Aujourd’hui je veux être en début d’après-midi à Bourg St Maurice pour faire connaissance avec ma nouvelle petite nièce fraîchement arrivée. Retour donc en Haute Tarentaise et rendez-vous (trop)matinal ce coup-ci (pas de camion torche…) avec Simon pour affronter le foehn annoncé par météo France sur un beau sommet frontalier le Bec de L’Ane.
Après
un départ sous forme de clin d’œil à l’ensemble Sache/Pourri/Turia, celui-ci sera à la hauteur de ce qu’on attendait.
De
plus en plus fort à mesure que l’on approche de la frontière, il est matérialisé par un mur de nuages débordant de l’Italie. Notre passage dans l’axe du col de la Sassière au centre de la photo
sera particulièrement piquant…
Multi-couches et néoprène de rigueur pour ne pas finir complètement congelé (dire qu’il est annoncé 25 à Grenoble…). Enfin heureusement que comme prévu ça se calme quand on atteint la
face elle-même plus abritée. Dans celle-ci et jusqu’au sommet à part à de brefs moments pendant la montée on sera toujours hors des nuages et relativement tranquille.
Au
sommet il ne fait même pas trop froid et on peut admirer à loisir les belles cacades de nuages qu’il génère de chaque coté.
Simon
se réchauffe sur fond de Vanoise.
La
descente sera très bonne avec de la poudreuse rive gauche. On est juste un peu tôt pour profiter du Soleil,
c’est que le Simon il grimpe vite aussi. On aura donc de la neige agréable et ferme jusqu’en bas pour une arrivée skis au pied un peu plus bas que la voiture en utilisant la rive gauche du
ruisseau de la Sassière.
Au
retour on s’offre même une très bonne omelette aux lardons au petit resto du hameau du Crot, cadre et accueil sympa (il ouvre aujourd’hui pour la saison), quel contraste entre le turbo réacteur
du col et la chaleur du resto.
C’est parfait, il est encore tôt et tout l’après midi est là pour faire connaissance avec Anatolie…
Neige dure et progression facile, c’est sûr que par rapport au brassage de 800 m qui nous attendait en
face nord on y gagne.
Débouché sur l’arête sommitale, ouah !!! La face est vraiment magnifique. On pensait y chercher un
peu notre itinéraire sur le bas, mais ce ne sera même pas nécessaire car il y a déjà 2 traces. Pause sympa au sommet, malgré les prévisions il n’y a pas trop de vent.
Mais aller c’est pas le tout on a une face à descendre, on finirait presque par l’oublier. Théoriquement
ça pourrait même être un peu technique vu la cotation.
Mais bon on voit vite après quelques virages qu’aujourd’hui vu les conditions rencontrées ça ne sera que
du ski facile et plaisir.
Très grand plaisir même car la face est belle et large, on peut visiter à loisir de belles
contre-pentes.
Ou se laisser aller à du ski grand large.
Arrivée en bas on voit enfin la face dans son ensemble, y a pas à dire c'est grandiose et fort joli.
Retour peinard à la voiture, il est à peine midi, ça pourrait presque être un Niw’sortie avec retour au boulot l’après-midi.
Une 
La face vue du Villaron, les faces de réjouis après la balade et les faces des sommets frontaliers
complètement chargées.
Après tout ça on peut se replier tranquillement sur notre camp de base habituel au Villaron pour
préparer le clou du week-end, la fête surprise pour l’anniversaire de Pascal. Eh oui c’est qu’on n'en finit pas de la fêter celui là. Malgré quelques impairs à peu prêt rattrapés on passe
brusquement de 4 jeudi à 6 vendredi puis à 18 samedi soir sans que Pascal ne s’y attende vraiment.
Après ça tout roule y a plus qu’à se laisser porter par les bulles et la bonne
humeur…
Mais qu’est ce qu’ils regardent tous ? Qu’est ce qu’il y a dans la grosse boite ? Oh un
vélo !!!
Au matin c’est sûr, on est un peu moins frais. Mais bon la météo est sympa avec nous, il neige et ça
durera toute la journée. Ouf pas de rando ni de ski de fond, juste une petite balade à pied vers la Goulaz, terminus actuel du déneigement coté vallée d’Avérole.
Ca
papotte, ça papotte… c’est qu’on en a des choses à se raconter. Si on s’est 
Pour
la suite on vise d’abord le couloir nord du Domènon, il semble bien un peu sec en haut mais c’est pas grave on va y jeter un œil.
Après
une première étroiture il faut se rendre à l’évidence, ça ne passe pas. Même à pied ce n’est pas évident (3cm de poudre sur des dalles…). C’est bête on est 20 mètres sous la crête. Plutôt que de
forcer le passage à tout prix sans pouvoir le redescendre, on préfère en rester là et s’offrir la partie du couloir qui a bien voulu nous accueillir.
Ludwig en Surf, message personnel : Yo le split board ça change la vie du surfeur, il faut que tu réessayes.
Après
ça comme on ne vient pas souvent par ici et que c’est bien loin, on va bien quand même aller au sommet. Pour cela c’est facile suffit de remettre les peaux et de s’offrir la belle face/arête
est.
Le
Summit cliché habituel (je n'avais pas encore Ludwig et Joël dans ma collec), pendant ce temps Hughes fume sa clope un peu au-dessous.
Volo est parti
un peu en avance et nous on laisse un peu partir Nico devant. On se retrouvera tous dans la traversée avant le Pas de l’Oeille.
Puis au
sommet, atteint une fois de plus sans poser les peaux, pour une photo qui fait vraiment plaisir.
Descente du
pas et de la prairie à mach 12 comme d’hab. Pour cette dernière session midi/deux de la saison à la Dent de Crolles on ne pouvait guère rêver mieux. D'autres photos et impressions 
