Cécile et Maud étaient encore super motivées pour du ski, difficile de résister du coup. 

A cette époque pour éviter de partir à des heures indécentes on va dormir sur place la veille. Ici du col du Petit Saint Bernard ça nous vaut les deniers rayons sur un versant italien du Mont Blanc et rien que pour ça ça vaut la peine. 

Le lendemain vers 6h le soleil est déjà bien là.

Et nous aussi quelques minutes plus tard.

Le lac Vernay est en cours de dégel

Un petit passage à pied pour atteindre la crête à coté de des Aiguilles de l'Ermite

D'où on bascule dans un autre vallon.

Le Miravidi c'est tout là bas. Il faut monter puis encore descendre, puis à nouveau remonter.

Du coup une fois au col des Rousses c'est vers l'Aiguille des Veis qu'on va.

C'est à peine plus bas. Puis ça dépasse aussi les 3000 et il nous reste encore un peu de chemin à faire, puisque ensuite on descendra dans le vallon de Beaupré avant de remonter au Passage des 3 Moines encore dans l'ombre juste derrière Maud.

De quoi être fière de nous à coup sûr. 

Et de s'offrir quelques élégantes facéties 

Avant la pause pause rituelle bien sûr (certain appel ça le moment bertonche...) 

On en prend plein les yeux depuis ce sommet où le panorama est vraiment à 360 degrés.

A la descente la neige est parfois un poil perfectible.

Mais on a quand même aussi d'agréables passages. 

Au départ des 300m de remontée au Passage des 3 Moines je glandouille un peu. Ben merci les filles du coup 

Pour cette trace impeccable. 

Du passage avec l'Aiguille des Veis en arrière plan (et l'Aiguille des Glacier sur la droite).

La dernière descente vers le lac Sans Fond est à l'image de la neige du jour. De bons passages et d'autres un peu trop mous.

Une grande traversée au dessus du lac nous ramène vers le col.

Où on n'a plus qu'à se laisser glisser sur une neige de névé pas désagréable du tout. Voilà il est un peu plus de midi, et il est tant de boucler ce joli périple en mode ski d'été. Merci les cops qu'est ce qu'on était bien là haut pour la dernière de la saison... surement.  

Une classique aujourd'hui, départ même pas trop matinale (7h45) skis aux pied du col de la Croix de Fer. Bon il y a certes un peu de longueur mais on le savait avant de venir, enfin surtout moi puisque Julie n'avait jamais skié ici.   

Arrivée au col des Tufs on pose les peaux et avec le regel excellent et une neige bien ferme une longue glissade rive droite nous permet de franchir le premier lac.  

Après le second on monte sur la gauche. Car oui si on peut facilement attrapé ce couloir en boucle, c'est sympa aussi de le remonter. Et puis on ne le sait pas encore mais on avait rendez-vous avec lapin...  

Neige ferme et chaleur modérée condis idéales aujourd'hui. 

Et nous voici dans le couloir. Après un cône en transfo rapidement on retrouve de la neige froide, tendance poudre tassée.  

Dans le dernier tiers la surprise du jour, un lapin qu'on a visiblement dérangé nous double à toute berzingue... Impressionnant, un style ravageur, une accroche parfaite, Lapin David aurait-il muté ? 

On mettra bien 10 minutes à gravir ce qu'il a fait en une, c'est qu'on tutoie la barre des 3000 quand même. 

Le sommet est un joli belvédère, par ici.  

Ou bien par là

Là haut on avait rejoint 2 jeunes locaux en mode GoPro freeride, venus en boucle. Pas le même mode que nous effectivement, une fois la GoPro déclenchée ils dévaleront tout le couloir d'une traite. 

Nous on préfère prendre notre temps pour des photos.

Après le lapin, la gazelle des cimes... 

Du ski agréable et totalement décontracté. 

Les grandes pentes du bas.

Le cône dans une confortable transfo. 

Une petite remontée à l'Aiguille de la Laisse.

Un petit virage juste sous le sommet pour faire honneur à notre couloir du jour, bien joli sous cette angle. 

Une descente vers le refuge sur un moquette qui tourne avec les oreilles comme on dit. 

Un quatrième repeautage sur fond d'Aiguilles d'Argentière.

Et voila la boucle est bouclée, il ne nous reste plus qu'à nous laisser glisser vers la voiture sur une neige toujours bien agréable. A 12h30 on y est. 1200 de déniv et 16 km pour une bien belle matinée et des conditions parfaites aujourd'hui.  

Il y a 10 jours même si ça avait été plutôt agréable, y avait comme un petit goût d'inachevé. Bon par contre avec cette météo capricieuse pas facile depuis de trouver un créneau. Ce jeudi semble être le bon puis c'est la semaine de l'ouverture des terrasses alors quoi de plus naturel que d'aller boire un bière là haut au sunset. 

La team du jour, une parfaite parité et une grande bonne humeur (Lio, Cécile, Julie, Steph, Nath, Maud et Seb)

Montée sans histoire, enfin presque. Puisque sous l'épaule on se demande bien comment le sac de Cécile se fait la malle dans l'entonnoir classique... Décidémment le Grand Colon est taquin cette année. 

Après ça on perd donc 2 éléments (Cécile et Seb partis à la recherche du sac perdu...). On continue à pied sec par l'épaule. 

Vers le haut. Sous le sommet tout le monde chausse pour une centaine de mètres de ski. Je continuerai en basket sans trop de soucis d'humidité.  

Du sommet les skieurs arrivent. Le soleil s'est un peu voilé et il fait bien frais pour une fin mai. 

Mais ça ne nous empêche pas d'ouvrir le bar. Noter que s'il y a moult bières y a aussi un Orangina (je vous laisse devinez pour qui...) 

Le selfie bertonche rituel...

La team sommitale renforcée par la pensée et en photo par quelques amis plus ici mais avec qui on a aussi bu quelques bières...

Et voilà avant que la nuit arrive il est temps de descendre. Le soleil est lui aussi un peu taquin derrière les nuages mais ça n'empêche pas un jolie lumière.

Et du ski sympa sur cette poudre réchauffée vaguement entrain de regeler mais qui ne résiste pas à notre enthousiasme et à nos skis surpuissants 

Après la calotte on plonge goulument dans le couloir. 

Pas mal du tout.

Lui aussi.

Au Hillary Step ça bouchonne comme d'hab, il faut dire qu'il faut s'accrocher aux cordes fixes, enfin non aux branches pour ne pas déchausser.

Plus bas après le dechaussage pour contourner le gendarme on retrouve du névé.

En 10 jours la largeur du string a diminué et il a quelques pierres posées dessus dont il faut se méfier, mais ça passe encore pas mal.

Et toujours plus bas que le premier arrêt classique pour nous amener à à peine 100 mètres de la voiture (ou on retrouve Cecile, Seb, le sac... tout va bien quoi). Merci les ami(e)s pour cette énième belle soirée ici et coté l'enneigement c'est vraiment encore très très bon dans Belledonne au dessus de 1800/2000.