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12 mai 2007 6 12 /05 /mai /2007 13:03

Une balade où nous sommes passés par divers sentiments et impressions très liés d’ailleurs à l’évolution des conditions météo.

Ciadep1.JPGBonne humeur au départ même si on chausse sous la pluie, de toutes façons normalement ça va s’arranger.

ciadep2.JPGQuelques passages amusants de ski su herbe mais on sait déjà qu’on va redescendre quasi à la voiture à ski.

Ciadep3.JPGLéger découragement à l'arrivée sur le plateau des Evettes. C’est vraiment couvert et on décide de ralentir l’allure pour ne pas arriver trop tôt au col Tonini vue la météo. On se rappelle d’ailleurs que les éclaircies étaient annoncées que pour la mi-journée et on se dit qu’on est vraiment parti trop tôt…

Ciaatt.JPGEspérance, vers 2800 où on décide de s’arrêter dans une zone assez abritée pour voir comment tout cela va évoluer. On restera environ 2 heures ici en passant par divers sentiments (on reste, on redescend, tient y me semble qu’il y a ½ heure il était 10h15 et là c’est bizarre il est seulement 10h20….). C’est fonction de chacun mais comme l’ambiance du groupe reste très détendue et que quand même, plus le temps tourne (lentement) plus la météo semble s’améliorer, on continue à y croire.

Ciaface.JPGDéception quand une fois reparti, on arrive enfin au pied de la face. Quand on peut la voir en entier, ça a l’air très soufflé et irrégulier avec un peu de glace par-ci par-là. Il est 12h mais la météo a encore bien du mal à passer au beau et la face ne cesse de disparaître dans les nuages et le vent. Après quelque minutes de discussion avec Nicolas qui vient de la descendre partiellement, on décide finalement assez rapidement que se sera pour une prochaine fois. Nos amis de la « minicrew » juste derrière nous, irons eux y faire un tour (avec bonheur ).

Ciatoni.JPGEmbellie quand une fois remonté au sommet de la pointe Tonini. Une belle éclaircie nous dévoile complètement la face nord de la petite Ciamarella. Très jolie, c’est sûr après la descente de la face ouest on y remonte.

Ciapetite.JPGDécontraction et plaisir pour la descente de ces 2 belle faces. 2 fois 400 mètres de belles pentes avalées en grandes courbes dans une neige plutôt sympa.

Ciapetite1.JPG

Ciapetite2.JPGAu final, on pourra toujours regretter de ne pas être allé à la grande Ciamarella (c’est sûr que comme ça sous le soleil nos 3 sommets font envie).

Ciapano.JPGMais belle journée avec plus de 2000 m de dénivelé et du très bon ski, y compris sous les Evettes dans une neige de névé qui nous emmènera à quelques minutes de la voiture.

Ciafin.JPGComme d’habitude Olivier sort les bières, les transats et les biscuits apéro pour conclure comme il se doit. Et dire que ce matin on s’est caillé… Le CR de Lio ici.

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30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 18:28

Pour se reposer un peu des virées lointaines, une rando pas trop loin et sans portage. Direction donc le Glandon avec Simon. Il ne connaît pas l’envers de Belledonne donc pour lui en offrir un bel aperçu quoi de plus naturel que d’aller juste en face sur les contreforts des Grandes Rousses.

Au départ on peut choisir : chausser rapidement ou monter un peu plus haut à pied. Les 2 techniques se valent.

Montée paisible et panoramique, on a le temps de détailler toutes les classiques des Aiguilles d’Argentières à la Grande Lance d’Allemont en passant par les Aiguillettes et le Rissiou.

Fin un peu raide où Simon peu tester l’efficacité des couteaux et sa technique de conversion. Descente dans une neige revenue à point en face est du Dôme de la Cochette.

Face large au début puis petit couloir pas difficile mais avec une belle ambiance pour finir.

