Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 janvier 2007 7 28 /01 /janvier /2007 22:29

Pour continuer à profiter de cette belle poudreuse, on décide, avec Pascal, d’aller faire un tour en montagne.

Après des heures de montée au milieu de sapins enneigés,puis dans un blizzard pas possible le sommet est enfin atteint…

Enfin bon faut pas exagérer ce n'était qu'une petite rando sur un modeste sommet belledonnien...


Mais comme c’était aussi l’anniversaire du plus jeune d’entre nous on enjolive… Quoique qu’il en soit un peu de d’alcool de fabrication savoyarde vient nous réconforter et marquer ce grand événement.

Au retour comme on croise Lio et Jean Christophe, c’est encore l’occasion de partager un peu du précieux breuvage…

Une belle matinée prélude à un autre anniversaire dans une contrée beaucoup plus sud (au pays du nougat) sans neige mais battue par le vent du nord. Soirée plus classique et fin assez tardive ce qui nous vaudra un dimanche peinard à récupérer tranquillement.

  

Partager cet article

Repost0
6 janvier 2007 6 06 /01 /janvier /2007 13:56

En musique, 2 concerts de Jean louis Aubert, l’un vu seul au Zénith à l’occasion d’un déplacement sur Paris, l’autre en famille au Summum. Ambiance, générosité et enthousiasme pour jeunes et moins jeunes fans d ‘Aubert ou/et de Téléphone. Mention spéciale au concert de Grenoble qui a duré prêt de 3h30.

 

En escalade, la voie de la rampe au Grand Manti, paroi impressionnante et classique historique de Chartreuse. Nuit dans le Multivan pour pouvoir partir tôt, attaque vers 8h, sortie vers 13h30, retour tranquille par l’Aup du Seuil. Belle journée avec Antoine compagnon de grimpe «historique» qui assure toujours malgré son presque demi siècle.

 

En ski, l’Infernet couloir « mythique » pour nous skieurs déjà assez anciens qui avons découvert la pente raide avec le «89 courses autour de Grenoble». 2 «vieux» compagnons, Daniel et Lio et un plus jeune Manu pour une descente en toute décontraction tant les conditions étaient exceptionnellement favorables ce jour (merci Lio T pour les infos de la veille). Autres photos et impressions ici ou  

 

En cascade, pas une en particulier (l’année a été très bonnes avec plus d’une quinzaine de cascades gravies) mais le plaisir d’avoir fait découvrir l’activité à des petits jeunes plein d’avenir… Hélène et Olivier.

 

En lecture, les bienveillantes de J Littel. Premier livre époustouflant sur l’horreur nazie vécue de l’intérieure par un de ses acteurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au Ciné, une très belle histoire d’amour entre 2 cowboys : le secret de Brokeback Mountain très apprécié aussi par Lisa

 

En VTT, le tour de Grand Galibier depuis le pont le l’alpe, une classique dont on ne se lasse pas. Cette fois on était 6 dans le Trafic de Jacques. Départ frisquet puis superbe boucle (un repérage pour la goulotte NW qu’on fera avec Manu 2 semaines plus tard). En «guest star» Freddy toujours tranquille et en préparation pour l’Everest qu’il réussira par l’arrête Nord le 17 mai 2006. 

Et toujours bien sur quelques virées familiales dans des lieus qu'on essaye de varier (Picos de Europa, Malos de Riglos, Ecrins...) et première ballade familiale en canoë dans les gorges du Tarn (exceptionnel pour moi qui n’aime pas beaucoup les sports d’eau).

 

Bonne année 2007….

Partager cet article

Repost0
16 décembre 2006 6 16 /12 /décembre /2006 10:32

Lorsqu'on est en Mission à Pointe Noire où les conditions de vie sont tout à fait agréables et faciles l'un des challenges amusant de la journée est de se rendre à son lieu de travail. En effet ce parcours plutôt banal chez nous, réserve des obstacles et challenges inattendus pour le « Moundélé » (homme blanc) que nous sommes.

Pointe Noire qui est la deuxième ville du Congo et compte prêt de 1 millions d'habitants (pour 3 millions environ au Congo) ne possède en effet pas beaucoup de routes complètement goudronnées. Hors la route de la plage où sont tous les grands hôtels et de l'avenue Charles de Gaules, artère principale de la ville, c'est plus discontinu voire inexistant.

Avenue Charles de Gaules et route de la plage

On a au mieux une partie goudronnée au centre que tout le monde se dispute, le grand jeu étant selon la dimension de son véhicule de ne pas se retrouver dans les bourbiers latéraux... (encore là c'est très sec)

Quelques fois c'est beaucoup plus animé avec 3 ou 4 véhicules de front pour 5 m de goudron discontinu au centre

Et il faut savoir s'écarter quand on fait vraiment pas le poids...  

Bon au début, après repérage, on se dit que finalement en restant sur les routes principales on va s'en sortir sans trop de problèmes, mais c'est là que surgit un autre paramètre tout aussi important à gérer, le policier congolais. En effet celui-ci à l'habitude de « taxer » le Moundélé sans que sa façon de conduire y soit vraiment pour quelque chose. Le cas le plus classique étant « c'est très grave vous n'avez pas mis votre clignotant...» .

