Le blog de la famille «Bertonche», de nombreuses façons d'aller passer un moment en montagne, quelques balades plus exotiques et aussi quelques concerts/ciné/livres ou autres "n'importe quoi"....(et
toujours beaucoup trop de montagne selon certaines…)
Je n’avais jamais vu l’arbre du lac Achard sous la neige, avec un départ à 13h30 de l’Arselle aujourd’hui c’était l’occasion. Je me paume un peu au début dans les traces de raquettes, c’est que ça monte puis ça descend… enfin bref au bout d’un moment je trouve le bon chemin.
Et hop nous y voici. Il faisait –10 au départ, là à l’abri du vent c’est encore assez cool.
De la Botte au Taillefer avec toujours des traces dans la Botte puisque Stéphane & co y ont fait leur visite d’inspection.
Après une descente vers le col des Lessines hyper ventée, je profite d’un peu de calme au début du Vallon des Vans. Plus grand monde à cette heure seulement 2 personnes que je rattraperai un peu plus haut.
Vers les sommets c’est un peu l’enfer, je choisis le Petit Van qui me semblait moins venté. Bin non finalement, s’il y a bien quelques courtes pauses, dans l’ensemble ça décoiffe bien et je peine parfois à rester debout… Avec les –10 du fond de l’air ça rend l’atmosphère un poil vivifiante.
Je ne traine pas trop donc. Le ski au milieu de ce ventilateur n’est pas franchement terrible mais l’ambiance est là. La remontée au col de la botte est particulièrement glacée, puisque que le vent ne s’y arrête guère.
Un dernier coup d’œil et je suis bien content de retrouver les pistes de la Croix où les conditions de ski pas terribles s’améliorent plus on descend. Fallait être motivé pour faire du ski de piste aujourd’hui, pour la rando si la promenade et l’ambiance était sympa, ça ne donne pas trop envie de reskier tant que les conditions n’évoluent pas, ça tombe demain y a déménagement…
Ciel Agnès et Lisa sur des skis de rando dans le champ de la Dent de Crolles !!! Mais que font-elles là ?
Je les suis… on dirait qu’elles se dirigent vers Pravouta.
Après un petit sprint, je rattrape Lisa, oui c’est bien ça, 8 ans et demi après sa seule et unique rando elle remet ça. Une balade cool reconnue hier ça devrait le faire. Un échauffement tranquille sur la route puis un peu de pente pour réviser les conversions et hop on y est.
Avec la Dent en toile de fond, c’est parfait.
On ne traine pas trop au sommet chassé rapidement par une petite bise.
Le soleil joue à cache-cache ce qui nous vaut souvent un ciel intéressant.
Coté ski après un haut tout en retenu, on peut se lâcher un peu.
Lisa’s style…
Agnès’s style… Malgré le manque de neige Lisa a adoré la descente, moins la montée, du coup on n'a pas encore de date pour sa troisième rando.
La première vraie neige de la saison, les gamins sont intenables, il n’y a qu’une solution les laisser sortir. Rendez-vous vers 8h et direction Pravouta donc. On est les premiers, la trace est aussi à faire sur la route mais bon la kangoo s’en débrouille très bien (Cécile avait révisé mais on n'aura même pas à chainer).
Ca y est les gamins sont lâchés.
On est 3 contre une alors après un vote serré, c’est décidé c’est Cécile qui trace…
Dans le champ de belles zones où on devait pouvoir descendre sans toucher (ou alors l’herbe seulement…).
Summit les gamins piaffent…
Descente prudente au début puis plus on descend plus ça se décontracte.
Et en profitant des zones bien herbeuses on peut même skier pour de vrai. Retour par la route, pratique car s’il y avait environ 40 cm dans le champ en forêt ce n’est pas encore skiable. Pas mal pour une première sortie où mes camarades se sont efforcer de se montrer à ma hauteur, Yo a oublié ses bâtons au parking (si vous les trouver faites signe) et Cécile ne trouvait plus ses clés jusqu’à ce que je m’aperçoive qu’elle les avait laissées sur le contact portes ouvertes au pied du Murier… tout va bien la saison va pouvoir commencer.
Bon même si on sait qu’il n’y en a pas beaucoup c’est décidé, aujourd’hui on va essayer d’aller voir la neige. L’idée est d’aller haut et dans un endroit qu’on ne connaît pas (si, si il y en encore plein…). Direction Val-Fréjus donc qui avec sont ticket randonneur nous emmène directement à 2700 m d’altitude.
De là comme on découvre on fait simple et classique, après une première et courte descente sur piste on chausse les peaux en direction du Grand Argentier, pile au centre de la photo au-dessus de Pascal.
Neige pour le moins irrégulière… couche glacée, croute, vieille plaque voir même un peu de poudreuse…
Juste sous le sommet ça souffle un max.
Quelques mètres sous la crête coté sud par contre c’est beaucoup plus calme du coup on profitera pleinement de ce superbe panorama. C’est qu’on est à plus de 3000 et qu’on a dépassé les 500m de déniv… faut se reposer. Et puis d'ici c'est l'occasion de situer mieux quelques belles descentes décrites par Jérôme.
Après cette petite pause on poursuit vers le sud, neige irrégulière donc mais assez skiante quand même.
La belle plaque signalée sur data-avalanche et partie sans doute hier par risque annoncé à 2… il faut toujours rester vigilant.
Descente vers le Col de la Roue qu’on ira visite au prix d’une brève remontée.
Cime de la Plannette et Grand Bagna qui se prennent pour des sommets andins.
Du col vers notre descente et la Punta Nera.
Le vallon de la Roue parfois crouté mais avec aussi quelques sections sympas en cherchant un peu.
Fontaine froide, juste après on récupère la route carrossable qui du Lavoir nous ramène à la station.
Pascal à fond… bien à l’image de cette rando contemplative.
Super pratique cette piste et bien enneigé le secteur comparativement à la Vanoise en face.
En effet au départ on se disait qu’on aurait sans doute à porter et puis non même pas, le vallon encaissé et froid qui mène au Lavoir permet un retour skis aux pieds à la voiture. Super tour donc, cool et panoramique qui permet de côtoyer tranquillement les 3000. On peut aisément l’allonger mais aujourd’hui vu la qualité de la neige cela ne nous a guère tenté (peut-être la flemme, l’âge aussi… aller savoir). Enfin bon on ne connaissait pas le coin, vu ses énormes possibilités et maintenant qu’on sait comment il marche, on y reviendra surement.