C’était le thème du week-end, s’en mettre plein les yeux et accessoirement faire quelques photos de tout ça. On commence par une Vercoresterie qu’on connaît par cœur, restait juste à déterminer l’heure du rendez-vous. 6h au pied du Murier, mazette c’est quasi une heure d’avant taf alors aujourd’hui on ne travaille pas…

Bon au départ ça ne paraît pas tout à fait gagner sous un espèce de plafond nuageux, et puis si, finalement on aura bien nos couleurs

La barrière Est y a pas à dire on ne s’en lassera jamais.

Ambiance Sultanes.

Et qui dit Sultanes… Et oui prévenu de notre venu Jan en local de l’étape vient nous faire un petit coucou.

Des paysages comme ça on en redemande, un clin d’œil à Ghyslain avec qui on a fait la montée.

Comme on a le temps on monte sur le plateau. Joli angle de vue non, Jan poursuit son périple pendant que Hugues en termine avec le couloir.

Sur le plateau Lio contemple l’infini et l’horizon penche…

Descente sans histoire, premier virage pour Lio

Un autre joli angle offert part Hugues.

Et hop c’est vite avalé, à 10h30 on est de retour à la maison largement de quoi vivre une autre journée et l’occasion du coup de repartir faire une deuxième promenade avec Agnès.

En Chartreuse cette fois où après avoir avaler l’’interminable route on est calé normalement pile sur le coucher de soleil.

On est les derniers au Charmant Som aujourd’hui. Un petit thé et c’est l’heure.

Tout s’embrase.

Quelques virages colorés juste au-dessus de l’abîme (si, si c’est possible même sur ce paisible sommet) et du ski agréable pour terminer sur la route impeccablement damée

Avant ça on en profite jusqu’au bout.

Dimanche je m’offre un petit bonus, un départ à 16h (juste après avoir vu Martin Fourcade laisser échapper sa 6eme médaille, damned…)  sur un Chamechaude déserté à cette heure. Au sommet un petit voile tamise la lumière mais fait étinceler le Mont Blanc.

Du coup ça change, c’est l’horizon qui s’embrase.

C’était mon premier Chamechaude de la saison et si au niveau lumière et paysage  j'ai eu ce que je cherchais, coté neige par contre c"était absolument infâme… Une piste mal damée avec de grosses bosses du haut en bas, des bourrelets en court de regel et une directe sous le câble plutôt olé, olé vu le lissage et le manque de neige dans le goulet. Enfin bon là n'était pas l'essentiel pour conclure ce petit week-end coloré.

Hier on n'aurait pas parié la dessus et puis si finalement, il a plu quasiment toute la nuit alors forcément il a bien du aussi reneiger. Ce matin en plus tout semble s’illuminer, alors hop il n’y a plus qu’à y aller.

Un départ vers 10h pour une première montée.

Et chouette par ici on est les premiers.

Il faut juste en profiter.

Une deuxième montée

Et tiens là aussi on est les premiers.

La forêt est bien dégagée

Les montagnes bien enneigées.

En bas c’est un peu plus compliqué.

Une troisième montée.

Une autre belle descente bien dégagée

Alors allez une quatrième montée

Et une quatrième descente encore bien dégagé. Et voilà pour cette belle journée où avec Cécile et Jérôme comme vous l’avez surement repéré on a fait pour ce qui est des descentes, Pravouta W, puis Bec Charvet W, puis Pravouta E pour terminer par le champ de la Dent de Crolles. 1700 de déniv nous dit Cécile pour une deuxième « première » rando c’est déjà pas mal (la première c'était ce jour) . Alors oui certes une fin à la Dent ça aurait été plus élégant, mais bon pour aujourd’hui on en avait assez. Coté neige même si ça chauffe en versants ensoleillés, on a eu tout le temps 15 à 25 cm de poudre plus ou moins dense sur un fond faiblement crouté peu gênant. Aucune touchette et du ski bien agréable avec juste un petit bémol pour le bas du Charvet W qui manque un peu de remplissage. Encore que comme on était les premiers ça n’était pas vraiment gênant (je ne vous le conseille pas par contre maintenant….).   

Un départ pas trop tôt (voir même un peu tard…), tout près de Grenoble, sans portage, pour une petite boucle à la matinée où on ne croisera personne, quelques passages un peu techniques quand même pour ne pas s’endormir…

Le tout délicieusement accompagné, hum, hum ça sent la bertonchinette réussie tout ça. 

Après le col du Sabot on se dirige vers le sommet nord des Rochers Motas pour redescendre sa belle pente NE qui plonge sur la vallée de l’Eau D’Olle.

Une fois l’arête atteinte ça se redresse sérieusement et entre les dalles et la neige il faut bien choisir ses appuis.

Cécile et Blandine au sommet, on n'y traine pas longtemps car il fait déjà bien chaud.

Jolie ambiance à l’attaque de la face qui plonge littéralement sur la vallée et le barrage de Grand Maison. La neige est bien souple, surement même un peu trop… mais ça se gère assez bien. Je passe devant pour faire le ménage et ces dames suivent.

Après les raides et étroits passages sommitaux la suite est beaucoup plus large.

Dans la seconde partie.

On n’ira pas jusqu'au barrage, vers 2000 on s’arrête pour remonter par des pentes plus fraiches sur la croupe qui borde la face.

Jolies perspectives sur la facette du jour, un peu pentue en haut quand même. Après cela une petite descente nous ramène au Col du Sabot d’où pour terminer parfaitement ce joli 8 on va visiter la face ouest de Cote belle

Une élégance certaine et des lignes quasi parfaites….

Blandine nous abandonne en chemin, l’attaque de la face n’est pas enneigée alors on descend quelques mètres sur l’arête pour atteindre la neige.

Et profiter de ce billard bleu, blanc, vert en transfo excellente. 

Vers le bas on se retrouve tous

Pour une fin en pente douce qui nous ramène à quelques dizaines de mètres de la voiture.  Merci les filles pour cette délicieuse matinée et en plus je serais presque qu’à l’heure à mon rendez-vous grenoblois de mi-journée. D'autre infos et photos ici