Le blog de la famille «Bertonche», de nombreuses façons d'aller passer un moment en montagne, quelques balades plus exotiques et aussi quelques concerts/ciné/livres ou autres "n'importe quoi"....(et
toujours beaucoup trop de montagne selon certaines…)
En ce samedi particulier pour moi il fallait une balade propre à l’introspection et au retour sur soi.
Avec Loisyann on choisit donc un départ dans un cadre qui se prête à la méditation… Hum, hum, méditation, méditation certes, mais c’est surtout sur le manque de neige qu’on médite pour le moment. A la montée ça ne posera pas de problème mais à la descente il faudra porter, un comble vue les quantités de neige actuelles…
Enfin bon si ce point s’arrange rapidement ce n’est que pour mieux taquiner ma motivation à skier encore que la neige se met alors à coller de manière magistrale sous mes peaux… Ca botte grave quoi et malgré plusieurs arrêts pour tenter d’y remédier rien n’y fera.
Heureusement que le paysage pousse à continuer. Enfin continuer, continuer, un peu certes, mais pas plus loin que le premier sommet atteint, c'est qu' il fait aussi beaucoup trop chaud pour un 27 janvier aujourd’hui.
Alors si on parvient ainsi à s’offrir quelques jolies courbes,
Dans un décor qui se met lui aussi au diapason. Ce n’est qu’un répit bien agréable avant le portage du bas qui après le bottage à la montée, conclut cette rando forcément mémorable puisqu'en ce jour il ne pouvait en être autrement.
Le lendemain sera beaucoup plus léger. Un départ juste avant 16h du col de porte pour une belle envolée au-dessus des nuages.
Si je n’avais jamais vu autant de voitures au col, la montée par le GR puis par le canyon ne m'offre que calme et tranquillité.
La calotte sommitale est battue par le vent et si en montant je peine parfois à tenir debout, étonnamment le petit replat de la croix propose une parenthèse complétement abritée. Je quitte le sommet pour essayer d’être caler sur la lumière du soir au passage du Canyon.
En effet c’est pas mal...
J’en profite donc jusqu’au bout
Pour du haut de mon année de plus vous passer un petit coucou non sans une pensée en ce week-end particulier pour ce qui s’est joué tout là-bas, bien plus haut. Un beau moment solidarité montagnarde, entre "Exploit, bonheur et tragédie" comme le résume bien Philippe Poulet ici.
Encore une petite matinée en Vercors à l’initiative de Louis. On voulait une pente plutôt ouverte et ensoleillée pour éviter les goulottes possibles dues au redoux dans les zones trop étroites et le carrelage dans les zones trop à l’ombre.
La Petite Moucherolle ça semble parfait pour cela, en plus ni l’un ni l’autre ne l’avons déjà faite. Départ vers 7h45 de Puy Trangoullia.
L’embrassement nous rattrape alors qu’on est dans la forêt.
L’objectif du jour, une belle pente qui a l’air pas mal du tout vue d’ici.
Sous les falaises, on aime bien cette ambiance.
Passage à pied pour les 300 derniers mètres
Et voici « sherpa » Louis en action. Et oui c’est que ce matin au rendez-vous je m’aperçois que j’ai oublié mon sac à dos… Bah du coup pas de couteaux, pas de crampons, mais l’essentiel est là alors… Et puis si ça ne passe pas comme cela je laisserai Louis y aller tout seul. En attendant il prend mes skis sur son sac et on se partage les crampons (un chacun si si). Comme ça je me sens tout léger et ça va pas mal, la neige marque et même en haut où c’est plus raide ça le fait bien aussi. On s’arrête à la crête car sur celle-ci par contre tout est dur et vitrifié et on peine à tenir debout.
La descente vers 10h est excellente. Dégelée juste ce qu’il faut en surface pour balayer sans souci la petite croute glacée.
Vue de chez Louis
Avec lui ça ne traine pas, grandes courbes à peine ralenties par les ondulations dues à la pluie.
