27 octobre 2007
6
27
/10
/octobre
/2007
18:52
Alléché par un échange de mail avec Pascal (Squal) suite à la descente des Clots du week-end
dernier, j’avais envie de faire un tour à St Pancrassse pour essayer la descente du Facteur. Montée dans l’après-midi après dissipation de la mer de nuages du matin. Je n'aime pas trop le VTT sur
la route, surtout celle-ci qui est plutôt passante à cette heure, mais bon, avec un peu de musique ça passe vite.
Une fois sur le plateau, il y a tout loisir d’admirer la dent de Crolles et son pilier sud. Cette après-midi 4ou 5 parapentes grattent
le thermique le long du pilier, les veinards… Pour la descente après un début tranquille sur le plateau, on est tout de suite dans le vif du sujet.
On passe dans
l’école d’escalade et à ce niveau quelques passages sont un peu exposés. Mais comme ils sont biens protégés ou pas très techniques, il n’y a pas forcément de raisons de se jeter dans le vide.
Après c’est plus facile jusqu’aux abords de la cascade de
Craponoz. On peut d’ailleurs aller voir celle-ci de prêt (sans le VTT).
Le haut de la
cascade avec un relais de canyonning ?
Ensuite ça
redevient plus technique. On repasse prêt des falaises et il y a de beaux enchaînements, toujours assez caillouteux ce qui est la dominante de ce sentier. Finalement à part quelques cours passages
où je suis passé à pied, ça passe assez bien. Par contre dans ce type de chemin je pense, qu’outre mes limites techniques, je touche aussi les limites de mon VTT, vieux de plus de 10 ans. Il serait
sûrement tant d’en acheter un plus moderne. 
Départ cette fois de Mizoen dans la fraîcheur et le brouillard. Par
rapport à la montée depuis Besse, c’est plus long mais pas plus fatigant car les pourcentages sont moins importants et on peut vraiment y aller tranquillement, le panorama est plus ouvert et plus
varié aussi.
Tout se déroule bien, il fait même bon car on est à l’abri du vent,
jusqu’à ce que, presque arrivée en haut, un bruit bizarre sorte du vélo de Pascal.
Pour le moment
après toutes ces émotions on récupère un peu. C’est vraiment dur la vie du VTTiste grenoblois.
Après ça on attaque
la descente avec toujours un petit clin d’œil à la reine des lieux. Rapidement on quitte la piste pour attaquer le clou de la matinée, la descente des Clots.
Le début est bien raide sur un chemin étroit parfois très creusé et
plein de cailloux. De beaux passages en vélo mais aussi quelques passages à pieds pour nous. Une belle ambiance car on surplombe la vallée de la Romanche.
Ce matin, il
faisait vraiment froid car plusieurs fois on rencontre de la glace sur le chemin.
Vers 1900 on atteint la Fontaine pétrifiante et c’est vraiment magnifique avec aussi quelques éclaboussures encore gelées.
Le chemin est moins
soutenu et devient très agréable dans les schistes noirs. On peut lâcher les chevaux jusqu’au refuge des Clots.
Après le refuge le sentier devient facile même s’il
est encore étroit et avec une certaine exposition coté Romanche.
On se régale du
bleu du lac du Chambon ou du multicolore des bouleaux.
Nous n’avions
jamais pratiqué cette descente réputée. Même si on a trouvé la section du haut un peu trop cassante (mais c’est pas très long), l’ensemble est vraiment très joli et nous n’avons pas été déçus, le
passage par la Fontaine pétrifiante valant à lui seul le déplacement.
Coté couleurs et lumière c'est tout bon
Coté feuilles si elles sont jolies sur les arbres, elles ne sont pas encore assez nombreuses par terre pour glisser dessus
Pour l'ambiance, même si le rafraîchissement annoncé n'est pas encore là, en fin d'après midi il fait quand même bien frais à la descente, le coupe vent et les gants vont devenir de
rigeur. 
Levé de soleil sur Besse avec au loin
la mer de nuage sur la plaine de bourg d’oisans.
J’aime bien cette montée, y a quand
même un peu de pente mais ça roule bien et on a le temps d’admirer le paysage.
Les couleurs de l’automne sont bien
là, il n’y a pas grand monde seule une voiture me doublera pendant la montée.
Arrivée au col du Souchet, les
montagnes enneigées sont au rendez-vous, je continue jusqu’au lac Lérié.
Petite sieste en admirant la reine des
lieux, y a pire comme endroit. Aujourd’hui en plus il n’y a personne jusqu’à ce que je vois arriver au loin et à bonne allure toute une troupe de «demoiselles».
Il y a là Marguerite, Simone, Odette, Odile, Cécile, Anne,
Fabienne… je ne rappelle plus de tous les prénoms. En tout cas 11h45 c’est la pause boisson car toute la petite troupe va se rafraîchir dans le lac. Après ça,
la descente par Le GR sur Besse est vraiment un pur plaisir. Un modèle de single facile, avec un ou deux virages un peu plus techniques sur le bas, mais qui s’enchaîne sans
problème.
Le tout avec toujours une très belle ambiance, vive l’automne ses
éclairages rasant et ses belles couleurs. Vive le plateau d'Emparis aussi, même comme cela en version light, ça vaut vraiment le coup d'y faire un tour. A la demi journée, pour environ 1000 m de
dénivelé, après une montée sans difficulté technique on s'offre une descente ludique, le tout dans un cadre somptueux
Ca partait bien mais une fourbe piste forestière
même pas marquée sur la carte est venue quelque peu contrecarrer nos plans.
Bon comme ça c’est fait la réflexion «de
toutes façons avec vous c’est toujours pareille y a toujours un moment où on pousse» est effectivement de circonstance. La pression augmente mais heureusement ces 100 m de dénivelé un peu
raide nous remettent sur le bon chemin.
Et même si, depuis qu’on n’était pas venu dans
le coin, d’autres pistes ont poussé, les paysages promis sont au rendez-vous.
Une petite pause bien méritée pour en profiter
avant d’attaquer l’ultime descente.
Celle-ci débute par un bref passage tranquille
et verdoyant .
Mais rapidement la pente forcie (bon là on a
moins de remords car pour ce passage on les avait prévenues…).
C’est vrai que ça dure un moment mais chacun avec
sa technique on en vient à bout.
Ensuite après une courte mais très raide
remontée (celle là on l’avait oubliée...) on peut se laisser glisser tranquillement vers le bas.
Ouf, finalement le nirvana est presque atteint, les filles sont contentes de
la balade, les mecs ont pu se mettre quelques passages techniques sous la dent. Le tout dans un coin pourtant tout proche mais dans lequel on n’était plus revenu depuis longtemps. C‘était de
Prémol à Vaulnaveys-le-Haut via les environs du Luitel, Mon Sec et La Gorge (400 m de montée pour 1200 de descente et une navette de voiture très rapide).
