Au départ on voulait aller faire un tour à Emparis

Et puis une fois vers Bourg d'Oisans la météo n'est pas très engageante, alors on change d'objectif. Direction le col du Sabot. 

L'ambiance est fraîchouille mais les couleurs sont superbes. 

Alors on en profite jusqu'au bout. 

Un dernier clin d'œil au Mont Blanc et il est temps d'aller se mettre au chaud.

Le lendemain Anne, Chantal et Pascal nous on rejoint et on part tous ensembles vers les Aiguillettes. Les filles à pied nous en VTT. 

Et oui c'est qu'un impeccable sentier y a été tracé pour se substituer au classique sentier de la Cochette qui contournait les Aiguillettes pour rejoindre le Col du Couard mais qui est actuellement interdit. 

Bon si il est parfaitement lisse et qu'on pense qu'on va se régaler à la descente. 

A la montée même si on roule parfois on en fait quand même la majeure partie en poussant le vélo.

Mais c'est pas grave, on a le temps et le paysage est superbe.

D'ici la vue est toujours impressionnante sur les ravines qui dévalent dans le vallon du Couard.

Sous le sommet ça s'aplatit un peu alors on roule à nouveau 

Un dernier bout d'arête gravit à pied et pas peu fières nous voila au sommet. Sympa de venir ici comme ça après de multiples passages à ski. 

La descente est impeccable.

Dans les prairies sommitales d'abord

Du joli VTT sur fond de sommets enneigés, comme cela on l'adore le vélo de montagne.

La suite déroule.

Ca descend vite

On se force juste à quelques pauses.

Pour quelques photos.

La traversée finale avant une petite remontée. 

Qui nous ramène au Col du Sabot. Une longue pause pour attendre tout le monde et grignoter un peu à l'abri de vent dans le camion.

Et on repart vers le bas. Chemin large au début puis petit single joueur et facile.

On retrouve quelques arbres et donc quelques couleurs

Avant de finir dans le vert et de rejoindre les filles.  Voilà très sympa ces Aiguillettes à VTT et plein de possibilités de connexion avec d'autres boucles, on reviendra...peut-être. 

Deux noms qui vont de paire pour un alpinisme et qui résonnent forcément avec Cervin et Grandes Jorasses. De mon coté si j'avais déjà vu de près et même été au sommet de ces 2 derniers je n'avais jamais vu l'Eiger autrement qu'en photo. 

Cette année après avoir été effleurer un autre mythe c'était donc l'occasion. Autant vous le dire tout de suite, de prime abord c'est beaucoup moins sauvage. Grindelwald c'est aussi la Suisse riche. Mais si vous y croiserez tout une faune touristique assez haut de gamme vous pourrez aussi y être relativement à l'écart et tranquille. A l'Eigernordwand camping par exemple où voir tous les jours le soleil se lever puis se coucher sur l'Eiger c'est un luxe plutôt sympa. 

Nous pour la visite on commence par le haut avec un accès par l'Eiger Express, le top de la modernité d'ici, avec sa gare de départ et ses boutiques de luxe on se croirait dans le hall d'un aéroport. Bon une fois à l'Eigergletcher, si il y a bien  encore quelques touristes en sac Channel on s'en détache vite pour profiter du panorama, ici sur la Jungfrau  

Là sur le Mönch et l'Eiger. Avant de redescendre par l'Eiger trail.

Un sentier chargé d'histoire forcément.

Il est super bien aménagé 

Et permet en un rien de temps d'être tout près de la face nord.

Tellement à coté d'ailleurs que je me dis que ça serait dommage de pas aller la voir de plus près. Une quinzaine de minutes sur une sente dans les éboulis, quelques ravines profondes à traverser. 

Et hop j'y suis. Le début de la voie classique attaquant maintenant par une vire facile j'ose même m'y aventurer un peu pour quelques photos un peu irréalistes. C'est le paradoxe de cette face, dure et engagée une fois dedans, mais vraiment facilement accessible si on compare à ses homologues du Cervin ou des Jorasses.   

Un petit zoom sur la sortie de la rampe qui parait toute proche mais qui est pourtant si loin... 

Là sous le pilier où se déroule Patianca (8a - 900 m Stephan Siegrist /Uli Steck - 2003 ou La Vida es silbar (7c+ 900 m les mêmes en 1998/2000)

Rien de tout cela pour moi aujourd'hui (et même jamais) juste quelques dizaines de mètres facile dans la face.

Avant de redescendre rejoindre Agnès.

Avec toujours quelques moments d'histoire (je ne sais pas à qui est destiné cette vieille croix) 

Et la civilisation jamais loin avec ces fenêtres perdues en pleine face.

Un dernier coup d'œil. 

  Et on poursuit tranquillement notre balade. 

Même après cet été torride on trouve encore quelques névés (c'est qu'on est quand même en nord) 

Après être passé sous toute l'arête de Mittellegi on se retrouve dans le vallon qui mène au glacier d'Ischmeer 

Où Agnès se détend sur fond de Finsteraarhorn

Avant de retrouver les verts pâturages de Grindelwald pour une belle bambée finalement même en partant de tout en haut

Le soir on profite du sunset.

Avant le lendemain qui sera sous le signe du vélo pour moi. Une montée de Grindelwald à la Kleine Scheidegg, 1100 de déniv sur une route pour les 3/4 puis une bonne piste. En VTT sur le papier ça parait cool, ça se fait bien effectivement mais alors quels pourcentages !!! Le panorama de là haut se mérite vraiment. 

Et la bière aussi du coup. 

La vue classique moins écrasée qu'hier de la face nord dont on mesure bien l'ampleur 

Je vais voir un peu plus haut.

Un petit zoom sur le Mönch. 

Avant une descente qui déroule en empruntant tous les chemins rencontrés. 

Une classique du coin dont on ne se lasse pas.

Départ vers 10h du col vers le Replat des Canons, ça monte puis ça descend. 

Une fois au replat le paysage s'élargit

Et on en prend plein les yeux. 

Par ici. 

Ou par là.

La traversée finale vers le col de Solière.

Roulante comme toute la balade mais pas sans effort

Au col.

Une petite pause avant de plonger sur l'autre versant.

Un single.

Facile et joueur.

Au milieu de belles dolines.

Quelques zones colorées

Avant que ça ne se transforme en piste. 

Puis finalement en route le long du lac pour remonter au col. Voila une fois de plus on a adoré cette boucle décontractée.