Remontée à l’aiguille de la Laisse et retour rapide à quelques minutes de la voiture dans une neige toujours sympathique (la volofiche ici). Une belle boucle de ski de printemps, pas difficile mais avec quelques cours passages techniques pour réveiller le randonneur endormi. Retour vers 13h à Grenoble, cette fois les enfants ont école, je vais peut être enfin avoir le temps de faire la sieste...

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28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 21:43

Retour dans le vallon d’Ambin, Lio et Manu n’y ont jamais mis les pieds et Volo est toujours intéressé par une pente qu’il n’a jamais descendue. Au départ la météo est plutôt moyenne et le moral mitigé. On a bien prévu un circuit sympa mais on se dit que peut être ce sera seulement la voie normale du Mont d Ambin en A/R. 
Montée très tranquille, on discute, tient mais ils ont repéré un futur itinéraire….
En fait on ne le sait pas encore mais notre rythme tranquille va être la clé de la réussite aujourd’hui. En Effet plus l’heure avance plus les éclaircies sont belles.

Donc après le sommet de la voie normale on file vers le vrai sommet du Mont d’Ambin pour attaquer la face nord. Belle descente soutenue sans être raide sur 500 mètres.

Manu sous son meilleur profil et prêt au décollage

Ca y est il s’envole

Grande courbe à la descente, c’est large, la neige est super. Arrivée en bas le temps ne cessant de s’améliorer on poursuit donc le circuit prévu.

Remontée d’un couloir ouest en direction des dents d’Ambin. Belle ambiance, jolie corniche à la sortie.

Au sommet Lio et Manu poursuivent une centaine de mètres pour rejoindre le haut du couloir nord (descendu la semaine dernière). Volo et moi redescendons par le couloir ouest.

La neige est revenue à point (Volo neige certifiée). La couverture nuageuse initiale à largement retardée le dégel et malgré l’heure tardive c’est très bon. On se retrouve tous sous le Col Gargouille pour terminer la descente ensemble. Belle journée placée sous le signe de la convivialité et parfaitement réussie car pour cette fois on a su prendre notre temps. Le CR de Lio ici

Découverte aussi des chaussures du futur ? Encore un peu de mise au point pour un usage de pur skieur alpinisme mais déjà un poids hallucinant et un look d’enfer.

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22 avril 2007 7 22 /04 /avril /2007 22:55

Encore un couloir repéré il y a très longtemps lors d’une balade en VTT dans le vallon de Savine puis finalement toujours pas fait jusque là (toujours la même histoire : pas le temps, plein de pentes à skier….)
Ce sera donc pour cette fois. L’occasion aussi de refaire une rando avec Yannick et de rencontrer Patrick un de ses collègues d’expé en Terre de Baffin. En bas on laisse Yannick nous montrer le chemin dans la rampe d’accès aux pentes qui permettent d’atteindre le Col Gargouille. Normal maintenant qu’il a décidé de suivre la voie le menant vers «un métier de seigneur» faut assurer. A propos de ce proba ski d’ailleurs, rapidement il nous dit se ressentir des efforts consentis, on veut bien le croire quand on lit ça. En plus c’est plutôt marrant enfin surtout après coup pour Yannick…. Aujourd’hui ça lui vaudra de nous laisser faire la trace à la monter du couloir mais ça ne l’empêchera pas de voler à la descente.

Comme il sait aussi se ménager il avait prévu le café. Et comme on est quand même monté assez vite finalement, vue les orientations Ouest et Nord on a donc eu le temps de 2 pauses sympathiques au Col Gargouille.
A l’aller pour se retaper avant le couloir.

Au retour pour avoir le temps de matter nos belles traces.

Au total malgré les 30 degrés à Grenoble, une poudreuse inespérée en Maurienne avec une fin les pieds dans l’eau comme le permettent souvent les rando de printemps.

Pour d’autres photos pleines de poudreuse c’est ici.

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19 avril 2007 4 19 /04 /avril /2007 00:09


Le Glacier Long c’est un vieux projet. D’abord envisagé à pied pour mes premiers pas en alpinisme, puis ensuite à ski, plus pratique pour en descendre, puis remis finalement bien des fois, y a tant de pentes à skier…

Bon cette semaine c’est la bonne, on y va. Départ matinal de Grenoble avec Lio pour rejoindre Olivier qui est déjà sur place à La Bérarde. C’est dur de se lever et à chaque fois c’est les mêmes questions :

- mais qu’est ce que je fais là à cette heure pour aller encore faire un truc raide ?

