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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 23:29

Pour les fans de Sting la suite normale c’est "New York", bon pour nous ce n’est pas aussi loin c’est seulement au festival Guitare en Scène de Saint-Julien-en-Genevois qu’on est allé l'écouter ce week-end. Un peu lassé par le gigantisme de Musilac, c’était aussi l’occasion de changer pour découvrir un truc un peu plus petit.

Coté cadre on a été enchanté, 5000 personnes maximum, un public un peu différent du fait de la programmation (une seule grosse tête d’affiche par soir et de facture plutôt classique), un accès tout simple (on s’est garé à 5 minutes à pied sans aucun problème ni à l’arrivée, ni au départ), bref une ambiance champêtre beaucoup plus paisible qu’à Musilac ou Alluna. L’occasion aussi comme toujours de découvrir quelques groupes qui nous étaient totalement inconnus jusque là.

An Englishman in…

Blues Pills d’abord, emmené par la chanteuse suédoise Elin Larsson. Une touche de Led Zeppelin, un peu de Janis Joplin, une pincée de rock psychédélique style 70's, un super cocktail qui m’a replongé quelques longues années en arrières, on a beaucoup aimé.

An Englishman in…

The Wanton Bishop ensuite, groupe libanais de blues Rock un peu plus âpre, après la "légèreté" de Blue Pills j’ai moins apprécié, Agnès elle a bien aimé.

An Englishman in…

Et puis bien sûr l’homme pour qui on était venu, Mister Sting donc. Je l’avais déjà vu à la sortie de Nothing like The Sun en 1987 (album exceptionnel mais ça ne nous rajeunit pas…).  Je connaissais tous ses albums et tous ceux de Police mais ça faisait bien quelques années que je ne l’avais pas écouté.

An Englishman in…

Barbu et impérial.

An Englishman in…

Entouré de musiciens exceptionnels. David Sancious au clavier que j’avais déjà vu avec Peter Gabriel ou Springsteen, l’extraordinaire Peter Tickell au violon (rien que cela ça vaut le déplacement), une choriste Joanne Lawry qui est beaucoup plus que cela (témoin ses vocalises sur "The Hound of Winter"), Dominic Miller à la guitare et Vinnie Colaiuta à la batterie.

An Englishman in…

Quel bonheur et quels frissons de retrouver comme ça d’un coup tous ses classiques. Une alternance de chansons à lui et tubes de Police largement revisités pour laisser de la place à tous ses musiciens, le public est en transe et nous aussi. Un super concert conclut délicatement par "Fragile" une des ses plus belles chanson hommage à un ingénieur americain tué par les Contras au Nicaragua en 1987.    

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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 22:38

Je connaissais un peu Franz Ferdinand ( « jeune » groupe de rock écossais) et assez peu Sparks (« vieux » groupe de pop-rock californien fondé par les frères Mael) à part leur tube planétaire This Town Ain't Big Enough For Both Of Us (Si si celui la vous aussi vous l’avez sans doute déjà entendu…). Alors quid de l’association des 2, FFS ? Entrevu seulement à Aluna il y a quelques temps leur son avait piqué ma curiosité. Ca tombe bien puisqu’ils repassaient au Tranborder à Lyon, l’occasion aussi pour moi de découvrir cette salle. Lisa, familière des lieux pendant ses années lyonnaises et Hélène m’accompagnent pour ce qui sera une très belle soirée.

FFS au Transborder à Lyon

Le lieu d’abord, facile d'accès effectivement il est super, un hall sympa qui fait aussi club, un accès à l’extérieur pour prendre l’air ou se restaurer et une salle de dimension tout à fait raisonnable.

FFS au Transborder à Lyon

Avant le concert on profite des extérieurs et les filles sont déjà à fond…

FFS au Transborder à Lyon

Pour la suite on ne sera pas déçu, la fusion fonctionne parfaitement, la voix haut perchée de Russel Mael et celle plus grave d’Alex Kapranos se partagent parfaitement les chansons avec souvent d’entrainantes relances.

FFS au Transborder à Lyon

Les 2 groupes n’en forment vraiment plus qu’un et s'enrichissent l'un l'autre, un bel enthousiasme s’en dégage bien repris par le public. Un certain et commun sens de l’humour aussi quand Ron Mael éternellement figé derrière son clavier nous fait un étonnant numéro de danse.

