs intérieurs du coin, Cintu …
Au sommet de la Punta Astu 1535 et 1000 de déniv avalé très matinalement pour profiter de la fraicheur et de la lumière du début de matinée.
Vue plongeante sur Lama un village dont on ne se lasse pas
Petite halte à la bergerie du coin avant de rentrer fissa pour profiter un peu de la piscine avant l’apéro et la sieste et qui sait de la plage aussi en fin d’après-midi…