Une fois de temps en temps pourquoi pas, mais sur une longue période faut quand même gérer la chose. Pour cela, sur les conseils des expat locaux nous avons adopté plusieurs techniques.

Je n'ai rien vu : on ne s'occupe pas du tout du policier qui vous siffle, s'il est derrière vous c'est assez facile, quand il est sur le coté ou devant ça demande un peu plus de détermination. Mais bon en générale ça marche (on a testé 3 fois), car de toute façon comme le policier n'a aucune raison réelle pour vous arrêter il laisse tombé. Il faut juste éviter de repasser dans le même secteur juste après.

Je paye la taxe forfaitaire non officielle (5000 CFA = 8 euros). Pour cela ne jamais exhiber plus de 5000 CFA de son portefeuille (cacher tout l'excédant ailleurs) et discuter un peu... on n'a pas pratiqué (pour cause des techniques précédentes ou suivantes). La faute éliminatoire : ah je ne savais pas, je suis arrivée par l'avion de ce matin et sortir sa liasse de CFA qu'on vient de changer, là on en a pour des heures....

J'évite les rues principales : c'est la technique la plus employée par les expat (qui ont tous des 4x4), mais alors là une autre «aventure» commence, la conduite en terrain incertain. Avec notre Yaris de location ça nous a valu quelques moments amusants... Déjà un repérage préalable en conditions «sèches» est indispensable car après une pluie il est impossible de juger de la taille des flaques, marres barrant les routes. Après c'est au feeling, ou en attendant qu'une voiture équivalente à la notre passe pour voir ce que ça donne...

Là ça passe, mais quelques centaines de mètres plus loin on a du renoncé devant un «étang» d'au moins 20 mètres de large avec une voiture comme la notre abandonnée au milieu...

Là après avoir vu la 4X4 nous précédant s'enfoncer jusqu'aux essieux, on n'a pas osé...pfff même pas cap...

Bon en tout on a renoncé quelques fois, poussé une seule fois, bien rigolé les plus souvent..et puis surtout réussi à ne jamais payer la taxe.

Partager cet article

Repost0
8 décembre 2006 5 08 /12 /décembre /2006 16:15

Petit coucou de Pointe Noire (Gongo) où comme toujours dans ce type de mission les journées sont intenses, avec cependant  quelques moments de détente… 

 

Les températures vont de 25 à 35 degrés, le temps est un peu lourd. C’est la petite saison des pluies et après une semaine plutôt belle on a eu droit hier à 5 heures de pluie tropicale. Sur les routes goudronnées ça va. Ailleurs il faut slalomer et jauger la profondeur des flaques ou plutôt des marres quand celles-ci occupent toute la route. Quand il n’y a personne pour nous montrer la voie, avec notre petite voiture, ça vaut un certain suspense surtout de nuit. Droite, gauche centre ? Aller va-s-y fonce, ça paasseeeee…. jusque là en tout cas.

Partager cet article

Repost0
4 novembre 2006 6 04 /11 /novembre /2006 22:47

Une petite recherche sur Internet nous permet de trouver un hébergement paraissant sympa et c'est parti pour quelques jours dans le briançonnais. Pour l'hébergement nous ne pouvons que vous conseiller le gîte du « moulin aux papillons » à l'Argentière la Bessée. Il est tenu par Bénédicte (maman, alpiniste, grimpeuse, fan de cascade de glace, bonne cuisinière...), là c'était tranquille au niveau fréquentation mais en hiver c'est le repère de tous les glaciéristes qui viennent dans le coin.

Après une première visite rapide à Ailefroide, nous poussons le lendemain jusqu'au Prés de Madame Carle pour monter aux Balmes de François Blanc.

C'est l'occasion de faire découvrir aux enfants un endroit ou j'ai passé un certain nombre de nuits en partance pour les couloirs ou faces nord du glacier noir avec des moments sympa (coup de sabre, couloir nord du Pic sans Nom, Aurore Nucléaire) et aussi quelques buts par manque de regel avec des bruits de chutes de pierres et des gerbes d'étincelles dans la raie des fesses (de nuit c'est beau aussi). Mais dit papa c'est quoi la raie des fesses ?

A la montée je ne me rappelais pas que la moraine était si effilée avec une belle pente coté glacier noir, gaffe à Thomas.

En montant et à l'arrivée aux Balmes le spectacle est toujours aussi beau et on arrive à se trouver un coin à l'abri du vent pour pique niquer tranquillement.

Tout en admirant les parois fatigantes qui nous entourent. Le coin est désert, tous les gens montent vers le glacier blanc.

A la descente on joue avec nos ombres sur la moraine.

Le troisième jour la température étant encore descendue Benedicte nous conseille une ballade plein sud dans le vallon du Fournel. Après un détour jusqu'au fond du vallon pour aller voir les cascades (papa ça caille trop là, on se casse...) nous revenons en arrière pour partir de la route du col de la Pousterle pour une boucle passant par le col de Prè Rouge et la Tête d'Oréac. C'est tranquille avec de très belles vue sur le Pelvoux, c'est tout le temps ensoleillé et il fallait bien ça car ça caille vraiment aujourd'hui. 

Au départ

Le Pelvoux

Retour par l'arrête sur le col de la Poursterle

3 jours sympatiques, on reviendra surement dans le coin, un peu plus tôt en saison et avec des copains, y a vraiment de quoi faire

Partager cet article

Repost0