Le temps est bien un peu couvert voir même brouillasseux aujourd’hui mais on sait que là haut ce ne sera pas gênant.
Départ tranquille vers 14h avec Julie et Cécile. Un jour de poudreuse l’avantage d’un après-midi de semaine c’est qu’avec un peu de chance la trace sera faite à la montée et il y aura encore beaucoup de place pour la descente (de toute façon ici on connait plein de variantes...)
Un seul passage sur le Bec Charvet avant nous c’est cool. Splendide décor et journée de la meringue. Au sommet quelques personnes nous rejoignent, l’occasion de mettre quelques visages sympas sur des pseudos lus ici ou là.
                     Descente dans une neige super légère, un peu trop dans les raides goulets du haut où tout coule et où on sent bien le relief.   

Excellent par contre dans larges trouées du bas. On repeaute et comme on a encore le temps on se fait un petit crochet par Pravouta. Montée dans la purée de pois mais trace excellente qui nous amène tranquillement au sommet.

Là on est pas mal (et d’accord avec toi Toz, je suis en charmante compagnie) d’autant que le meilleur reste à venir. 
Une très belle descente à la limite des arbres en rive droite de la face est de Pravouta.
Juste ce qu’il faut de pente et la meilleure neige du jour.

Voila pour conclure un bon thé chaud, un peu génépi, quelque biscuits, faut juste laisser les Gignoux dégeler et ne pas oublier qu’une voiture c’est mieux avec le moteur en marche (même en descente) et c’est parfait. Merci les filles pour ce bel après-midi. Photos et impressions de Cécile ici.

Et on les a méritées celles-ci. Déjà au départ devant cette météo pour le moins hésitante Julie et Jacques se désistent, qu’à cela ne tienne avec Cécile nous on y croit (un peu…).
Au départ ça ne parait même pas si déraisonnable puisque les sommets se découvrent. Un peu plus haut ça se rabâche alors plutôt que le Tabor on choisit le Pérollier un peu plus bas.
Une fois au col de l’Oulière même si on a le sourire force est de reconnaitre que les éléments sont contre nous, un bon vent de nord et un bouillard épais…Vite on se casse de là.
Descente sous le Pérollier, la neige n’est pas mauvaise et tien ! Le soleil semble enfin pointer… il n’est pas encore très tard alors vers 1800 on s’arête et on repart dans le sens de la montée.
Droit dans la face, on est à l’abri du vent et on aperçoit même le sommet. A 150 mètres de celui-ci ça se rebouche, aller on stoppe ici. Mais ce n’est pas grave on s’est offert un bon bonus.

Et cette fois c’est sûr, après quelques centaines de mètres de descente, le vrai soleil est là.
La neige est excellente, de la transfo parfaitement lisse (à part une vieille trace pourrie apparemment laissée par un certain Cyril G…)
Y à plus qu’à se laisser glisser.
Et à profiter tranquillement de tout ça.
Jusqu’à l’embrasement final, magnifique comme d’hab.

Je reprends comme titre de l’article cette expression donnée par un des membres de la sortie. Pour le nocturne ça s'appliquait bien ce coup-ci puisque vu notre départ tardif (14h45), si on a eu la face au crépuscule, la fin sur les pistes de Prapoutel s’est fait en quasi nocturne. Pour le tonton... je vous laisse interpréter. 
La face, c’est la face ouest du Jas des Lièvres, une belle pente bien visible de la vallée, vue ici depuis la piste au dessus de la colonie du prés de l'Arc. Avec Jean Claude, Pascal, Stéphane et Volo on aurait pu y accéder en remontant la combe de Bedina mais c’est tout à l’ombre et nous on préfère le soleil. 
On n’avait pas trop d’idée sur la neige, première surprise en ouest on trace (et pour certains dont moi ça botte grave). M’enfin bon ce n’est pas bien gênant, il y a une si belle lumière et il fait bien bon.

Petit passage à pied et jolie vue plongeante juste avant la sortie sur l’épaule.
Une fois sur celle-ci il reste 200m de déniv pour le sommet, Pascal en tee-shirt, quel frimeur… ça caille quand même un peu.

Au sommet Stéphane admire les Grande Rousse, d’ici l’écharpe nord de l’Etendard parait encore bien sèche.

Descente, le dôme sommital rosit légèrement.
Et ça y est le soleil se couche juste quand on plonge dans la face.

Jean Claude et Stéphane dans le haut, jolie pente avec de la neige pas mauvaise ici. Un peu irrégulière toutefois dans l’ensemble pour se lâcher vraiment. Vers 1750 pour accélérer le retour et échapper à la nuit on bifurque vers la combe de Bédina pour rentrer par les pistes. Dommage le bas de la face plutôt poudreux ne devait pas être mal. Voila pour cette semi-nocturne du mercredi en attendant de faire encore mieux (ou pas) la semaine prochaine s’il y a des candidat(e)s.