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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 19:48

Dire qu’il y a 3 semaines encore je ne connaissais absolument pas ce secteur et que Lus-La-Croix-Haute c’était juste pour moi un endroit où on passait sans s’arrêter pour aller prendre le soleil plus au sud. Finalement ça valait le coup d’attendre car cette année les conditions y sont particulièrement bonnes, un vrai paradis pour profiter de la transfo d’hiver (un nouvel avatar du réchauffement climatique).

undefinedÇa commence par 3 sommets et 1800 m de folie avec Pascal et Thierry sur un parcours 3 étoiles

undefinedÇa se poursuit par un bel enchaînement logique qui permet toujours de se régaler de cette belle neige de printemps en plein hiver. Ci dessus les 900 m de moquette de la Tête de Garnesier. Première rando aussi avec Manu collègue de boulot avec qui j‘avais déjà grimpé et fait du VTT.

undefinedÇa se conclut (pour cette saison ?) avec une dernière balade en solitaire dans le très beau décor des Aiguilles de Lus. La rando la plus technique de la série, de belles impressions, un gaz presque ébouriffant dans la face dans un coin où je n’ai croisé personne de la matinée.

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Un mec pas peu fier de son nouveau casque (indispensable aujourd’hui) et qui ne verra plus Lus de la même façon.

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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 23:51

Pas trop d’idées pour aujourd’hui… si on allait vers le Coiro versant sud, ça doit être transfo et on ne connaît pas. Coup d’œil rapide sur le topo, ouais pourquoi pas… piste qui conserve bien la neige, une traversée pour rejoindre le vallon de la Teissonnière… rien de raide ni de bien compliqué. Une dizaine de voitures au départ... ça change de d’habitude. On part sur la piste, quelques plaques de neige, on devrait bientôt chausser…. 300 mètres de dénivelé plus tard…toujours pas de neige, bon on va tacher de pas descendre par ici…. Vers 1500 on chausse enfin. Vers 1800 entre la Grisonniére et le Coiro on s’essaye ce qu’on croit être la traversée du topo pour rejoindre le vallon de la Teissonnière. Bizarre ça passe pas. undefinedPas grave au-dessus de nous une belle épaule puis une arête semblent mener tout droit vers le Coiro central. Sur le haut on ne voit pas vraiment si ça passe mais on est motivé car on n’a pas vraiment envie de redescendre par où on est monté et la rive gauche du vallon de la Teisonnière semble beaucoup mieux enneigé.

undefinedLa montée est très jolie, l’épaule s’affine de plus en plus puis se transforme en arête. On mêt les skis sur le sac, c'est parfois aérien. 100 m environ sous le sommet c’est de plus en plus rocheux mais une petite descente bien raide nous permet de rejoindre un vallon suspendu qui mène droit au sommet.
undefinedUne dernière pente bien raide et Lio débouche au sommet du Coiro central, quelques personnes remontent la combe nord. Pour nous la foule du début est bien loin puisque tout le monde est parti vers la Grisonnière. 
undefinedOn entame la descente, la petite étroiture juste sous le sommet est mesurée à 145cm (à l’aide des bâtons).C’est un peu court pour mes skis de 186 par contre ça passe pour Lio et ces 170.

undefinedEn haut de la combe suspendue la neige est un peu molle, mais plus on descend plus ça s’arrange.

undefinedDans le couloir final qui permet de rejoindre le vallon de la Teisonnière comme c’est plus raide, c’est même très bon et des chamois nous font un festival.
undefined On rejoint la rive gauche du vallon d’où on peut mater notre beau vallon suspendu. Si la neige est ici bien croutée, elle nous permet une descente skis au pied sans trop de soucis. Sur le bas quand on rejoint l’ancienne piste de ski c’est même inespéré avec une quinzaine de centimètres de presque poudreuse posée sur de l’herbe et qui se skie très bien.
undefinedFinalement on arrive en ski quelques dizaines de mètres en contrebas de la voiture. Bon s’il faut bien reconnaître que ce matin on s’est trompé de départ, au final grâce à cela, on s’est offert une très belle traversée. Une belle arête amusante, une arrivée au sommet central du Coiro qui doit rarement être skié, puis une bonne descente dans la belle combe suspendue (C12.3 dans le topo neige ODA). De toutes façons le vallon de la Teisonniere classique c’était sûrement un peu trop «simple» pour nous, de la à dire qu’on l’a fait exprès, c’est sans doute ce qu’on appelle un acte manqué. Cr de Lio ici

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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 19:43
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Au départ il fait encore nuit, mais l'heure reste raisonnable et rapidement le jour arrive à l’horizon.