Dans cette bien jolie pente
De très bonnes conditions du haut en bas. La forêt est elle aussi très skiante et les pistes rencontrées nous permettent de traverser pour se retrouver dans l’axe du départ où on ski sans problème jusqu’à la voiture. Bon finalement avec un bon sherpa le sac à dos et les crampons c’est largement surfait… D'autres infos et photos ici.
A l’initiative de Jacques et Pascal un petit tour dans leur jardin de l’Aup du Seuil avant le mauvais temps annoncé. Je suis un peu à la bourre et ce n'est que vers 10h30 qu'on décolle du col de Marcieu
Le notable local connait tout le monde par ici alors il n’arrête pas de discuter, du coup je prends un peu d’avance.
Le cirque de l’Aup du Seuil repeint en blanc par les dernières chutes on ne s’en lasse pas.
Là-haut on choisit d’aller voir le Pas de Ragris. Il y a déjà une trace et malgré tous nos efforts on n’arrive pas à convaincre Jacques de nous accompagner. 20 cm de poudre sur un fond tendre, c’est pourtant excellent. Le ressaut étroiture passe sans problème moyennant quelques mètres de dérapage.
Et ensuite ça déroule.
Ici la neige s’est accumulée du coup on ne sent même plus le fond dur.
Presque comme en grosse poudre.
Plus bas le fond redevient présent mais Pascal continue de faire voler la poudre.
La forêt aussi reste très bonne à skier avant le retour habituel par les pistes. Merci les copains de m’avoir tiré de ma grasse mat avant le nouveau redoux annoncé, je n’aurais pas pensé que les conditions soient aussi sympas.
Et puis sinon pour rebondir sur le titre de cette article, si l'Aup du Seuil est effectivement presque éternelle, nous évidement nous ne le sommes pas et depuis ce lundi, après plusieurs rendez-vous manqués, je sais que je n’entendrai jamais le beau timbre de voix de Dolores O'Riordan et des Cranberries en concert, c'est bien triste et partir à 46 ans c'est bien trop jeune...
J’avais vendu à Cécile et Joc un versant sud au soleil et en transfo.
Hum, hum très vite perdu dans le wilderness savoyard on s’aperçoit que ce ne sera pas aussi simple que ça, la neige est encore très froide, poudreuse ou parfois croutée…
Faudra-t-il joué avec les orientations ? On verra, pour le moment on profite du paysage qui est superbe ici
Une fois le sommet atteint, on pousse un peu plus loin, une jolie arête et pas de trace, tout ce qu’on aime.
Et toujours ce cadre enchanteur.
Ça y est nous voici sur notre sommet du jour.
La descente est plein sud mais à cette époque le sud pour peu qu’on ait un peu d’altitude et qu’il fasse un peu froid…
Eh bien ça reste délicieusement poudreux.
Cécile et Joc s’en donne à cœur joie
Une petite remontée pour optimiser l’axe de descente.
Et même dans ce vallon ci ça reste vraiment très bon. La transfo annoncée arrivera enfin sur les 200 derniers mètres, mais bon comme vous avez pu le voir, on ne l’a pas vraiment regrettée…Et pour le lieu, ce délicieux circuit se situait au-dessus de Montdenis et il nous a permis de chevaucher élégamment l'arête allant du Lancheton à Roches Rouges et de visiter les 2 combes sud descendant de ces fiers sommets.Autres infos et photos ici.
Petit intermède ensoleillé aujourd’hui. A 11h le parking de la Dent est plein à ras bord et l’ambiance est vraiment printanière.
On passe par le sentier de la gorgette où l’enneigement est encore bon, pour le petit coup d’œil habituel.
Le champ est plutôt pas mal et la neige devrait être souple, hum, hum ça promet pour la descente.
Une personne nous a précédé en passant à pied, du coup on se met dans ses pas et ça monte tout seul.
On batifole un peu dans le pas de l’œil où comme d’habitude par vent de sud, c’est plutôt calme. Ce n’est pas la même une fois à la Croix où on peine à tenir debout… enfin bon on aime ça les ambiances vivifiantes.
La descente est impeccable, même si ce n’est pas encore transformé en profondeur en surface c’est parfait.