FFS au Transborder à Lyon

Ca sautille, ça rebondit, les guitares et les lumières s’emballent tout le long du set. Pour les nostalgiques les 2 premier tubes des groupes (Take me out pour FF et This town ain't big enough for both of us pour S) sont repris pour faire encore monter l’ambiance qui devient vraiment brulante. Bref un super concert conclu sur une ultime pirouette Collaborations don’t work. Ben si parfois ça fonctionne parfaitement et on a adoré, pour moi c’est vraiment la belle découverte de l’année, si vous avez l’occasion tentez l’expérience.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 23:55

Ca passe d’abord par une bonne préparation, pour ça on peut faire confiance à Christine et Claude pour trouver l’endroit adéquat

Musique festive en Ardèche

Par là ça a l’air pas mal, Christine et Agnès en mode détente, après ça c’est sûr on est prêt pour attaquer les choses sérieuses.

Musique festive en Ardèche

Cette année Aluna festival s’est agrandi, une scène découverte où on appréciera trop brièvement Fuzeta (dommage on est arrivé un peu tard). Juste à coté une démo de Roller BMX animée par un Dj et un speaker en mode djeuns, sympa pour commencer.

Musique festive en Ardèche

Le vif du sujet ensuite, Véronique Sanson d’abord, Agnès ne la rate presque jamais, moi du coup même si je n’ai pas son rythme, de loin en loin je l’ai vue quelques fois. Là elle a retrouvé toute sa voix.

Musique festive en Ardèche

Un enthousiasme communicatif, une complicité avec ses musiciens qui emporte tout, un très beau moment. C’est Agnès qui en parlerait le mieux mais elle ne cause pas ici. Enfin bon les «Vero on t’aime» criés ça et là pourraient être un bon résumé de tout cela.

Musique festive en Ardèche

Asaf Avidan en 2eme concert, là c’est moi qui suis un peu plus fan. Un roseau qui ondule, une voie et une performance d’écorché vif, tendue et toute intérieure comme tournée sur lui-même d’abord.

Musique festive en Ardèche

Puis soudain plus ouverte quand il laisse enfin rentrer le public dans ses jardins secrets. Tout cela pour un set absolument époustouflant, sûr qu’on peut penser à Janis Joplin ou à Tom Waits (en plus fin et plus aigu).  Après tout cela on est un peu en apesanteur et si Calogero tente bien de nous y maintenir force est de reconnaitre que pour nous c’est raté et complètement hors sujet. A noter quand même que ce n’est pas le cas pour une grande majorité des 12000 spectateurs présents alors si c’est tant mieux pour eux moi je ne m’attarderai pas.

Musique festive en Ardèche

Le dernier groupe c’est FFS, quezako ce bidule ? Et bien j’étais très curieux de découvrir ce que pouvait donner le mariage de Franz Ferdinand, emblématique groupe de rock écossais, et des Sparks, excentriques sexagénaires Californiens.

Musique festive en Ardèche

Mariage assez réussi ma foi, mais là comme il était bien tard et que les troupes étaient un peu lasses après s'être tapé plus d'une heure trente de Calogero (ah mais non j'ai dit que je n'en parlerai pas...), on n’est pas resté jusqu’au bout. Dommage mais à revoir dès que possible si l’occasion se représente.

Musique festive en Ardèche

Après tout cela le lendemain est donc forcément en mode récup. Les filles sont plus courageuses que nous et c’est par une heure de vélo qu’elles se rendent sur notre plage du jour (euh nous ce sera 15 minutes de voiture…)

Musique festive en Ardèche

Une fois sur place c’est la même recette que la veille… l’eau est toujours aussi bonne, cool avant de s’en retourner sur Grenoble pour la vraie fête de la musique qu’on ne fêtera pas finalement puisque pour nous la fête c’était hier soir.

