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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 10:31
Daniel ayant raté quelques séances de dégustations et la consommation d’alcool étant formellement interdite dans nos familles respectives (non je déconne..), il a bien fallu qu’on trouve un prétexte pour aller déguster le précieux liquide tranquillement. Bon pas très original, on décide d’aller faire un tour en montagne. La veille au soir arrive, le téléphone sonne…bon alors on va où? Comme cette saison la météo ne nous facilite pas vraiment les choses il devient difficile de trouver un truc original sans se creuser la tête. J’avais bien quelques idées cependant…mais quand Daniel me parle du Taillefer le déclic se fait… Depuis un moment, à l’occasion d’une journée ski de piste en famille à la Morte, j’avais repéré la face sud ouest du dôme de Roizonne. Donc c’est décidé on va par là bas et on verra bien une fois sur place. Arrivée à la Morte un coup d’œil sur la face à la jumelle nous laisse penser que ça doit passer : y a bien quelques étroitures en bas mais le haut semble sympa. Avec ce faible enneigement ça ressemble plus d’ailleurs à une suite de couloirs parallèles qu’à une face. On montera donc part le lac de Prévourey puis on descendra à vue (la volofiche ici). Vu l’orientation on sait qu’on a tout notre temps pour monter, on le fait donc tranquillement en profitant du coin.
Je suis déjà monté plusieurs fois pas par ici à l’automne pour décoller en parapente.
Une fois au sommet on continue un peu vers le pas de la mine puis on s’arrête pour profiter du soleil et comme d’habitude cet hiver, c’est vraiment le printemps…
Je peux compléter ma collection d’auto portrait dégustatif et on attaque la descente. Cette face à vraiment une belle ampleur, les conditions de neige sont bonnes mais il faut rester concentrer, ce ne serait pas cool de glisser… A un moment on quitte le couloir principal en poudre tassée (on avait vu à la jumelle qu’il ne semblait pas passer en bas) c’est l’occasion de trouver des contres pentes où la neige est revenue à point. Vers 2000 on tâtonne un peu et ça nous vaut un petit déchaussage pour passer un goulet. Une fois en bas on verra qu’on aurait pu surement éviter ce passage en optimisant un peu plus, mais bon ça fait parti du jeu et du plaisir de la descente à vue. Du fait de notre heure de descente pas trop tardive (12h30) les pentes du bas sont à point, plus tard c’est à dire à l’heure normale pour un mois de février normal ça aurait été tout mou. Ca fait aussi parti de jeu de savoir s’adapter aux conditions du moment. Vers 1650 on retrouve la piste qui nous ramène rapidement à la Morte où Daniel remonte chercher la voiture pendant que je me prélasse au soleil. Au total un parcours varié et esthétique, quelques passages techniques de ci de là pour ne pas s’endormir, pas de stress vraiment que du plaisir, prolongé par une bière en terrasse à la Morte (Euh finalement on boit beaucoup pendant ces rando…). 
Le ski de couloir c'est pas compliqué :
Flexion
Planté de baton...extention
et on recommence....

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13 février 2007 2 13 /02 /février /2007 22:16
Petit Chamechaude entre midi/deux. Ca fait plaisir d'abord parce qu'attendre mi-février pour pouvoir faire Chamechaude c'est quand même rare (pas tant que ça à l'avenir ??) ensuite parce qu'au mileu d'une journée de travail c'est plus fun qu'un bon footing ou qu'un tennis et ça prend à peine plus de temps. La volofiche ici

