Un créneau de beau temps au milieu de ce week-end pourri, après le déluge de la veille pour en profiter sans trop se poser de questions, une seule destination s’impose…En plus même si cette année l’enneigement semble un peu faible en bas c’est le moment ou jamais alors.

Départ étalé autour de 9h30, je fais parti du Grupetto ça me vaut donc un petit sprint pour rattraper la tête de course (bon les sprints ici j'ai l’habitude…), un peu après la baraque du Colon c’est fait.

A partir de là c’est plus cool et chacun à son rythme ça monte tranquille, après l’humidité de la veille la lumière est magnifique.

Les cumulus poussent en forêt, mais loin de nous donc on apprécie le spectacle.

La calotte est bien enneigée, avec Cécile et Seb on a un peu d’avance, du coup on s’offre une première descente de celle-ci.

C’est court mais bien beau, ici et à partir de 2200 environ il y a un soupçon de neige fraîche sur un fond bien dur, ski super agréable donc.

Cécile descend un peu moins bas et remonte à pied, avec Seb on prolonge, du coup c’est l’occasion de mettre les peaux (mais ça ne compte pas comme un but !!! la prémière montée c'est bien faite au sec et en baskets...) .

Toute la petite troupe au sommet, Stef, Seb, Fred, Cécile, Cyril et Christophe. 

Un dernier coup d’œil sur Belledonne où ce petit coup de blanc a vraiment rendu le paysage somptueux…

Et hop on y va, neige excellente

Pente parfaitement lisse, du grand ski.

Sur le bas les cumulus viennent nous taquiner et on a droit à 2 petits déchaussages, un très court et qui normalement passe et un plus classique en fin de saison, au niveau de la petite tour.

Après cela c’est certes plus étroit que d’habitude mais ça skie sans problème jusqu’à la piste du haut. Pour comparer à l’an dernier, les conditions sont similaires à cette sortie de fin mai, avec une calotte plus enneigée mais un bas un poil plus maigre. M’enfin bon on a tous le sourire et tout a été déjà dit à de multiples repises sur cette petite balade, comme cette fois par exemple, alors je le reprends texto « Aujourd’hui ça donnait, pour la montée,  930m en baskets, mais Lio ça passait crème en sandales... Pour la descente, 760 m d’excellent ski de névé et 170 de portage pour retrouver la voiture. Pff un truc aussi près de la maison, aussi rapidement fait, en guise d’apéro, de footing du matin ou de balade du soir... à vous de choisir,  franchement moi je ne m’en lasse pas ». Juste dommage que cette année avec cette météo pourrie et cet enneigement un peu light le créneau soit bien trop court pour les after taf et les lumières du soir...

Après ce repérage fait hier après-midi en arrivant et montrant que la route est maintenant ouverte jusqu’à son terminus sous le refuge d’Avérole,  ce matin avec Pascal on s’y précipite avant le mauvais temps annoncé.

Départ à 8h, il fait -3 et on chausse à la voiture ce qui est assez remarquable cette année en Haute Maurienne vu le peu de neige tombée. 

Comme prévu ça se voile doucement du coup on ne traine pas trop.

Ca y est on aperçoit notre sommet la Pointe Marie.

Sur le Glacier d’Arnés, sur fond de Bessanese sud, parfois ce versant passe jusqu’au sommet, pas cette année. 

Pour atteindre la Pointe Marie il faut grimper une courte arête. Du bas elle ne paye pas de mine et si elle est effectivement facile elle surplombe son versant italien avec un gaz assez ébouriffant.

Pour couronner le tout le sommet est tout pointu avec de la place que pour une personne,  ambiance, ambiance donc avec 700 sous moi le Lago della Rossa. Le temps s’est un peu bâché mais d’un coup ça semble s’éclaircir à nouveau, on patiente donc un peu et bingo. Si coté nuage la Vanoise est décidément bien taquine avec nous, la Haute Maurienne elle, est beaucoup plus sympa.

La lumière est revenue pour nous permettre de profiter, en choisissant bien sa trajectoire, de 600 m de poudreuse sur le glacier d’Arnès.   

De la vieille poudreuse certes, un peu travaillé par le vent parfois.

Mais bien agréable à skier. 

Plus bas comme souvent à cette époque on passe sans transition à de la transfo. On avait peur qu’elle ne décaille pas avec les voiles, mais non finalement.

 Le poil est un peu raz mais ça suffit à notre bonheur.

Après une courte remontée pour franchir le verrou qui supporte le refuge,  il n’y a plus qu’à se laisser glisser tranquillement vers la voiture.  Merci douce Marie donc pour cette jolie rando, vu la météo annoncée on n’en attendait pas tant.

Après l’aimable balade d’hier aujourd’hui c’est beaucoup plus sérieux, en plus de tous les critères habituels, Yves nous accompagne pour une première rando frère/sœur de la famille G. Autant dire que j’ai la pression alors je ne prends pas de risques, une classique connue pour assurer l’affaire.

Départ même pas aux aurores (8h30), excellent regel et conditions qui paraissent vraiment parfaites (ouf !!!)

Et voici les G à l’assaut de la montagne. Le but du jour, tout au fond, 800 m de déniv c’est pile poil ce qu'il faut.

Montée tranquille mais où il faut néanmoins surveiller la jeunesse, c’est qu’elle a parfois une fâcheuse tendance à s’éloigner de la trace optimum. Enfin bon tout se passe bien et c’est l’occasion de réviser ses conversions.

Une fois au Col je m’offre seul le sommet une cinquantaine de mètres plus haut. Joli panorama et un peu de poudreuse avant de rejoindre la moquette.

Descente en super neige et sous cet angle c’est presque vertigineux…

Les G à l’attaque, ça n’amuse pas la galerie.

Une fin de concert dans une neige qui tourne toute seule. Jolie et agréable première pour la famille G (et pour moi) puisqu’on parle même déjà d’une seconde (ici ?) prochainement… ouah ça fout la trouille, j’aurai encore plus de pression.