Une petite promenade pas trop loin, sans se lever trop tôt, sans trop de portage et avec si possible un petit truc qu’on n’aurait pas fait, le
cahier des charges est compliqué mais on va essayer. Pour cela direction Rieux Claret avec Cécile et Jérôme pour une première montée au Rocher Blanc. La neige n’est pas loin, il y a pas mal de
monde et c’est tout tranquillement qu’on accède au sommet.
Juste sous celui-ci, joli coup d’œil sur la Pyramide dont la face nord à des allures andines (ça c’est pour Damian..).
Première descente en
top moquette.
Jolie vue sur les
Grandes Rousses avec au premier plan le Rocher de Pilliozan et sont petit versant nord que l’on va remonter juste après pour s’offrir un peu de tranquillité et d’inédit.
Sur fond d’Aiguilles de
l’Argentières qui ont fière allure vue d’ici.
Sommet et un geste de
fraternité montagnarde entre 2 membres éminents du DSA, c’est que je suis en compagnie présidentielle aujourd’hui…Bon mais c’est pas tout ça, une fois qu’on est là il faut bien redescendre. On
oublie les couloirs nord-est défendus par de grosses corniches, j’ai fait les deux, dont un il y a pile un an avec Cécile,
pour aller voir le versant sud avec l’idée de repiquer dans un autre couloir nord-est que l’on a repéré du bas.
Le départ corniché
n’inspire pas Jérôme qui redescend par notre itinéraire de montée. Après un petit moment de réflexion Cécile franchit l’obstacle
Ce passage nous donne
accès à un joli et court couloir sud qui plonge sur le lac de Grand Maison. Une fois sorti de celui-ci on rejoint l’arête sud du Pilliozan pour essayer de repérer l’entrée de notre couloir. On la
trouve assez facilement mais pour atteindre la neige il y a une petite désescalade un peu délicate d’une dizaine de mètres. Un petit bricolage plus tard on chausse, c’est assez raide mais la
neige est très très souple…
Vers le haut ça écrase
bien la pente.
Vers le bas juste avant
de rejoindre un deuxième couloir qui sort lui sur l’arête mais un peu plus bas (j’étais remonté par ici pour aller au Pilliozan il y a … longtemps).
Belle ambiance
typiquement belledonnienne, c’est légèrement goulotté mais la neige est tellement souple que ce n’est pas gênant.
Dans le deuxième
couloir ça déroule tranquillement pour retrouver l’itinéraire du Rocher Blanc.
Du bas on devine la
branche de droite vue ensuite de la voiture d'où on voit bien le passage en désescalade.
Voilà, voilà, cahier
des charges assez bien rempli, on peut passer à la bière et on sera de retour à Grenoble pour la sieste, c'est l'avantage des randos tout prêt (autres photos et impressions ici).