180 m niveau 4, gros débit rarement gelé (mais JC qui est passé devant y a une semaine me dit que ça semble passer), voilà tout ce que dit le vieux topo Damilano/Perroux. Rien de très précis ni de très vendeur donc, sûr que ça ne doit pas être fait souvent. Tout ce qu’on recherche, en plus comme c’est tout prêt, on ne part pas tôt et Cyril devrait même pouvoir se faire un coucher de soleil en Mathésine pour clore la journée.
Après un coup de jumelle de la route et quelques hésitations pour trouver le pont qui permet de passer la Romanche, c’est finalement assez rapidement qu’on rejoint l’attaque.
Le début est constitué de ressauts d’une trentaine de mètres entrecoupés de passages plus plats. On y va donc tranquillement en solo.
C’est facile (autour du 3) mais très jolie. L’eau n’est jamais bien loin alors il faut faire un peu attention.
Après 4 ou 5 ressauts on arrive en vue des 2 dernières longueurs où ça se raidit. Ca coule toujours pas mal aussi, il va falloir gérer ça.
Progression sur grosses méduses avec parfois quelques belles cloches où l’eau n’est pas loin, c’est pas trop difficile et très plaisant.
Du relais, c’est qu’on a pris pas mal de hauteur par rapport à la Romanche tout en bas.
Ambiance sans dragonne bien sûr et Cyril se concentre pour l’ultime longueur qui sera le crux du jour.
Cyril en action