Après quelques années sans, il nous semblait que la cuvée Ouille Allegra 2010/2011 pourrait n’être pas trop mal. Une quantité honnête de neige à Bessans, un travail du vent présent mais semblant plus modéré que vers Grenoble, aller c’est décidé, même si le temps doit se dégrader à la mi-journée, on compte sur les éclaircies du matin ce mardi pour aller déguster ce cru pré Saint Sylvestre.

Départ un peu avant 8h de Bessans, température clémente pour le lieu (- 12) et ciel encore clair lorsque qu’on arrive au hameau de la Goulaz.

Pour franchir le verrou avant les alpages de la Buffaz, on profite agréablement d’une trace de la veille. Sur fond de Bessanese le temps commence doucement à s’ennuager.

Si parfois le soleil est même complètement masqué et les hauts sommets pris, notre sommet résiste assez bien. Ca fait un moment qu’on a perdu la trace de montée effacée par le vent mais la progression n’est pas trop difficile. Il y a quelques zones d’accumulation mais aussi de larges zones où si la neige est un peu densifiée par le vent, ça ne devrait être pas mal à la descente.

A partir du Clapier Vert, le vent nous rappelle quand même qu’on est en Haute Maurienne en décembre et l’ambiance devient un peu plus rude. Ce n’est pas cette année qu’on se fera dorer la pilule adossé au superbe Cairn sommital. 

On ne traine pas donc et on profite des belles éclaircies pour aller gouter toute cette neige.

Un peu dense mais très skiable même avec nos allumettes.

Sur ce coup c’est sûr on regrette nos Powder.

Aucune touchette, 1400 mètres de bon ski, on ne pensait pas trouver de telles conditions cette année.

Pour terminer cette belle matinée un clin d’œil à d’autres habitants des lieux.

Et toujours de ci de là des cascades en fort bon état.

Encore envie de profiter de cette belle neige avant le fort redoux annoncé, par ces conditions peu de questions à se poser, vous reprendrez bien encore un peu de Chartreuse. Le seul chalenge étant aujourd’hui d’essayer de se perdre un peu loin des foules. Entreprise parfaitement réussie sur cette belle balade où après les 300 premiers mètres, avec Hélène et Manu, nous ne croiserons plus personne. 

Ca nous vaudra quelques petites errances au niveau de l’itinéraire, c’est que ce n’est pas facile de se repérer au milieu de ce joli relief karstique.

Vite rattrapées néanmoins au prix de quelques passages un poil sportif.

Voila on n’a plus qu’à ce concentrer sur une trace de folie, 1100 mètres dans ces conditions ça calme...

Dans un cadre somptueux.

Seul sur notre sommet, à quelques centaines de mètre de distance du sommet principal où une foule se presse en provenance de Mont Saint Martin

Bon allez Hélène vas-y, ça va être bon…

On se régale sur le haut

Avec Chartreuse et Belledonne en toile de fond.

Soleil et bonne poudre, la vie est belle…Sur le bas il nous faudra ruser un peu avec le relief pour garder la meilleure ligne de descente, mais ça fait partie intégrante de ce type d’itinéraire typiquement Chartroussin, à consommer sans mondération et par grosse neige.

Avec cette météo difficile de résister à un midi/deux là haut, Cyril passe donc me prendre pour un petit Chamechaude.  A peine garé au parking du téléski bonne surprise Yvon débarque. Enfin si la surprise est effectivement bonne, moi ça me promet une montée tonique. Heureusement comme je suis prêt avant, j’ai quelques minutes pour m’échauffer à mon rythme avant d’essayer de suivre le leur.

Bon ceci dit, ils ne me mettent pas trop la pression et on discute, du coup si le rythme reste rapide pour moi, le plaisir d’être là compense facilement l’effort et ça passe plutôt bien.

La neige est encore très froide, fait juste bon, une montée vraiment très agréable.

Premier midi/deux et premier Chamechaude de la saison, en novembre c’est plutôt rare.

Ca vaut une summit photo, il est autour de 13h on pourrait être… à la cantine mais qu’est ce qu’on préfère être ici !!!

La descente ne sera pas inoubliable, même s’il y a encore pas mal de zones vierges, les cailloux ne sont jamais loin, là n’était pas de toute façon pas l’essentiel aujourd’hui.