8 juillet 2015
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Je connaissais un peu Franz Ferdinand ( « jeune » groupe de rock écossais) et assez peu Sparks (« vieux » groupe de pop-rock californien fondé par les frères Mael) à part leur tube planétaire This Town Ain't Big Enough For Both Of Us (Si si celui la vous aussi vous l’avez sans doute déjà entendu…). Alors quid de l’association des 2, FFS ? Entrevu seulement à Aluna il y a quelques temps leur son avait piqué ma curiosité. Ca tombe bien puisqu’ils repassaient au Tranborder à Lyon, l’occasion aussi pour moi de découvrir cette salle. Lisa, familière des lieux pendant ses années lyonnaises et Hélène m’accompagnent pour ce qui sera une très belle soirée.
Le lieu d’abord, facile d'accès effectivement il est super, un hall sympa qui fait aussi club, un accès à l’extérieur pour prendre l’air ou se restaurer et une salle de dimension tout à fait raisonnable.
Avant le concert on profite des extérieurs et les filles sont déjà à fond…
Pour la suite on ne sera pas déçu, la fusion fonctionne parfaitement, la voix haut perchée de Russel Mael et celle plus grave d’Alex Kapranos se partagent parfaitement les chansons avec souvent d’entrainantes relances.
Les 2 groupes n’en forment vraiment plus qu’un et s'enrichissent l'un l'autre, un bel enthousiasme s’en dégage bien repris par le public. Un certain et commun sens de l’humour aussi quand Ron Mael éternellement figé derrière son clavier nous fait un étonnant numéro de danse.
Ca sautille, ça rebondit, les guitares et les lumières s’emballent tout le long du set. Pour les nostalgiques les 2 premier tubes des groupes (Take me out pour FF et This town ain't big enough for both of us pour S) sont repris pour faire encore monter l’ambiance qui devient vraiment brulante. Bref un super concert conclu sur une ultime pirouette Collaborations don’t work. Ben si parfois ça fonctionne parfaitement et on a adoré, pour moi c’est vraiment la belle découverte de l’année, si vous avez l’occasion tentez l’expérience.
22 juin 2015
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23:55
Ca passe d’abord par une bonne préparation, pour ça on peut faire confiance à Christine et Claude pour trouver l’endroit adéquat
Par là ça a l’air pas mal, Christine et Agnès en mode détente, après ça c’est sûr on est prêt pour attaquer les choses sérieuses.
Cette année Aluna festival s’est agrandi, une scène découverte où on appréciera trop brièvement Fuzeta (dommage on est arrivé un peu tard). Juste à coté une démo de Roller BMX animée par un Dj et un speaker en mode djeuns, sympa pour commencer.
Le vif du sujet ensuite, Véronique Sanson d’abord, Agnès ne la rate presque jamais, moi du coup même si je n’ai pas son rythme, de loin en loin je l’ai vue quelques fois. Là elle a retrouvé toute sa voix.
Un enthousiasme communicatif, une complicité avec ses musiciens qui emporte tout, un très beau moment. C’est Agnès qui en parlerait le mieux mais elle ne cause pas ici. Enfin bon les «Vero on t’aime» criés ça et là pourraient être un bon résumé de tout cela.
Asaf Avidan en 2eme concert, là c’est moi qui suis un peu plus fan. Un roseau qui ondule, une voie et une performance d’écorché vif, tendue et toute intérieure comme tournée sur lui-même d’abord.
Puis soudain plus ouverte quand il laisse enfin rentrer le public dans ses jardins secrets. Tout cela pour un set absolument époustouflant, sûr qu’on peut penser à Janis Joplin ou à Tom Waits (en plus fin et plus aigu). Après tout cela on est un peu en apesanteur et si Calogero tente bien de nous y maintenir force est de reconnaitre que pour nous c’est raté et complètement hors sujet. A noter quand même que ce n’est pas le cas pour une grande majorité des 12000 spectateurs présents alors si c’est tant mieux pour eux moi je ne m’attarderai pas.