Quelques Chamois nous surveillent et le soleil se lève une fois au sommet.








La descente quoique courte est plaisante et se déroule dans une belle ambiance.
Tout était réuni ce matin pour un beau prélude à notre journée de travaille.

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5 février 2008 2 05 /02 /février /2008 22:05

Cette année il y a de la neige en Chartreuse et même s’il y a des redoux comme il en retombe régulièrement c’est vraiment tentant d’en profiter. Comme en plus le temps de demain s’annonce plutôt moyen…hop un petit tour ce midi. 
undefinedIl est tombé hier 20 à 30 cm de neige roulée c'est tout blanc et bien beau, il fait doux, la trace est raide, du coup ça monte vite en transpirant un peu. Sur la crête je croise Yannick et ses copains qui récupèrent et s’aèrent après leur superbe ouverture du week-end.  Quelques mot et ils descendent en grandes courbes, ça a l'air bien bon, je poursuis vers le sommet tout proche.
undefinedLa descente est très bonne dans une zone quasi vierge (4 traces) qui permet d’éviter la cabane et le chemin. Retour avant 14 heures au boulot pour une douce après-midi de travaille. Y a pire comme pause de midi.

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3 février 2008 7 03 /02 /février /2008 22:10

Les Rochers de la Barme et le vallon de la Lescherette j’adore. J’ai découvert ce coin avec le topo Ski de randonnée en basse Maurienne sortie en 1988. Le look du topo est d’époque et si maintenant les Topos Neige reprennent la plupart des courses décrites, au moment de sa sortie, rédigé par des passionnés du coin, ce bouquin était vraiment très intéressant. Aujourd’hui on décide d’aller faire un tour là bas. Manu, Olivier et Hélène veulent aller voir vers le couloir central ou la rampe Nord Est, j’ai déjà fait les deux, par contre je n’ai jamais fait les plus classiques coudé et rectiligne. Du coup comme c’est aussi le cas pour Lio on fera 2 groupes.
undefinedDépart commun et dans la bonne humeur…mais non Manu arrête de chercher tes peaux elles sont restées à Grenoble. Bon ce n’est pas grave il est jeune ce Manu en plus paraît qu’il va se mettre à la raquette, bon là il ne les a pas pris non plus..
undefinedMalgré tout ça il monte quand même à un bon rythme, le vallon est magnifique avec cette couche de neige fraîche et les sommets qui fument. Vers 1400, on laisse les jeunes partir vers le vallon de la Pierre et on fait trace commune avec Jean Pierre et 2 amies à lui. C’est la troisième fois qu’on se croise en montagne avec Jean Pierre les 2 précédentes c’était en cascade.

undefinedVers 2300 nos traces se séparent, ils continuent vers le col de la Valette et on part rejoindre le début du rectiligne.
undefinedLe rectiligne est un peu étroit en haut mais la descente est en parfaite condition.

undefinedAprès presque de 300 mètres de remontée un peu physique, on dévale le coudé en grandes courbes. La fin est un peu désagréable car le vent qui nous avait laissés à peu prêt en paix jusque là se met à souffler très fort et à remonter le couloir. Plus bas ça va mieux et on rejoint rapidement le chalet de la Pierre d’où on mate nos camarades entrain de descendre le central.
undefinedIls sont un peu lents ces petits jeunes mais finalement comme ils savent qu’on se caille, ils dévalent toute la fin du couloir en grandes courbes et on se rejoint avant qu’on soit complètement gelés.

undefinedQuelques virages de plus et on fait une pause bien agréable au soleil et à l’abri du vent en bas du vallon de la Pierre.

undefinedPour conclure cette belle journée où on a pu profiter en toute tranquillité de la belle neige tombée la veille, Manu qui n’est pas encore assez fatigué, s’essaye à une dernière escalade, et sur la proue de son navire, se prend pour le roi du monde.

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