Changement de lieu de travail depuis début juillet donc changement de moyens de locomotions et changements de lieux pour les activités péri-laborieuses présentes ou à venir.

Bon force est de reconnaitre qu’en ce moment 25 minutes de vélos dans la relative fraicheur et la belle lumière du matin, outre les économies d’essence et autres considérations écologiques, ce n’est pas désagréable.

Nos nouveaux bâtiments vus du R5 de Othello vous ne pouvez pas les manquer si vous prenez l’autoroute. Comme vous pouvez le voir je ne suis pas le seul à venir en vélo et comme vous pouvez le voir aussi de par notre situation j’aurais tous les éléments en main pour enfin progresser en escalade…

Peut être un jour, forcément j’irai tâter de la résine mais bon en attendant je préfère encore l’extérieur et entre midi-deux c’est aussi possible. 10 minutes de vélo et hop on profite avec Cécile de 2 toutes petites voies à coté de la via-ferrata de la bastille.

C’est très bien équipé, de difficulté modérée (4 pour l’une, petit 5 pour l’autre ?). De quoi se détendre sans stress en même temps que le pique-nique.

Un peu d’ombre, grande tranquillité, cool et pour se faire mal aux bras c’est sûr il faudra aller à EV… mais ça c’est une autre histoire.  

C’est le premier mot qui me vient quand je vois la photo ci-dessous. Un surplomb énorme dont on se joue élégamment. Avant cela une approche sympa et presque sauvage le tout pourtant à 2 pas de Grenoble qu’on toise en permanence pendant toute l’escalade.

C’est où cette petite merveille et bien tout simplement en versant est du Moucherotte où est tracé ce parcours élégant.

Pour y aller, c’est simple on suit la voie normale (bon c’est raide et ça fait transpirer) puis on emprunte le joli vallon suspendu des forges où là tout devient beaucoup plus intéressant. L’ambiance sous les falaises est magnifique avec un peu de brume frisquette pour nous ce matin.

Ensuite une vire vertigineuse, facile mais où il ne faudrait pas glisser, nous emmène sur une petite prairie suspendue.

Qui donne accès à la facette sommitale où 2 voies sont tracées. J’avais déjà fait les géomètres, ce coup-ci on va faire Othello, dont on peut déjà deviner le magnifique surplomb.

L’escalade est sympa, pas toujours continue mais assez variée, un vrai plaisir.

Ici L3 qui mène sous le fameux surplomb. Un petit mot sur l’équipement, si c’est bien équipé dans le 6b (où on peut passer en tire clou), par contre dans le 5+/6a c’est parfois un peu lointain.

Le fameux passage du surplomb, un 6b dont Antoine, avec Grenoble à ses pied, se joue en fort bon style et en parfaite élégance.

Un dernier mousquetonnage tranquille et hop c’est le réta horizontal de la première photo qui permet de franchir l’angle.

La longueur suivante encore pas mal du tout, puis suit une dernière pour la forme.

Et hop, si vous venez ici un dimanche comme nous, vous ferez sensation en débouchant sur le plateau au milieu de la foule. Là après avoir signé des milliers d’autographes Antoine profite enfin sereinement du paysage. Voilà une sacré sucrerie, un poil épicée quand même, à dévorer pour une petite demi-journée ou plus si vous enchaîner avec sa voisine. Philippe si tu me lis merci pour ce joli tracé. En parlant de douceur d’ailleurs en voici une autre dont je ne me lasse pas en ce moment.

Hier on a laissé passer notre tour, trop fatigué pour bouger, aujourd’hui c’est plutôt franchement pluvieux mais on est sur place, alors un petit tour dans les Bauges. La carte est restée à la maison mais je suis savoyard quand même et presque du coin aussi à l’aide de quelques vieux souvenirs ça devrait le faire.

Départ d’Ecole, montée par une tranquille petite route, le Colombier nous fait des clins d’œil ensoleillés

Un peu plus haut ça se transforme en piste, gros travaux d’entretien apparemment, du coup c’est un peu boueux par endroit.

Le Massif du Trélod en arrière plan, les éclaircies sont de la partie, cool.

Un peu plus haut encore on pénètre dans le vallon de Bellevaux avec Col et Dent d’Arclusaz tout au fond.

Trélod, Plan Mollard, Arcalod que de souvenirs et de sommets skiables.

Le chalet des Arbets, à partir de là c’est plus très cyclable, on approche les 800 m de déniv et Agnès, à qui j’avais vendu ça comme une toute petite balade, commence à crier famine….

Une architecture typiquement baujus pour un repas frugal... toujours cette histoire de balade pas si petite que ça finalement. Enfin bon je laisse une partie ma part à Agnès et j’arrive à la dissuader d’attaquer les promeneurs...ouf !

On zappe donc le col de l’Arclusaz pour cette fois et on attaque la descente, enfin brièvement car quand même une petite remontée pour passer aux chalets Bottier c’est quand même plus esthétique. Et puis le coin est tellement joli…

Col et Dent d’Arclusaz, Chalet des Arbets et vallon de Bellevaux un petit paradis pour le VTT. Et ne vous fiez pas à la photo Agnès a maintenant la grande forme.

Chalets Bottier, il a des vaches, des poules et le paysan nous indique aimablement la suite du chemin en nous recommandant d’être très prudent car c’est raide et en mauvaise état…

Début de descente devant Pécloz et Armenaz, d’autres sommets recelant de biens jolies descentes à ski.

Le chemin se transforme en single pas très difficile mais assez exigeant quand même car parfois bien caillouteux et assez glissant à cause de l’humidité.

On rejoint la vallée où de nouvelles découvertes nous attendent, c’est que la vie était rude par ici… Rien de tout cela pour nous, simplement une jolie promenade sans difficulté à la montée (oui bon faut quand même pédaler un peu me dit-on !) , avec une dominante d’alpages bucoliques, de sommets pointus et un petit single joueur pour terminer et donner un peu de piment (mais pas trop, faut pas déconner ce n’était pas le thème du jour…). Pas si mal pour profiter de cette météo automnale.