De la poudreuse, du temps couvert, venté et neigeux donc... de la Chartreuse. Aujourd’hui en mi-journée il fallait rester dans la forêt sous peine de visibilité nulle. Après une montée à la crête qui me l’a bien démontré, dommage la neige était abondante et fort bonne, ce sera au-dessous de 1700 que viendra le salut.
Même ici sur le sommet le plus fréquenté (du monde ???), on trouve des zones pas tracées. Pour la peine je ferai avec grand plaisir cette partie 2 fois.
Et un clin d’œil à Cécile, Lio et Manu, même si comme je voulais rentrer tôt je ne suis finalement pas parti
avec eux, c’est quand même grâce à eux que je suis sorti aujourd’hui, sinon avec la crève post grippale que je me traîne j’aurais sûrement eu la flemme.
Un
petit coup de flemme pour moi vers 2200 mais Pascal, qui n'est jamais monté par là, prend le relais pour nous emmener au sommet du Pic de Barlet.
Comme d’hab on ne regrette jamais le petit effort supplémentaire, la vue est splendide, même si les deniers mètres à pieds dans de la farine posée sur un chaos de blocs nous donnent
un peu de fil à retorde.
La
descente est plaisante surtout dans le couloir en S qu’on découvre et qui nous réserve quelques petites surprises un poil technique : une petite barre à contourner, des zones étroites ou
glacées (tout ça est excellent pour parfaire ma découverte des Powder). D ‘autres photos et des infos plus techniques 
Un beau couché de soleil pour terminer cette belle après-midi mais aussi une pensée pour quelqu’un que
je ne connaissais pas mais que de nombreux amis du plateau connaissaient et dont, en tant qu’ancien parapentiste, les récits de vol bivouac m’ont fait rêver. Philippe Nodet nous a quittés la
semaine dernière, 
Jolie traversée sous les falaises sur
fond de Pic Saint Michel très fréquenté ce jour.
Pascal et Hugues dans le couloir
sommital, Philippe nous attendra au pied des dernières difficultés.
Pour se remettre du choc et même sans
l’outil adéquat, Hugues a plus d’un tour dans son sac pour nous permettre de nous régaler d’une petite gorgée de liquide fort gouleyant. Après ça c’est sûr on a le sourire.
A la descente le haut est un peu étroit
et sec mais après quelques mètres prudents on peut lâcher les chevaux.
Dans de la très bonne neige, poudre
dense sur fond dur.
Hugues à mach 2,5 sous l’édifice
sommital. Plus bas on alterne zone croûtée, zone encore poudreuse et même quelques contres pentes sud-est en transformée. Il suffit de bien choisir l’endroit pour se faire plaisir
Ensuite dans la forêt très skiante et
orientée nord-est c’est tout poudreux jusqu’à la route forestière qui permet un retour aisé (avec quelques plats) au Pré du Four.
La face est vue du Pré du Four. On a
tous très apprécié cette balade panoramique toute proche de Grenoble et très peu fréquentée (pas de nouvelles traces depuis le 
Une fois de plus ce cher
sommet s’est montré à la hauteur avec d’abord un paysage très beau et encore bien plâtré.
Un petit vent sur les
crêtes avec des sapins et des rochers tous meringués au-dessus d’une belle mer de nuages.