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 23:09

Il y a 10 ans j’emmenais Lisa et Camille, toutes les deux 12 ans et bien trop jeunes pour y aller seules, voir au Summum un groupe que je ne connaissais pas vraiment mais qu’elles aimaient bien à l'époque, Sinsémilia... Ouah frais, enthousiastes, joyeusement contestataires et plein d'espoir on avait passé une super soirée. Coté musique Lisa vole maintenant largement de ses propres ailes et si elle n'écoute plus guère Sinsé on partage toujours quelques morceaux ou concerts. Elle n’était pas là hier soir mais c’est grâce à elle et à Camille qu’on est retourné voir Sinsé à la Belle Électrique.

Calme jardin...

C’était la première date, chez eux, de leur toute nouvelle tournée pour inaugurer leur nouvel album. Un autre monde est possible c’est toujours ce que nous dit leur regard lucide et optimiste. Une tonalité plutôt reggae, un mixte de tout leur répertoire, un concentré d’énergie positive, bref une superbe soirée qui s’est prolongée bien tard.

Calme jardin...

Du coup pas de plan précis ce matin mais juste une petite improvisation de dernière minute dans le jardin du Yo. Départ à 10h45 de Prapoutel pour un petit tour au Jas des Lièvres. La belle météo du début de matinée s’est un peu bâchée mais la neige est finalement plutôt bonne. Quelques cm de fraiche parfois une peu humide sur un fond tendre ou transfo ce sera le crédo du jour.

Calme jardin...

Juste sous le sommet, une montée rapide (trop pour moi mais la trace s’y prêtait…)  avec Sinsé dans les oreilles pour prolonger la magie du soir et au sommet j’hésite même à redescendre par le nord…

Calme jardin...

Et puis non quand même, comment résister à l’impeccable toboggan de la face sud.

Calme jardin...

600m de pentes soutenues dévorées toute en rythme jusqu’au GR. Le retour jusqu’à la colonie est plus glissant que je ne le pensais et si une remontée pour retrouver la combe me fait un peu transpirer ce n’est pas très grave, c’était le prix à payer pour accédé à ce calme jardin…

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 19:52

Pour moi qui adore les concerts Paris recèle quelques salles marquantes, j’en connais certaines mais pas toutes. L’occasion était donc trop belle cette semaine d’en visiter d’autres. La Cigale lundi où avec Lisa et au premier rang s’il vous plait, on a passé une super soirée à écouter Les Girls in Hawaï. Et non ce ne sont pas des filles mais de beaux garçons belges multi-instrumentistes et décontractés dont la pop légère et rythmée nous a enchantés.

Grande dame...

Le moment fort de la semaine ensuite puisque jeudi, même si le concert est annoncé complet, c’est l’Olympia et Marianne Faithfull que je vais essayer de découvrir. Après avoir contourné les « professionnels » de la revente pour acheter une place à un vrai spectateur, une fois celle-ci en main c’est tout excité que je pénètre dans ce temple de la musique.

Grande dame...

Une fois installé, quand après ses quatre musiciens on la voit arriver sur scène avec une canne en se déplaçant difficilement on est un peu inquiet. Et puis non finalement, cette grande dame prend possession des lieux tranquillement et à son rythme. Assise ou debout, en ajustant ou cherchant ses « fucking glasses » parfois, quelques taf de cigarette électronique de temps en temps, c’est que comme elle nous le raconte, quand comme elle, on a traversé toutes les frasques de l’histoire du rock n roll, l’incroyable c’est d’être encore ici devant nous 50 ans après. Alors elle en profite Marianne, au fils de ses chansons et au gré de nombreuses anecdotes où elle nous raconte un peu sa vie en se moquant gentiment d’elle-même, elle porte un regard bien distancié sur tout cela. Parce que bon l’important c’est surtout de pouvoir chanter et de ce côté-là, même si dans une ultime pirouette elle nous demande si on ne trouve pas parfois sa voix trop horrible, pour notre grand plaisir, celle-ci est encore bien là.

Grande dame...

4 musiciens complices, la participation sur quelques morceaux de la volcanique Anna Calvi qui a collaboré à son dernier disque et le tour est joué. On se laisse volontiers transporter et dans cette salle propice à la nostalgie c’est tout à la fois son histoire et notre histoire qu’on revisite. Merci Madame pour ce moment passé, partager délicatement un peu de l’intimité musicale d’une icône c’est un instant rare et précieux.

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