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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 22:34
Pour profiter de la petite éclaircie matinale, autant ne pas aller loin, on se décide donc rapidement pour la pointe du Sifflet et sa face NE. En plus j’étais déjà allé y faire un tour avec Olivier pour une balade très facile à pied, donc même avec un temps un peu moyen je pensais sans problème retrouver l’entrée du Couloir. Arrivée sur le parking c’est la foule et je dis à Lio, qu’on va sûrement trouver quelqu’un qu’on connaît. De fait dés qu’on démarre Lio reconnaît Yvon. Je ne le connais que virtuellement (avec Internet on à l’impression de connaître déjà un peu les gens avant de les rencontrer vraiment), c’est donc l’occasion d’une vraie rencontre très sympa.
On monte au pas de course (en tous cas pour moi), on discute et on arrive au Pas de la Coche vraiment rapidement. Là l’ambiance hivernale se fait bien présente, on met veste et masque pour un parcours plutôt marrant le long de l’arrête (le rythme ralenti un peu ça me va bien…).
L’entrée du couloir est trouvée facilement après quelques mètres de désescalade sur une arête givrée. Je reconnais bien les lieux et il y a une trace de descente d’hier. Les quelques mètres de rhododendrons sommitaux (si si on les voit encore depuis décembre) sont vite désecaladé.
On peut entamer une descente plutôt cool dans de la poudreuse assez dense (y bien quelques passages ou la neige dure n’est pas loin mais elle accroche bien).
Après une centaine de mètres la face s’élargit.
Puis un peu plus bas, la visibilité devient meilleure, on retrouve les traces du pas de la Coche puis la partie « damée », ce qui nous assure un retour rapide à la voiture.  Ube ballade sympa pour un retour tôt à la maison. Les impressions d’Yvon ici, le CR de Lio .

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31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 02:09

Ce mercredi je ne pouvais pas me libérer l'après midi. Donc cette fois, pour ne pas perdre le rythme avec cette belle météo, au lieu de viser le coucher de soleil on visera la pleine lune. Un coup de fil à pascal et un mail à Lio et le tour est joué. Nous voilà partis pour le Jas Des Lièvres, ce n'est pas trop loin et c’est rapide d’approche depuis Prapoutel.

Au départ on vise le Pré de l’Arc en se disant qu’on verra bien une fois sur place par où on monte et par où on redescend. Une fois là bas (après avoir surmonté quelques obstacles inattendus) on décide donc de monter par la face ouest.

Belle face mais la neige n’est pas terrible plutôt croûtée et on est bien content de rejoindre enfin la crête où, pour les 300 derniers mètres, la neige dure de la face sud est parfaite.
Une fois au sommet on procède aux libations d’usage. En générale la nuit un petit alcool de fabrication maison et cueilli amoureusement en Savoie est le bienvenu, on ne déroge donc pas à la tradition…

Une fois ce bon moment passé, il faut bien se décider à descendre quelque part. Au Jas Des Lièvres on a le choix. Finalement on opte pour un petit couloir en face nord (avec déjà 2 traces de descente) qui nous ramènera rapidement à Prapoutel par la combe de Bédina. On ne regrette pas notre choix, après une trentaine de mètres un peu glacés, on s'offre 400 mètres de descente dans une bonne poudreuse.
Ensuite la descente est assez commode (même s'il faut faire gaffe aux pierres) et on rejoint facilement le bas des pistes qui nous ramènent rapidement à la voiture. Une rando à la Lune c'est toujours aussi magique...

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24 janvier 2007 3 24 /01 /janvier /2007 23:11
Ce matin vue les impressions contradictoires sur les quantités de neige tombées (par exemple 1cm au Murier et 10cm dans Grenoble…), je ne savais pas trop où aller. Quelques infos données données par Lio puis un coup de fil à Jacques à 13h fixe l’objectif. En effet un copain de Philippe qui habite Theys, nous annonce 40 cm de neige. On ira donc au Grand Rocher. Après un moment d’hésitation (il est déjà tard) on ne part pas de l’épingle 964 mais du Col du Barioz. Ce sera une belle balade dans une ambiance hivernale enfin arrivée. Il fait froid, la neige est légère, les quantités sont conséquentes et permettent de faire voler un peu la poudreuse. La crête est un peu prise dans les nuages mais beau couché de soleil neanmoins et retour à la nuit à la voiture. Photos ici.
Juste sous le sommet on retrouve Fabienne dans une ambiance frisquette

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