- Parfois même comme ce matin je me dis, bon aller d’accord je fais celle-là mais après c’est fini, plus que des rando cool…

On retrouve Olivier à l’heure prévue sur le parking et on part, par encore très bien réveillés sur le sentier. Portage jusqu’après le carrelet ça laisse justement le temps de se réveiller…

Chemin faisant on aperçoit enfin l’objectif, bof ! le bas à l’air en neige dure. De toute façon on verra, on se connaît tous biens, la confiance mutuelle et la bonne humeur règne puisqu’on va chausser bientôt.




Cloute Favier se remonte sans problème sous l’œil d’un chamois. C’est assez lisse et ça devrait pas être mal à la descente. A la sortie de la gorge, la pente s’élargit, la neige devient bien ferme et on remonte tranquillement vers le couloir. Vers 2600 on passe en crampons, les choses sérieuses commencent. Pas forcément pour la pente qui est somme toute raisonnable mais surtout pour la qualité de la neige. Va-t-on trouver la poudreuse tassée qu’on espère dans les pentes plus haut ?
On se partage le glacier, Lio rive droite, Olivier et moi rive gauche.
Vers 2900 ça se précise, Lio rencontre les premières traces de neige froide (Yes ! Ca va être bon…). Arrive le bombé vers 3000, Lio et Olivier passe dans l’axe. C’est raide et pas terrible, neige lissée par les coulées pas trop d’accroche à espérer à la descente. Je passe rive droite par une bande assez raide mais qui semble en transfo ; bingo c’est par là qu’il faudra descendre.
Belle ambiance dans le bombé vu de la rive droite. On se rejoint au-dessus, tout le haut est bon et on a vraiment le temps pour monter, il faut laisser le bas et le passage rive droite dégeler.
On y va donc tranquillement en se relayant parfois et en discutant tout le long. Arrivée au sommet on s’installe, c’est 3 étoiles, pas de vent, températures agréables. On papote/rigole/refait les rando passées et à venir/admire le paysage… De temps en temps on jette un œil vers le bas pour surveiller l’avancé du soleil. Dés que ça commence à s’ensoleiller, on se prépare.
Ca fait presque 2 heures qu’on est là, mais on n’a pas vu le temps passer. Début de la descente, c’est tout bon on va à droite, à gauche. On descend chacun son tour, pendant qu’il y en a un qui descend les autres photographient ou filment.
On reste quand même prudent, car même si la neige est sans piège, une chute ne s’enrayerait pas. A l’approche du bombé, on fait un peu plus gaffe. Une traversée nous amène sur un replat tranquille. La bande en transfo à l’air revenue à point. Lio y va et nous le confirme.
Dessous on continue rive gauche par encore une centaine de mètres en poudre tassée. Ensuite on passe vraiment à la transfo, un peu dure d’abord puis moquette dans le cône où on lâche les chevaux en grandes courbes. Le haut de Cloute Favier est atteint en quelques minutes. Le ravin est bien skiable et on retrouve la neige toute molle du Vénéon. Rapidement on pose les skis pour se retaper la marche jusqu’à la Bérarde.
C’est un peu fastidieux mais parfois on sent des parfums d’été au milieu des pins et Olivier nous à promis un remontant à l’arrivée.

Quelques discussions plus tard, nous y voici enfin pour un des meilleurs moments de la journée : le passage au mode sandales/ short… En plus des bières, Olivier nous sort des transats et des quiches, c’est vraiment la vie de château.
Finalement une super descente dans une belle ambiance glaciaire qui fait oublier le portage (le CR de Lio ici). Comme d’habitude aussi, les interrogations du matin sont loin et c’est à la prochaine pente que je pense, plutôt qu’à la prochaine rando cool (l’un n’empêchant cependant pas l’autre…).

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