Le dernier groupe c’est FFS, quezako ce bidule ? Et bien j’étais très curieux de découvrir ce que pouvait donner le mariage de Franz Ferdinand, emblématique groupe de rock écossais, et des Sparks, excentriques sexagénaires Californiens.
Mariage assez réussi ma foi, mais là comme il était bien tard et que les troupes étaient un peu lasses après s'être tapé plus d'une heure trente de Calogero (ah mais non j'ai dit que je n'en parlerai pas...), on n’est pas resté jusqu’au bout. Dommage mais à revoir dès que possible si l’occasion se représente.
Après tout cela le lendemain est donc forcément en mode récup. Les filles sont plus courageuses que nous et c’est par une heure de vélo qu’elles se rendent sur notre plage du jour (euh nous ce sera 15 minutes de voiture…)
Une fois sur place c’est la même recette que la veille… l’eau est toujours aussi bonne, cool avant de s’en retourner sur Grenoble pour la vraie fête de la musique qu’on ne fêtera pas finalement puisque pour nous la fête c’était hier soir.
28 mars 2015
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23:09
Il y a 10 ans j’emmenais Lisa et Camille, toutes les deux 12 ans et bien trop jeunes pour y aller seules, voir au Summum un groupe que je ne connaissais pas vraiment mais qu’elles aimaient bien à l'époque, Sinsémilia... Ouah frais, enthousiastes, joyeusement contestataires et plein d'espoir on avait passé une super soirée. Coté musique Lisa vole maintenant largement de ses propres ailes et si elle n'écoute plus guère Sinsé on partage toujours quelques morceaux ou concerts. Elle n’était pas là hier soir mais c’est grâce à elle et à Camille qu’on est retourné voir Sinsé à la Belle Électrique.
C’était la première date, chez eux, de leur toute nouvelle tournée pour inaugurer leur nouvel album. Un autre monde est possible c’est toujours ce que nous dit leur regard lucide et optimiste. Une tonalité plutôt reggae, un mixte de tout leur répertoire, un concentré d’énergie positive, bref une superbe soirée qui s’est prolongée bien tard.
Du coup pas de plan précis ce matin mais juste une petite improvisation de dernière minute dans le jardin du Yo. Départ à 10h45 de Prapoutel pour un petit tour au Jas des Lièvres. La belle météo du début de matinée s’est un peu bâchée mais la neige est finalement plutôt bonne. Quelques cm de fraiche parfois une peu humide sur un fond tendre ou transfo ce sera le crédo du jour.
Juste sous le sommet, une montée rapide (trop pour moi mais la trace s’y prêtait…) avec Sinsé dans les oreilles pour prolonger la magie du soir et au sommet j’hésite même à redescendre par le nord…
Et puis non quand même, comment résister à l’impeccable toboggan de la face sud.
600m de pentes soutenues dévorées toute en rythme jusqu’au GR. Le retour jusqu’à la colonie est plus glissant que je ne le pensais et si une remontée pour retrouver la combe me fait un peu transpirer ce n’est pas très grave, c’était le prix à payer pour accédé à ce calme jardin…
21 novembre 2014
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19:52
Pour moi qui adore les concerts Paris recèle quelques salles marquantes, j’en connais certaines mais pas toutes. L’occasion était donc trop belle cette semaine d’en visiter d’autres. La Cigale lundi où avec Lisa et au premier rang s’il vous plait, on a passé une super soirée à écouter Les Girls in Hawaï. Et non ce ne sont pas des filles mais de beaux garçons belges multi-instrumentistes et décontractés dont la pop légère et rythmée nous a enchantés.
Le moment fort de la semaine ensuite puisque jeudi, même si le concert est annoncé complet, c’est l’Olympia et Marianne Faithfull que je vais essayer de découvrir. Après avoir contourné les « professionnels » de la revente pour acheter une place à un vrai spectateur, une fois celle-ci en main c’est tout excité que je pénètre dans ce temple de la musique.
