18 janvier 2017
3
18
/01
/janvier
/2017
22:45
Nous ces températures elles ne nous gênent pas trop, en cascade au contraire en choisissant bien ses objectifs elles nous permettent même de grimper au soleil.
Aujourd’hui par exemple sur une idée de Cyril, après avoir quitté Grenoble vers midi, un peu de voiture, 6euros de télécabine et vers 14h on abandonne l’ambiance station de l’Alpe d’Huez pour marcher tranquillement vers Symphonie d’Automne une grande classique du coin.
14h30 on est dans le vif du sujet. La cordée précédente, guidée par Damien que nous avions déjà croisé il y a quelques années à la cascade du Pas de L’aiguille, nous confirme que oui, maintenant que le soleil est là c’est quand même un peu plus agréable.
Soleil, rocher coloré, ça peut aussi être lumineux la cascade de glace.
Si les 2 premières longueurs ne sont pas bien dures, la glace y est quand même fort taquine et parfois pas bien épaisse alors on en court pas tant que ça, on profite…
Pour la sortie on choisit un petit cigare bien raide. Sans trace de passage et avec cette glace bien froide c’est bien explosif.
Au dernier relais le soleil baisse et tout devient magique.
Le cirque sommital s'enflamme
Et le second rappel est pile dans les derniers rayons
Ouah c’est sur on ne la regrette pas notre après-midi à la montagne… C’était la troisième fois que je faisais Symphonie, la première c’était il y a une trentaine d’années, du temps des pionniers. Ce jour là j’avais eu la chance au retour de croiser l'un des pionniers en chef, Godefroy Perroux, c'est grâce à lui et au livre Cascade de Glace qu’il a écrit avec Jean Michel Asselin en 1984, que j’ai découvert et aimé cette activité que d'aucun trouve parfois un peu bizarre. Et bien dit donc Godefroy, après toutes ces années ta Symphonie d’Automne, elle n’a pas pris une ride…
Published by Jo
-
dans
Neige et Glace
7 janvier 2017
6
07
/01
/janvier
/2017
15:37
Les délices de la cascade par un hiver sans neige c’est qu’avec un peu de marche on peut accéder facilement à des vallons lointains. Outre le plaisir de s’y retrouver seul, c’est aussi l’occasion, loin des classiques parfois trop fréquentées, de découvrir des lignes dont on n'imaginait même pas l'existence. Aujourd’hui par exemple c’est le vallon de Vaunoire qu’on va explorer. L’accès au parking d’été se fait sans problème et si on avait quelques idées pour le bas, le beau temps nous pousse quand même à aller voir un peu plus haut.
Vers 1500 on sort de la forêt pour déboucher dans la partie haute, l’horizon s’élargit, les cascades et goulottes de la cabane sur Combe Oursière (un souvenir d'il y a 6ans...) sont bien sèches, mais ça nous est un peu égal car on a déjà trouvé notre perle du jour.
Pour la forme on poursuit encore pour voir d’un peu plus près les cascades de Plancol. Un petit zoom sur « Passager clandestin » (parcourue l’an dernier), « L’homme de l’Est » et « Fin de séjour », les 2 premières n’ont pas l’air mal mais ce n’est pas là qu’on va aller aujourd’hui.
Tout en profitant du vallon et de son éclairage contrasté, on revient sur nos pas pour nous diriger vers celle qu’on a choisit.
Une approche décontractée en mode ruisseling avant d’atteindre rapidement les premiers ressauts.
Aucun n’est véritablement soutenu, mais tous permettent quelques pas de grimpe très plaisants
Ambiance tranquille et angles de vue sympas. Plus on monte plus ça coule et si entre les ressauts ça court, il faut quand même déployer quelques ingéniosités techniques biens rigolotes pour rester le plus possible au sec…
Et oui parce que ce qui nous a aussi fait choisir cette cascade aujourd’hui c’est quelle prend le soleil et que par ces températures très basses on s’est dit que c’était le bon moment pour en profiter.
C’est que quand il fait –10, grimper au soleil c’est quand même vraiment le top.
Une dernière longueur et hop l’astre nous laisse même quelques minutes pour plier la corde avant que tout ne se remettent à geler instantanément… La corde n’est plus qu’un gros câble et les gants 2 blocs de glace, mais ce n’est pas grave car on en a terminé.
La descente à pied tranquille nous permet encore d'apprécier pleinement l'endroit.
Avant de récupérer les sacs et de se boire un petit thé tout en jetant un coup d’œil sur notre ligne du jour. Si comme je le disais on avait bien quelques idées avant de venir ici, celle-ci franchement on n’y pensait même pas, une petite surprise facile et sympathique donc comme savent nous en réserver plein les hivers sans neige, suffit de partir se balader et de lever la tête en fait…
Published by Jo
-
dans
Neige et Glace
30 décembre 2016
5
30
/12
/décembre
/2016
07:52
Une petite ligne repérée lors d’une balade précédente, elle ne semble pas bien difficile mais le haut parait terriblement esthétique, difficile d’y résister du coup….
Nous y voici donc avec Georges, prêt à redécouvrir après une première expérience il y a quelques dizaines d’années, les joies de la cascade de glace.
200 mètres de marche d’approche, c’est cool et le glaciériste flemmard frétille à l’idée de découvrir une nouvelle ligne…
De petits ressauts pour commencer, idéal pour se remettre en jambes et en bras, hum, hum Georges ce bras gauche il part vraiment dans tous les sens…
Glace lisse et bien dure, ça fait les mollets
Brochage cool et langue de glace qui serpente au milieu du rocher, c’est vraiment très joli tout cela
Et le clou de la balade, les 2 longueurs finales, celles qui nous faisaient saliver depuis le bas.
On ne sera pas déçu, c’est facile mais diablement classe.
En plus la glace y devient sorbet
La sortie, on s’arrête ici, plus haut ça deviendrait de l’alpinisme ou même du ski puisque ce jour et par bon enneigement on était descendu par les dalles à droite de Georges. Aujourd’hui après quelques franchissements d’arcosses un peu rigolos, en suivant les traces de chamois, par un cheminement astucieux on rejoint facilement l’attaque. Voilà pour cette bien jolie ligne facile, à ne pratiquer bien sûr que les années de disette neigeuse puisque sinon, outre quelle est dans l’axe de toutes les coulées qui viennent du dessus, elle ne doit même pas exister car entièrement recouverte par la neige.
Published by Jo
-
dans
Neige et Glace
29 décembre 2016
4
29
/12
/décembre
/2016
17:36
A part cette courte expérience il y a 3 ans, Thomas n’avait encore jamais chaussé les crampons, pire que ça même, il n’avait jamais non plus planté un piolet dans une motte de terre… Pour un Bertonche franchement ça ne pouvait plus durer.
Nous y voici donc ce matin, -4 en partant de la maison + 5 à la Croix, hum, hum c’est sur vaut mieux être là haut.
Un petit apprentissage pendant la marche d’approche
Et hop nous voici dans le vif du sujet, le dry touffing c’est simple, de délicats appuis de pied et quelques bonnes touffes bien fermes.
Ici c’est aussi malicieusement encaissé
Et il y a quelques ressauts un peu plus techniques mais pas trop, parfait pour une découverte.
Et puis même s’il ne fait pas bien froid, c’est toujours un plaisir de sortir au soleil.
Vive Grenoble et son petit alpinisme de demi-journée à taille urbaine…
Published by Jo
-
dans
Neige et Glace
22 décembre 2016
4
22
/12
/décembre
/2016
08:48
Après notre petite promenade de remise en forme du week-end dernier nous voici de retour vers le Poursoullet.
Aujourd’hui on choisit un objectif plus classique pour maximiser nos chances de réussite, enfin pour la réussite c’est ce qu’on croyait puisque pour le coup on n’est pas passé si loin du but avant même d’avoir commencé
Enfin bon on reviendra sur ce détail en fin d’article en attendant c’est vers la goulotte Kempf qu’on se dirige. Il y a juste une cordée dans le secteur qui va vers le couloir NW, nous on doit brasser comme des malades pour atteindre le pied de la goulotte un peu plus à droite mais ce n'est pas bien grave parce que cette fois c'est sûr, ça va être bon.
Vers 10h on attaque. Ambiance splendide
Au-dessus on continue toujours dans cette superbe ambiance encaissée et bien fraiche pour le coup puisqu’une légère brise canalisée par la goulotte vient nous rappeler qu’ici au moins on est quand même bien en hiver.
L3 la plus technique en glace, au-dessus de Cyril on trouvera le seul relais sur spits mais on ne le sautera pour aller relayer sur friends au pied de la rampe en mixte. Je pense que comme cela c’est mieux puisque que ça permet à l’assureur de suivre la progression plutôt délicate du premier dans cette fameuse rampe.
La rampe donc, pas très dure mais difficilement protégeable, 2 points en 50m, sûr qu’en tête il faut bien réfléchir avant de s’engager dans les pas.
La sortie de la rampe, aérienne car on débouche sur un petit éperon avant de redescendre dans le couloir NW juste sous les cascades du haut. Voilà pour cette goulotte Kempf, 3 belles longueurs de glace puis une longueur de mixte, une difficulté qui va crescendo (tout en restant très raisonnable), on a adoré…
Dans le NW on retrouve la cordée croisée pendant l’approche, Cyril grimpe en parallèle c’est un poil plus raide.
A la sortie on ne traine pas pour remonter les grandes pentes sommitales et retrouver le soleil, c’est qu’on s’est un peu caillé aujourd’hui.
C’est sûr il fait meilleur ici.
Une dernière petite remontée où on profite pleinement du soleil et du panorama
Et hop on replonge dans l’ombre pour redescendre sur le lac Fourchu. Un peu longuet ce retour d’autant qu’une fois au Poursoullet la course n’est pas tout à fait terminée pour nous puisque c’est là qu’on revient au détail initial…
Les « naufragés du Poursoullet » une belle et sympathique brochette de grimpeurs grenoblois inconséquents (et oui parce qu’on n’est pas les seuls dans ce cas…) qui n’ont pas mesuré les effets de la micro chute de neige de lundi. Si si je vous jure il a bien neigé et ici on est passé d’une route parfaitement sèche à une route un poil blanche. Trois fois rien certes mais c’est suffisant pour empêcher une voiture mal chaussée de progresser. Du coup si on s’est tous maudit de tant de légèreté (oui, oui on avait tous moult voitures mieux chaussées et autres chaines à neige dans nos garages...) et qu’on est tous arrivés tant bien que mal à 1600, le point le plus bas de la route, on n’est maintenant tous coincés ici, dans la bonne humeur certes mais quand même. Bon heureusement on n’est pas tout seul dans le coin et on ne remerciera jamais assez la cordée qui était dans le couloir NW du Grand Van de nous avoir gentiment tracté jusqu’au point haut de la route. Il on fait 2 aller/retour (1 par voiture), les gars si vous lisez ces lignes et qu'on se recroisse c'est open bar pour vous...
Published by Jo
-
dans
Neige et Glace