Une fois installé, quand après ses quatre musiciens on la voit arriver sur scène avec une canne en se déplaçant difficilement on est un peu inquiet. Et puis non finalement, cette grande dame prend possession des lieux tranquillement et à son rythme. Assise ou debout, en ajustant ou cherchant ses « fucking glasses » parfois, quelques taf de cigarette électronique de temps en temps, c’est que comme elle nous le raconte, quand comme elle, on a traversé toutes les frasques de l’histoire du rock n roll, l’incroyable c’est d’être encore ici devant nous 50 ans après. Alors elle en profite Marianne, au fils de ses chansons et au gré de nombreuses anecdotes où elle nous raconte un peu sa vie en se moquant gentiment d’elle-même, elle porte un regard bien distancié sur tout cela. Parce que bon l’important c’est surtout de pouvoir chanter et de ce côté-là, même si dans une ultime pirouette elle nous demande si on ne trouve pas parfois sa voix trop horrible, pour notre grand plaisir, celle-ci est encore bien là.
4 musiciens complices, la participation sur quelques morceaux de la volcanique Anna Calvi qui a collaboré à son dernier disque et le tour est joué. On se laisse volontiers transporter et dans cette salle propice à la nostalgie c’est tout à la fois son histoire et notre histoire qu’on revisite. Merci Madame pour ce moment passé, partager délicatement un peu de l’intimité musicale d’une icône c’est un instant rare et précieux.
21 octobre 2014
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22:29
Ce dimanche c’est Agnès qui fait le programme. Une balade pas trop matinale au-dessus d’Albertville pour continuer à profiter de ces magifiques couleurs d'automne puis on rejoint Christine, Anne et Pascal au Grand Bivouac pour terminer la journée en musique.
La balade d’abord, un départ dans la forêt puis l’horizon s’élargit.
Une jolie arête, ce n’est pas si fréquent dans ce type de sortie.
Et on arrive à la Belle Etoile sommet tout pointu à la vue exceptionnelle, ici des Bauges au Mont Blanc en passant par le lac d’Annecy et les Bornes. Pour le quitter 2 possibilités, soit revenir sur nos pas, soit continuer vers le nord jusqu’au col de l’Alpette.
On choisit cette option, Agnès m’accompagne quelques mètres puis préfère s’en retourner vers la voie normale. Faut dire si ça reste très facile le sentier est moins marqué et c’est un peu plus vertigineux. Il faut même à un moment contourner une gros gendarme pas un passage câblé et équipé de quelques marches métalliques, le pas de l’Ane ça s’appelle.
Le retour se fait à flanc de montagne, je force un peu le pas, on pourrait même quasi parler de pas de course (mais non quand même je ne suis pas un trailer…). C’est que comme il était marqué 2h sur un panneau pour rejoindre parking depuis le col, je ne voulais pas trop faire attendre Agnès. Bon à mon avis c’était un peu exagéré puisque je mettrai 40 minutes et arriverai juste avant elle. Une excellente mise en bouche donc avant le spectacle du soir, puisque outre les films et autres expos que propose le Grand Bivouac, c’était surtout pour son concert de clôture qu’on était là.
Lalala Napoli quel drôle de nom, c’est l’un des groupes dont s’occupe notre amie Christine à la Curieuse, moi je trouve que déjà tous ces noms font envie non ? En tout cas j’étais le seul a ne pas les avoir déjà vu et avec la pub que m’en avaient fait mes camarades j’avais hâte.
6 musiciens excellents à la joie de jouer communicative, une base d’accordéon qui inspirée par de la chanson napolitaine puise ses sources dans le jazz et la musique d’Europe centrale. Une contrebasse/batterie, un violon et une flute qui se répondent, parfois de la guitare mais aussi quelques instruments moins usités. Le tout sous un petit chapiteau qui favorise bien la proximité avec les musiciens, Pour nous ça a été plus d’’une heure trente enthousiasmante conclue unplugged au milieu des spectateurs en les accompagnant vers la sortie, vraiment sympa et bien à l’image de la joyeuse frénésie que dégage ce groupe. Un cocktail pétillant que je vous conseille vraiment si vous en avez l’occasion. Pour vous en faire une idée un petit live juste après et des vidéos ou autres morceaux à écouter ici ou là.